Novembre 2005

Thème: 200 mots maximum sur une rupture

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Le pourquoi du comment , Val

"Je ne sais plus trop quoi penser, je n'ai jamais eu à prendre pareille décision.

Une chose que mes parents m'ont apprise avant de s'effacer de ma vie, c'est que la beauté intérieure des gens devait toujours primer sur leur beauté physique et me voici à la croisée des chemins : je dois choisir entre Flavien, qui est si beau et si gentil, mais avec qui rien n'est jamais facile et jamais au beau fixe, et Bob, qui n'est pas un don juan, mais qui m'aime d'un amour si ardent...

Flavien fait de son mieux pour me rendre heureuse, mais je ne me ferai pas d'accroire, ce n'est pas le bonheur ces temps-ci, on est loin du compte. Et avec Bob, je sais pertinemment que je ne manquerai jamais de rien. Son coeur est plus grand que vingt Romano Fafard...

Je ne peux plus revenir en arrière... Ma décision est prise. Vas-y ti-Pet, prend tes manches à deux mains..."

Sur ces pensées, Petrolia se pencha sur son poignet droit et parla à sa montre.

"Allo, Bob? Veux-tu me rejoindre au centre de santé dans cinq minutes, s'te plait? Y faut que j'te parle..."

Voyeur, Cookie


Idiote que je suis de n'avoir rien vu... Naive que j'ai été....
J'ai pourtant cru être amoureuse d'un homme qui m'admirait. Un tantinet dépendant,mais jamais au point de qualifier ça comme une obsession.

Même que,parfois, il me rappellait mon père. Il aimait jouer les protecteurs,ce qui me faisait sentir en sécurité, immunisée de tous les vautours.

Comment aurais-je pu croire qu'en allant passer un petit coup de chiffon dans son bureau,mon conte de fée s'écoulerait? Depuis des mois, j'étais traquée. Cet homme à qui une mission a été confiée est en fait un dangereux obsessif.

Quel fut mon tourment lorsque j'ai découvert ses tiroirs, remplis de conversations enregistrées et de photos de moi prises à mon insu. Même mes écrits personnels s'y trouvaient. Ce qui fit réellement déborder la goutte du vase, c'est lorsque je vis le rapport d'un détective chargé de me surveiller.

Je l'entend arriver. Je ne me tairai pas plus longtemps. Il entre dans la pièce. Il me regarde avec son petit air confiant.

« Ça pas l'air d'aller bébé?»

«Maudit détraqué! Fais toi soigner,Patenaude!»

Réfugiée , M@rie


Il s’est concentré. Il nous réveilla tout deux en sursaut pour ouvrir les yeux. C’était sombre. Il a du attendre quelques instants avant de s’y habituer. Moi, je les levai au ciel d’ennui d’avoir été dérangée dans mon sommeil en fuite.

Il se dirigea vers la toilette, déséquilibrer par la torpeur le temps de
se vider la vessie. En passant, il s’observa dans le miroir, lui et sa sale gueule aux traits tirés.

Je n’étais plus qu’une tache d’obscurité invisible, superflue, qui rampait à ces côtes. Je voyais bien que je comptais pour rien.

J’étais encore là, soumise, privée d’indépendance, définitivement lié à ses côtes à cet imbécile qui ne me traitait comme une tache d’obscurité superflue

J’étais encore à le dévisager qui se dévisageait. Même son reflet me plaignait, d’un air piteux. Lui, il ne peut savoir ce que c’est d’être enchaînée, bafouée, avec un dément pareil.

La liberté est une question d’heures avant de couper les ponts avec lui.

Et il l’avait mérité de me perdre, je ne suis pas du genre à me faire effacée par les autres. Trop tenace pour me faire berner.

Ça ne serait plus très loin et j’existerai enfin toute seule. Sans ce monstre qui m’a traînée dans la boue de sa propre vie. Je me sens salie et il n’a jamais levé la main sur moi.

Demain matin… tenir jusqu’à émancipation tant attendue…


Dès l’aube, je vins me plaindre pour me débarrasser de ce boulet.

-Pitié, l’asile politique, il me rend folle !!

Lettre à l’homme que j’ai aimé. ,A

Quelque part entre le début et la fin de ma vie…

Cher toi,

La lettre que je t’écris aujourd’hui sera, sans aucun doute, brève mais ne te fera pas très plaisir. Je suis aussi bien de ne pas tourner autour du pot très longtemps et d’y allez le plus direct possible. Depuis maintenant plus de treize ans, nous formons officiellement un couple. Au début, tu étais un amoureux formidable et j’aimais être à tes côtés. Cependant, comme tu l’as sans doute remarqué , ces derniers temps je fuis ta présence comme on fuyait la peste autrefois. Tu es devenu trop jaloux et trop possessif pour moi. J’ai perdu l’homme que je prenais plaisir à retrouver après chaque exploration de planète. C’est pour ces différentes raisons que je reprend aujourd’hui et officiellement mon statu de femme célibataire et ce, sache-la, sans aucun remord, aucun regret et aucune peine. Surtout, ne sort pas le traditionnel « je vais changer » car, ton unique chance est désormais terminé. En espérant te voir bientôt changer pour quoi nous puissions peut-être rester amis,

Je t’aimes,

Ton ex, Pétrolia.

