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 Mai 2005

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glaciale
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glaciale


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MessageSujet: Mai 2005   Mai 2005 EmptyDim 10 Juil à 15:41

Le thème de ce mois-ci : L'absurdité!



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LEÇON DE VIE , M@rie

Sonnerie. Sonnerie. Sonnerie.

L’enregistrement d’une voix timbrée, fade d’émotion et nasillarde d’une femme se fit entendre dans le combiné qu’il tenait avec une écoute empressée. Il ne pouvait pas croire qu’il bossait dans un truc pareil.

Lui, le petit parfait, le petit carriériste, le petit entrepreneur aux idées plus grandes que nature. Qu’est qu’il ne fallait pas faire pour une poignée de bidoux bien saillants dans les mains !

Il se marrait au moins de voir que ce paumé avait un peu d’humilité à commencer au sol, à coté de l’échelle.

-Bonsoir. Vous avez bien rejoint le servie d’écoute pour, CompleteFailures. Appuyer sur le 1 pour commencer et pour parler à un de nos 3 téléphonistes.

1.

-On vous communique à un professionnel, veuillez patienter.
-Ben oui, niaise-moi donc, Se dit-il d’un ton amer. Comme si cet imbécile était un professionnel ! Sait même pas se la fermer trente secondes avec ses projets d’avenirs ! Y voit trop loin ! Ah, eurk, c’est vieux ça… Vient le vent du nord, L'automne rouge et orrrrrr… la… la… la…


***


-Encore un ! J’pourrais jamais aller en break, moi ! Osti... Les personnes de leur entourage ne pourraient pas les soutenir dans leurs conneries, aussi !
Biiippp !! …
Découragé, sa voix pris une tournure exagérée à rester passive alors qu’il décrochait en appuyant sur une touche de son clavier.

-Assistance CompleteFailures, Bonjour, mon nom est Charles. Tu appelles ?
-Brian. Dit la voix contrefaite d’un préadolescent.
-Qu’est que je peux faire pour t’aider, Brian ?
-J’aimerai ça qu’on m’explique quelque chose que personne ne veut me donner une réponse.
-J’t’écoute, vas-y. Dit Charles, dans un élan de compassion pour ce gamin.
-Comment on peut se faire un bébé tout seul ?

Le visage de Charles se bloqua en une expression de stupeur. Avait-il bien compris ?

Il réfléchit quelques secondes sans absolument rien trouver pour lui duper, lui faire croire quoique ce soit. Il se massa le cou avec raideur pour faire sortir son hésitation qu’il n’osait pas extérioriser en paroles

Il se demanda, pour une ixième fois qu’il ne prenait plus la peine de compter, qu’est qu’il faisait à s’angoisser, entre ses cloisons grises compressantes, dans ce travail décourageant, qu’est qu’il attendait pour raccrocher en criant de lui ficher la paix et d’aller se lancer du haut d’un pont.

Alors qu’il allait couper court à la conversation, Brian se fit entendre :

-Charles ? Charles ? Tu es toujours là ?
-O-o-o-oui… une seconde, s’il te plait, Brian. Il doit bien parler des solutions qu’on peut appliquer dans ce genre de pétrin, dans ça, le… ’’Le petit manuel de l’employé à la téléphonie’’ ?! Murmura t-il à lui-même, en poser l’appareil sur le bureau.

Il saisit le véritable dictionnaire, ne pensa même pas à chercher dans l’index et feuilleta le bouquin dans la section ’’situation embarrassantes causée par …’’

’’… le sexe.

Lorsque l’un de nos achalants clients a des problèmes avec le sexe, à chaque fier employé de CompleteFailures, il est conseillé de l’envoyer chez un médecin se faire prescrire du viagra ou aller consulter un sexologue en lui demandant gentiment de nous sacrer patience avec sa faible libido.’’

-Ça rien, rien, rien du tout…, S’impatienta le blond, découragé, en lançant par terre le livre sur le sol. Va falloir improvisez… si je me rappelle comment, d’abord. Brian ? Ajouta t-il en remettant le téléphone à son oreille.
-T’as la réponse ?! S’excita le faux petit garçon.
-Si on veux… euh… ça va comme ça : Quand, la maman a dit qu’elle a mal à tête et qu’elle veut le faire, ce soir… le papa doit… s’autosuffire, disons, dans la salle de bain adjacente et… c’est ça là… après le papa se plaint pour rien, pleurer tout le temps, mange n’importe quoi et prend un ti peu de poids… jusqu’à ce qu’il enfante son enfant… c’est ça là…
-J’comprends pas ! J’comprends pas ! Sois plus précis ! Rechigna t-il.
-Précis, précis… ben… euh… le papa, quand il s’enferme dans le royaume des miroirs et des p’tits pots de crèmes à 20 piasses, il se fait couler un bain, il se déshabille et lorsque que son slip est envoyé valser dans le papier à linge sale, il se glisse dans l’eau et…
-Est qui a emmener son ami Couin-Couin avec lui ? Interrompit Brian.
-Son ami qui ?
-Couin-Couin, le canard en plastique.
-D…D’accord, oui…
-Qu’est qui fait après ? Il se savonne ?

CRISS !! LEURS PARENTS NE POURRAIENT PAS LES ÉDUQUER CES TI - CULS !!

C’est toujours moi qui se ramasse avec la sale besogne ! J’aurais donc du rester couché à matin pis pas écouter les conseils stridents du réveil !

-… Entre autre… oui… le papa, là, il se rince partout avec la débarbouillette… et il passe entre les jambes, parce que… il a eu chaud, cette journée-là et que c’est pas mal crasseux…
-Il s’exfolie la peau, alors ?
-Ex… Exactement… et là… comme le papa trouve ça marrant de voir que l’eau fait des bulles, il veut en créer d’autres… donc, il digère pas sa soupe de pommes de terres du soir, il la rejette par sa verge.. Sans faire exprès, il glisse dans le fond du bain et il se retrouve à avaler une tasse d’eau blanchâtre. Puis Couin-Couin s’approche de lui, à la nage, et lui annonce que le goéland est passé lui apporter un cadeau, un embryon dans une feuille de chou. D’autres questions ?
-Non, ça va.


***

-Dis, Brian, pour le fun, t’as quel âge ? Moi, j’en ai 20 ans, toi ?
-19 ans, pourquoi tu veux savoir ça, Patenaude ?
-Tu connais mon nom ? S’étonna Charles.
-Ben oui, espèce d‘imbécile.

Oh merde ! Quel épais fait-il !

-Spitfire ! Spitfire, c’est toi ?!



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Dernière édition par le Lun 11 Juil à 9:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mai 2005   Mai 2005 EmptyDim 10 Juil à 15:42

Ah, souvenirs... , Kristaline

Depuis ma tendre enfance, j'ai été bercée par des émissions qui su me faire rêver, voire me faire capoter. Mon premier coup de coeur était "Les Pierrafeu". J'adorais, vénérais même, Fred Caillou, au point d'écoeurer les autres enfants. Je me demande pourquoi lui. Peut-être à cause de son "Yabadabadou" ^^.

-----------------------------------------------------------------------

Charles et Flavien sont pris dans le traffic.

Charles/Fred (hurlant) : AVANCEZ ! (Pèse sur le klaxon)

Flavien/Arthur : Tu peux rien faire, Fred.

En effet, plus loin, on voit très bien la cause : des centaines de mammouths traversent la rue.

Charles/F. : Maudite migration de mammouths !

Flavien/A. : Faut ben les protéger, ils sont en voie d'extinction.

Charles/F. : J'aimerai mieux les voir sur la voie ferrée !

Flavien/A. : Mais là, les conducteurs de train seront pas contents.

Charles/F. : Pourquoi tu veux toujours avoir le dernier mot ?

Radio : [Et maintenant, voici le dernier hit de Joss Stone.]

Alors qu'une musique débute, Charles regarde sa montre.

Charles/F. : Voyons, ça marche pas !

Flavien/A. : T'es pas dans la lumière.

Charles sort son bras par la fenêtre.

Charles/F. (voyant enfin l'heure) : 6h10. On s'ra en r'tard pour souper !

Flavien/A. : Prenons notre temps. (Ouvre une revue Playboy)

Charles/F. (fait son rapport d'impôt, puis soupire) : Si seulement l'imbécile de bonhomme vert était là !

Bob apparaît, en costume vert, mais avec la peau noire.

Flavien/A. (sursaute, puis lâche sa lecture) : Hein, c'est vous, Grand Gazou ?

Bob/Gazou : Ouais, j'viens juste de sortir du salon d'bronzage. Alors, on a un problème ?

Charles/F. : Oui, mais on a pas besoin de ta magie à 10 cennes.

Bob/G. : Si vous voulez, je vends de la magie de qualité à 25 cennes.

Charles/F. : Voleur ! J'vais m'plaindre à l'Office de protection des consommateurs !

Flavien/A. : Fred ? C'est parce que personne va nous croire.

Charles/F. : Dans c'cas, j'vais m'plaindre au MIB !