Il le faut , Kristaline

Toute ma vie n’était qu’un mensonge. Maintenant, je dois subir les conséquences. J’avais tant voulu que cela ne se produise pas. Mais il le faut…

Toutes ces nuits où j’allais te rejoindre en secret. Toutes ces fois où je refusais les avances qui m’étaient agaçantes. Je l’ai fait pour toi. Le piège se referme sur moi. Je voulais éviter la fuite. Mais il le faut…

De ma prison, j’ai écrit une lettre pour toi. Je ne peux te réveiller. Je ne peux espérer t’embrasser une dernière fois. Je ne peux non plus espérer la chaleur de tes bras. M’en aller est si dur pour moi. Mais il le faut…

J’ai si peur. Quand tu l’apprendras, tu m’en voudras. Alors, tu cesseras de m’aimer. Je suis loin d’être un ange, je le sais. Mais je m’en veux. Pour une fois, j’étais près du bonheur. Je dois le briser. C’est toujours comme ça. C’est toujours injuste. Mais il le faut…

Je maudis en secret Brad, lui que je n’ai jamais aimé. Lui qui m’a dénoncée. Son esprit vil a su trouver la faille dans mon mensonge. Je dois m’en aller. Ne m’en veut pas, Falbo. Mais il le faut…

Que choisir? , Dino

Elle était magnifique. Ses cheveux bouclés, son grand sourire. Ce qu’il pouvait l’aimer. Mais il devait choisir.

Il pouvait continuer la mission et tenter de sauver sa race. Il resterait alors avec son idole, le capitaine. Mais n’aurait-il pas l’air égoïste de faire ça et de la laisser seule? Elle qui était si douce, si pacifique…

Il pouvait aussi choisir de rester avec elle. Il pourrait vivre son amour et la rendre heureuse. Il pourrait aussi prouver à son père que les humains ne sont pas tous pareils. Mais il risquait de ne jamais être accepté. De ne jamais plus revoir ses amis du Romano-Fafard, de quitter Bob…

Non, il ne pouvait pas faire ça. De plus, il avait Pétrolia. Il ne pouvait pas l’abandonner. Elle l’aimait tellement. Et lui aussi, il l’aimait.

À contrecœur, il se dirigea vers elle et dit :
« - Nos races ne vont pas ensemble. Je t’aime, mais pour le bien de chacun, je dois te quitter. J’ai une mission qui m’attend. Je viendrait peut-être te revoir un jour. Mais une chose est sûre, c’est que je ne t’oublierais jamais. Tu auras toujours une grande place dans mon cœur. Adieu, Juliette. »

J’suis pas gros! ,Glaciale

C’était si difficile ,mais j’avais tant de raison de le faire. Je ne pouvais plus la regarder en face ,ni l’embrasser sans penser à une autre .J’avais eu si souvent envi de me réfugier dans ses bras, mais aujourd’hui j’étais heureux avec celle que j’aimais de tout mon cœur. Il fallait que je laisse tomber l’autre . Je ne ressentais plus rien pour elle même si on avait quand même passer près de 2 ans ensemble. Certes elle m’avais souvent réconforter , mais maintenant quand je la voyais , je la voyais telle qu’elle était réellement…

J’entrai dans la pièce ou elle passait la majeur partie de son temps. Elle me fixait à son habitude toute blanche comme si elle savait ce que j’allais lui annoncer. Pourtant elle ne pouvais pas imaginer… Je m’approchai d’elle et je lui dis d’un ton sec :

«J’ai rencontré quelqu’un d’autre , j’casse.»

Elle ne dit rien ,comme incapable de me dire quoi que se soit. Je ressorti de la pièce en me disant que j’avais fait le bon choix.Après tout, ce n’était qu’une stupide patère .

Le retour tant attendu ,Caro

Mon cœur bat de joie. C’est ce soir. Enfin! J’avais attendu ce moment tout le mois.

Je mis ma plus belle nappe sur la table ainsi que deux belles coupes. L’arôme du rôti dans le four envahit la pièce. C’est le grand soir.

Il restait une heure avant que tout soit à point. J’allai dans ma chambre et revêtit ma plus belle robe. Je me parfumai. Je lissai mes cheveux et les aplatis du mieux que je le pouvais. Pour terminer, je me maquillai légèrement.

Aujourd’hui, mon amour allait revenir de l’espace. Je ne l’avais pas vu depuis une éternité. Je l’aime tellement. Je ne l’aurais trompé pour rien au monde.

Je m’assois un instant sur le sofa et rêvassai au sujet de nos retrouvailles. Rien ne pourrait gâcher un tel moment.

J’allai vérifier mon courrier. Je te sens dans une enveloppe. Mon organe coronarien se débat. J’ouvre ma lettre.

Soudain, je sentis que j’allais mourir.

C’est impossible.

Non!

Le salaud.

Les larmes commencèrent à couler. J’étais sur le choc.

Je le hais tellement.

Je déchirai le message gribouillé hâtivement et le jetai. Je me remémorai la seule phrase :

« Chérie, je te quitte. J’ai rencontré Huguette. »

LES GAGNANTS

1 = Caro!
2 = Glaciale!
3 = M@rie!
4 = Cookie!