Mais avant que Charles sorte son cellulaire en pierre poli (dont l'extention va jusqu'à la maison), Bob lui jette un sort, le transformant en...

Bob/G. : Ah non ! J'ai voulu qu'il soit un poulet, pas un frigidaire.

Flavien/A. : Ben au moins, sa femme pourra toujours le remplir. (Rire niaiseux)

C'est alors que la traverse de mammouths vient de se terminer, révélant alors la cause de cette traverse : des milliers de souris mutantes carnivores mangeurs de mammouths. On dit que ses souris auraient consommé du McDo, mais ça, c'est une autre histoire...

-----------------------------------------------------------------------

Il était un temps où les reporters étaient à la mode dans les BD. Je pense d'ailleurs à Tintin et à Spirou, tous deux journalistes. Ces deux-là, je les ai connus à travers leurs aventures à la télévision. Par eux, j'ai connu le goût de l'aventure. D'ailleurs, s'ils ont voyagé tous les deux à travers le monde, était-il possible qu'ils se soient rencontrés ?

-----------------------------------------------------------------------

Quelque part, dans l'Amazonie...

Bob, habillé en bleu, et Flavien, habillé en rouge, marchent dans la jungle.

Bob/Fantasio (chantant) : Dans la jungle, paisible jungle, ce soir, le lion s'endort...

Flavien/Spirou : Y'a pas d'lion en Amazonie.

Bob arrête de chanter.

Bob/F. : Au fait, Spirou, pourquoi on est ici ?

Flavien/S. : Pour photographier un lion.

Bob/F. : Hein ? Mais t'as dit que...

Flavien/S. : Oui, mais seulement, ce lion s'est échappé d'un cargot au port du Brésil après avoir massacré l'équipage, saccagé le bureau du capitaine et s'être saoulé d'alcool africain. Mais depuis, on dit qu'il s'est adapté dans la jungle en se commandant du chinois. Non seulement y'a été capable de manger du chinois, y'a été capable de manger les livreurs aussi.

Bob/F. (s'inquiétant) : On pourrait-tu retourner chez nous ?

Voix masculine : Au secours ! Au secours !

Bob/F. : On dirait que quelqu'un est en danger !

Flavien/S. (riant) : Comme les quatorze participants du concours de chant qu'on a vu y'a un mois ?

Voix masculine : Ah ! Je m'enfonce !

Flavien/S. (arrêtant de rire) : Ouais, là, c'est sérieux !

Flavien et Bob accourent vers la source de la voix. C'est alors qu'ils aperçoivent que Serge s'enfonce dans des sables mouvants.

Flavien/S. (s'arrêtant) : Eille ! J'crois qu'on l'a vu, celui-là !

Bob/F. : On l'a croisé dans la forêt ?

Flavien/S. : Non, Fantasio. J'crois que c'était... Oui !

Flavien/S. et Bob/F. (en même temps) : À la convention des savants fou à Bruxelles !

Bob/F. (à Serge) : Vous seriez pas... Chose, par hasard ?

Serge/Tintin (s'enfonçant toujours) : Mon nom, c'est Tintin.

Bob/F. : Yes ! Un autre mystère de résolu ! (Était pour frapper la main de Flavien, mais le manque et fonce dans un arbre)

Serge/T. : Dites, vous pourriez m'aider ?

Flavien/S. (soupirant) : Ok, d'abord.

Flavien aide Serge à sortir des sables mouvants.

Flavien/S. : C'est pas un peu dangereux de s'aventurer tout seul ?

Serge/T. : Ben non, j'suis pas tout seul. Le capitaine Haddock m'accompagne.

Bob/F. (se relevant) : Hein ? Capitaine qui ?

Voix : Oscatarbanouche !

Charles arrive.

Serge/T. : Ah, vous voilà, capitaine.

Charles/Capitaine Haddock (regardant Flavien et Bob) : Qui sont, ceux-là ?

Serge/T. : Capitaine, j'vous présente Spirou et Fantasio et euh... Pourquoi êtes-vous là ? (Secouant son index) Parce que si vous volez mon scoop, ce n'est pas bien.

Flavien/S. : Ah, vous avez un scoop ?

Serge/T. : Bien sûr que j'ai un scoop !

Flavien/S. : Vous avez vraiment un scoop ?

Serge/T. : Mais bien sûr que j'ai vraiment un scoop !

Flavien/S. : Et c'est quoi, ce fameux scoop ?

Serge/T. : Ah, c'est top secret !

On entend un rugissement.

Serge/T. : Capitaine ! Venez ! On a notre scoop !

Bob/F. (pendant que Serge et Charles s'en vont) : VOLEUR DE SCOOP !

Flavien et Bob tentent de les rattraper.

Flavien/S. : Finalement, j'aurais dû le laisser crever là !

Mais tout de suite après avoir entendu un coup de feu, Serge et Charles reviennent vers eux, appeurés.

Bob/F. : Mais qu'est-ce que vous avez ?

Charles/C.H. : Ben... J'ai cru qu'un coup de feu allait nous protéger du lion, mais...

Serge/T. : La Société protectrice des animaux nous poursuit.

On entend une foule en colère venir vers eux.

Flavien/S. : COUREZ !

Le quatuor court dans la jungle en hurlant et en gesticulant des bras. C'est alors qu'ils arrivent au bord du fleuve.

Serge/T. : Ah non ! Un fleuve rempli de piranhas capables de déchiqueter une vache en moins d'une minute !

Bob/F. : Dis, Spirou, j'pourrais être aimable avec lui ?

Flavien/S. : Mais bien sûr.

Pour ceux qui conaissent assez bien les tomes d'Astérix, vous connaissez la suite... Sinon...

PAF ! SPLOUTCH ! Serge, assommé, tombe dans l'eau.

Charles/C.H. (à Bob) : Mon écoeurant ! Tu vas l'payer !

Charles se jette sur Bob. Flavien, voulant aider son ami, se jette sur Charles, alors que Serge se fait dévorer par les piranhas.

Voix féminine : Youhou ! Capitaine Caddock !

La bataille finit par se terminer.

Charles/C.H. : La Castafiore ? Que faites-vous là ?

En effet, Valence vient de descendre d'un paquebot.

Valence/La Castafiore : Ah, je viens pour les vacances. Comment allez-vous ?

Charles/C.H. : J'crois que Tintin vient d'être tué par des poissons mangeurs d'hommes.

Valence/C. : Oh, quel dommage ! Au moins, nous sommes certains qu'ils ne mangeront pas les femmes... Oh, en passant, regardez ce que j'ai acheté !

Elle sort du paquebot de la fourrure d'animal.

Valence/C. : C'est du léopard, venant tout droit d'Afrique. N'est-il pas merveilleux ?

Mais avant qu'on puisse répondre à sa question, Pétrolia, appareil photo en main, monte dans le paquebot.

Flavien/S. : Seccotine ? Mais qu'est-ce que tu fais en train de voler un paquebot ?

Pétrolia/Sec. : J'ai le scoop ! Faque... salut, bande de caves !

Elle lève l'ancre, mais l'ancre se détache...

Serge/T. : Ah ! Une poutre !

Bob/F. : T'es pas mort, toi ?

Serge/T. : Non. Comme dans chaque aventure, je survis.

Silence...

Charles/C.H. : Me semble que c'est long d'attendre l'an...

BOOM ! L'ancre s'effondre sur Serge, Charles, Flavien et Bob alors que le paquebot s'en va à haute vitesse.

Valence/C. : Ça va, messieurs ?

Flavien/S. (en dessous de l'ancre) : Oui, mais la douleur est atroce.

Serge/T. (en dessous de l'ancre) : J'vous l'avais dit qu'on s'rait vivants !

Voix : Eille ! Elle a une fourrure sur elle !

Et la Société protectrice des animaux poursuit Valence...

-----------------------------------------------------------------------

J'ai fini par grandir et par entrer dans l'adolescence. C'est à cette période que j'ai connu "Dans une galaxie...". C'est aussi dans cette même période que j'ai commencé à tripper sur "Delta State". Et tout ça à cause de Stéphane Crête, notre cher interprète de Brad Spitfire

Si au début j'ai eu de la misère avec le style de dessin, j'ai cependant accroché à l'histoire et aux personnages, en particulier Phil (vous devinez pourquoi, hein ?)

Bon, et pour ceux qui ne connaissent pas "Delta State", je vais y aller très clairement : 4 amnésiques avec des pouvoirs, 2 méchants dériveurs voulant contrôler l'esprit des humains et 1 personne qui protège les gentils. Maintenant que vous avez mieux compris, on peut y aller...

-----------------------------------------------------------------------

Nos quatre gentils héros sont dans un grand champ d'herbe longue : Charles, le meneur ; Valence, l'humaniste ; Pétrolia, la sensible ; et Brad, le farceur.

Charles/Martin : Ben là, gentils...

Ben quoi, au moins, vous êtes pas des dériveurs.

Pétrolia/Claire : Pis pourquoi sensible ?

Parce que toi, tu pètes souvent une coche.

Charles/M. : Parles pas comme ça à ma blonde !

Valence/Luna (jalouse) : Comment ça, ta blonde ?

Valence, t'es hors-jeu. Pis t'as pas à être jalouse, ils s'embrasseront pas. Bon... Brad se met à chanter.

(Silence, Brad somnole)

BRAD SE MET À CHANTER !

(Brad sursaute, puis chante)

Brad/Phil (chantant) : L'automne semble éticellant
La mort saisirait t-elle le vif-eeeeeee
Ton corps inerte sur le divannn me plonge dans un rêve intenssif
INTENSIF
Et je vois bleeeuuuu et je vois loininn je cours dans un grand champ de foiiinnnn le vent épouse mon corps nuuuu mais...

Charles prend la guitare de Brad et le fesse av...

Brad/P. : QUOI ?

PAF !

Charles/M. : Arrête de chanter Les Trois Accords !

Brad/P. : Maieuh... C'est l'auteure qui voulait ça. Elle trouvait que ça fittait avec Delta State.

Ouais, hein ? "Ton corps inerte sur le divan", c'est en plein ça ce que vous faites quand vous êtes en Delta. En tout cas, Charles, bravo. T'es aussi colérique que Martin.

Charles/M. (vexé) : Pardon ?

Ben euh... Des fois, j'trouve, et j'm'excuse, Charles... Martin, des fois, c't'un jaloux paranoïaque qui pense juste à son baseball.

Charles/M. : Vous en dites pas un peu trop ?

Peut-être. De toute façon, c'est celui du quatuor que j'aime le moins. Mais au moins, y'a son pouvoir de télépathie. Ça peut être utile des fois ^^.

Valence/L. : Gang, on pourrais-tu continuer ?

Très bien, Valence, tu l'as.

Valence/L. : Merci. ^^

Soudain, Bob, un des méchants arrive en manteau noir.

Bob/Sven : Tiens, j'vous euh... (Regarde son script) attendais.

Brad/P. : Tiens, si c'est pas... (A un blanc de mémoire lui ausi) Brodie.

Pétrolia/C. : Phil, c'est Sven.

Brad/P. : Ah ouais ?

On entend un coup de gazou venant de Serge.

Serge/Brodie : Pénalité pour confusion.

Charles/M. (irrité) : C'parce qu'on est pas dans l'impro.

Bob/S. (coup de gazou) : Pénalité pour manque de respect à l'arbite.

Charles/M. (fâché) : BRODIE, TA...

Une manette est dirigée vers lui et le met à "mute". Résultat, on ne l'entend plus hurler et il ne fait que gesticuler.

Valence/L. : Eille, qui a fait ça ?

Moi.

Pétrolia/C. : Mais pourquoi on entend notre voix ?

J'ai juste mis "mute" sur lui.

Pétrolia/C. : Ah.

Flavien arrivé, en manteau noir lui aussi, mais... avec une perruque rouge !

Flavien/Maria : Qui a eu l'idée de me donner ça ?

Moi. Ben, j'avais pas l'choix, Flavien. Y'avait pas assez d'filles.

Bob/S. : Bon, t'es enfin là, Flav'.

Flavien/Ma. : Maria.

Bob/S. : Bon, ben maintenant que Flav'...

Flavien/Ma. : Maria.

Bob/S. : Ouais, maintenant que Flav' est là, on pourra commencer.

Serge/B. : Pas si vite, Sven. On est beaucoup trop nombreux pour vous.

Bob/S. : Peut-être, mais nos pouvoirs sont meilleurs que les vôtres. (Lève ses bras dans les airs) ATTAQUE DE BÂTONS D'POGO !

Quoi ? Attend, Bob, Sven ferait pas une attaque de même.

Serge/B. : Pis ça ? C'était pas toi qui a dit qu'il fallait que ce soit absurde ?

Mouais... T'as raison, Serge. J'vous laisse carte blanche pour le combat. GO !

(Charles continue d'être sur "mute" et gesticule furieusement.)

Euh... Attendez !

(Le "mute" est enlevé.)

Charles/M. : Ah, enfin !

GO !

Brad/P. : Ah non ! Une attaque de bâtons d'pogo ! Pis pointus, en plus !

Charles/M. : BARRIÈRE DE SAUCISSES !

Charles, Brad, Pétrolia, Valence et Serge lèvent leurs bras et une barrière de saucisses les entoure. Les bâtons se figent dans les saucisses, les transformant presque en porc-épics.

Flavien/Ma. : MALÉDICTION D'YZAV !

La peau des héros commence à devenir bleue.

Valence/L. : Ah non ! On s'ra maudit à travailler pour le gouvernement.

Brad/P. : NOOOOOONNNN !!!

Par la force psychique de Brad, la malédiction est détruite.

Pétrolia/C. : SYNDRÔME D'APRÈS-MIDI !

Nommé aussi syndrôme PM, l'attaque va à Flavien.

Bob/S. : Tout va bien, Flav' ?

Flavien/Ma. (irrité) : MON NOM, C'EST MARIA !

Il giffle Bob.

Charles/M. : Bien joué, Claire.

Pétrolia/C. : Merci.

Serge/B. : Voici maintenant l'attaque finale : POUPÉE KEN VAUDOU !

Serge sort une poupée ressemblant étrangement à Bob et, avec une aiguille, pique son derrière.

Bob/S. : AYOYE !

Serge/B. : Et maintenant, on sort du Delta !

Les héros étaient pour partir dans leur dimension, mais ça ne fonctionnait pas.

Valence/L. : Qu'est-ce qu'il y a ?

Brad/P. : On dirait que c'est pas normal...

Serge/B. : Le raccourci est fermé. Va falloir prendre la route la plus longue.

Charles/M. : Et c'est quoi ?

C'est ainsi que nos cinq héros, afin de revenir dans chez eux, empruntent... des tracteurs à gazon !

-----------------------------------------------------------------------

Bien sûr, d'autres émissions ont marqué mon enfance, et j'imagine que certaines émissions vous ont marqué vous aussi. L'important, c'est de s'en rappeller, car rien n'est plus beau qu'un doux souvenir...
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MessageSujet: Re: Mai 2005   Mai 2005 EmptyDim 10 Juil à 15:42

La petite mécanicienne rouge (ou Caro en overdose de caféine qui déconne en écrivant une fic stupide et sans but) , Caro

Caro : Ok tout le monde! J’espère que vous avez appris vos textes!

Tout le monde : Oui ! ^^

Caro : Excellent!

[Entrée de Brad qui n’est pas costumé]

Caro : Brad! Yé où ton costume?

Brad : Yé laid! J’veux pas le mettre!

Caro : Merde… Ok, changement de plan! Tout le monde reste en uniforme!

Brad Youhou!

Les autres : Ah (déçus)

[Tout le monde va se changer et ressors 5 minutes plus tard.]

Caro : Vite! Ça va commencer!

[Cri et course de panique dans les loges! Un gars du staff descend chercher tout le monde. Tout le monde monte les marches et entre dans les coulisses.]

Valence : Merde gang!

Pétrolia : Merde!

Charles : Merde!

Brad : Bof…

Bob : Pourquoi merde?

Caro : Je t’expliquerai plus tard!

[Caro quitte les coulisses et embarque sur la scène. Les gens se sont mis à applaudir. Elle se sentait un peu stressée. ]

Caro : Bonsoir tout le monde. Je tiens à dire que nous avons passé un bon moment en répétitions sur cette pièce là. Je ne me suis pas fait d’argent en écrivant le scénario et les personnages ne m’appartiennent pas. Ils appartiennent à Pierre-Yves Bernard et à Claude Legault. Sur ce, veuillez applaudir haut et fort « La petite mécanicienne rouge »!

[Applaudissements de la foule. Arrivée de Pétrolia et de Charles sur la scène. ]

Caro : Il était une fois une mécanicienne habillée de rouge que l’on appelait La petite mécanicienne rouge. Elle était jolie, habile de ses mains et très gentille. Elle était la joie de l’équipage, surtout du capitaine et du psychologue. Un jour, la psychologue tomba malade. Le Capitaine demanda à la Petite Mécanicienne Rouge de rendre visite à la Psychologue.

Charles : Petite mécanicienne rouge, pourrais-tu aller apporter à la psychologue une lettre de moi et un petit pot de vicks.

Pétrolia : Ok!

Charles : Mais en route, fais attention au grand méchant loup, voleurs, aux drogués, aux pushers, aux délinquants sexuelles et aux politiciens libéraux! Suis la route qui mène directement au dortoir des filles! Ne t’attarde pas en route!

Pétrolia : Ok!

[Sortie de Charles et de Pétrolia]

Caro : La petite mécanicienne rouge partit le cœur léger vers le dortoir. Elle rencontra le grand méchant loup en chemin. Il l’aborda. La pauvre petite avait oublié qu’il était dangereux de s’arrêter parler à un loup.

Brad : Bon matin, Petite mécanicienne rouge. Mais où vas-tu comme cela?

Pétrolia : Je vais chez la psychologue pour lui apporter une lettre du capitaine et un petit pot de vicks.

Brad : Mais où est-elle?

Pétrolia : Elle se trouve dans le dortoir des filles!

Brad : Que dirais-tu d’aller lui chercher un bon livre à la bibliothèque? Ça lui ferait plaisir!

Pétrolia : Quelle bonne idée!

[ Pétrolia sortit de scène]

Brad : Excellent! J’vais en profiter pour aller voir la psychologue et la manger!

[ Les techniciens, Serge et Bob, vinrent changer les décors. C’était comme deux pièces coupées de l’intérieur. Valence vint se coucher sur un des lits du décor. ]

Caro : Pendant que la petite mécanicienne rouge était partie à la biblio, le grand méchant loup cogna à la porte du psychologue.

Valence : Oui?! Qui est-ce?

Brad (avec une voix de fille) : C’est la petite mécanicienne rouge! Je viens t’apporter une lettre du Capitaine et un petit pot de vicks.

Valence : Entre donc! Pèse sur la switch et la switch pèsera!

Caro : Le grand méchant loup fit se qu’elle lui commanda et entra. Il bondit sur la psychologue et la mangea.

Valence : NON!!! J’AI UN CHUM!!! NONNNN!!!!!

Enfants dans la salle : O.o

[Les parents cachèrent les yeux des enfants.]

Caro (chuchotant) : Brad! Faut que tu le mimes… pas le fasses pour vrai…

Caro (dans le micro) :Un peu plus tard, la psychologue était parti prendre sa douche et le grand méchant loup se coucha dans le lit et mit le bonnet et la jaquette de la psychologue. La petite mécanicienne rouge cogna à la porte.

Pétrolia : C’est moi!

Brad (Avec une voix de fille) : Qui est-ce?

Pétrolia : C’est moi, la petite mécanicienne rouge! J’viens t’apporter une lettre venant du capitaine et un petit pot de vicks!

Brad (Avec une voix de fille) : compris! Pèse sur la switch et la switch pèsera!

Caro : La petite mécanicienne rouge s’exécuta et entra dans la pièce. Elle remarqua que la psychologue avait changé.

Pétrolia : Psychologue, que vous avez les cheveux courts!

Brad (Avec une voix de fille) : C’est pour mieux les peigner mon amie!

Pétrolia : Psychologue, que vous avez du poils qui dépasse sur votre cou!

Brad (Avec une voix de fille) : Pour que ça ait l’air plus viril mon enfant!

Pétrolia : Psychologue, que vous avez de la barbe qui commence à pousser!

Brad (Avec une voix de fille) : Pour que j’ai l’air malade mon enfant!

Pétrolia : Psychologue, que vous avez de grandes dents!

Brad (Avec une voix de fille) : C’EST POUR MIEUX TE MANGER MON ENFANT!

Caro : Le grand méchant loup sauta sur La petite mécanicienne rouge et la mangea.

Enfants : Beurk!

Parents : Tu parles d’une pièce pour enfants

Caro : Le chasseur passait par là. Intrigué par les cris, il pesa sur la switch et la switch pesa.

Flavien : Mon dieu

Caro : Le chasseur abattit le grand méchant loup, sauvant ainsi la petite mécanicienne rouge et la psychologue.

Pétrolia : T’es tellement cute, le chasseur!!!

[Elle sauta sur Flavien et l’embrassa.]

Valence : Et si on lisait la lettre et on se servirait du pot de vicks?

Pétrolia et Flavien : OUAIS!!!

Caro : Fin. Morale : Parlez pas aux étrangers poilus peignés sur le côté.

Brad : Eille!

Caro : S’t’une joke!

[ Applaudissements de la foule.]
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MessageSujet: Re: Mai 2005   Mai 2005 EmptyDim 10 Juil à 15:43

Le merveilleux monde de Timé , Glaciale

Tout commença par une belle journée du mois de juillet . L’équipage c’était arrêter sur une minuscule planète recouverte à la grande majorité par un immense lac . Pétrolia et Flavien se bécotait sur le bord de l’eau.

On vois Bob et Brad qui sont caché dans les buissons et les observent .

Brad : C’est terrible , c’est affreux!
Bob : Quoi?
Brad : Et ils se moquent de tout!
Bob : qui?
Brad : L’amour s’amène et nous pauvre pouilleux , ils nous jète tout les deux. (pointe le vaisseau) sous les diamants des étoiles , quel magique univers! Mais dans cette roman-tique atmosphère …(se tourne vers bob en pinçant son nez ) Ça Sent mau-vais dans l’air!!!

L’amour brille sous les étoiles
D,une étrange lumière
La Terre entière
En parfaite harmonie
Vie sa plus belle histoire


Un peu plus loin , Flavien arrête de faire des mamours à Pétrolia. Il regarde le lac .

Flavien : Je voudrais lui dire «je t’aime» ,mais comment lui avouer? Son secret ,ses problèmes ! impossible ! Elle serait trop blessée!

Pétrolia se tourne vers Flavien qui a le visage perdu à l’horizon. Elle pense à son tour .

Pétrolia : Quel lourd secret cache t-il derrière tant de rancœur ? Moi je sais qu’il est se roi en exil qui règne dans mon cœur!***

888

Un peu plus loin , Le capitaine pense à la planète qu’il espère tant … Soudain , il entend un cri . Il se lève subitement et déchire sa veste de capitaine . Sous cette dernière se trouve un gilet bleu avec écris en rouge au milieu un K. Il sort alors un moteur qu’il attache autour de sa taille et le démarre . Voilà que Charles se met à voler. ****

Charles : Je vole je vole ,je brille je brille , le ciel est à moi! L’infinie est bleu ,bleu et bon et doux et merveilleux!!

Il se dirige vers la source du bruit . Un peu plus bas , Bob , Brad , Flavien et Pétrolia aperçoivent le capitaine .

Pétrolia : Est-ce du Kentucky?
Flavien : Est -ce du Ketchup ?
Brad : Est-ce ‘’kelqun’’ qu’on veut pas voir?
Bob : Non! C’est super K-pitaine!
Brad : (sarcastique) j’imagine que c’est vous qui avez fabriqué le costume?
Bob : Oui! Comment vous avez faite pour deviner ?
Brad : bin …Disons que vous avez mal cousu le à un endroit disons très peu négligeable …

Bob regarde et il vois qu’il y a un gros trou dans l’entre jambe du capitaine. Puis , tous entendent encore le cri strident .

Valence : AAAAAAAAH!

On vois Valence qui est pris dans un arbre immense! Elle n’arrive pas à descendre . Tout le monde ce met à paniquer .

Pétrolia : Elle va se casser quelque chose c’est sur!
Flavien : Valence attention!
Bob : AAAH!
Brad : j’ gage vingt piasse qu’elle tombe!

Puis , surgissant de nulle part , le capitaine saisit rapidement Valence par la taille et il l’amène un peu plus haut dans le ciel . Brad donne à bob un 20$ .Valence se blottit dans les bras du capitaine .

Charles : (très sérieux) N’est pas peur. Je contrôle parfaitement tout!

Boumm..boumm…bou..crick

Valence : (inquiète) Euh…c’est normal ?
Chalres : …Spitfire corporation.

Brad en profite pour reprendre le billet de Bob qu’il est certain de gagner .

Sploutch! Le capitaine et Valence atterrissent dans le lac puis le capitaine sors de l’eau avec le corps inanimé de Valence dans ses bras .

Flavien :Est-ce qu’elle va s’en sortir?

Charles : J’pense pas…elle…elle a pogné un flat!

PAM PAM!!

Le capitaine dépose le corps de valence sur le sable et il se met à pleurer . une larme se mi alors à couler de sa joue puis tomba sur la main de Valence . Une lumière magique l’encercla alors qu’elle reprenait miraculeusement vie .***** Plus loin Brad et Bob se battait car aucun d’eux ne savait qui gagnait le pari .

Bob : Elle est vivante!
Brad : Pet-être mais elle est morte avant!
Bob : il est à moi! …Mon précieux!

Valence se mis à battre des paupières. Elle regarda Charles ils s’embrassèrent passionnément .

Flavien : Euh … (gênée ) capitaine j’m’excuse de vous déranger ….mais vous avez …euh …un trou juste sous le…

Valence et Pétrolia s mirent à rire alors que Charles tentait tant bien que mal de cacher se petit défaut de son costume de super K-pitaine .


Le reste de la journée se déroula sans trop de problème. Le soir venu ,ils remontèrent tous à bord .

Charles : tous à vos poste . J’veux qu’on se rende à la prochaine galaxie . (chantant ) C’Est le cycle de la vie!

Tous le regardent croche .

Charles : Oui…bon enfin bref…maudite journée fucké hein?!

Tout le monde se mirent à leur poste respectif et se ils chantèrent tous en cœur :

On met de l’or au ciel , des rayons d’amour , on ne craint plus la nuit car on connais le jour , on met de l’or au ciel de l’or à nos cœur ,des milliers d’étoile pour des vœux de bonheur ******
8888

FIN

-- j'espère que j'vous est mis une toune dans tête? --
*** : le roi lion!! héhé...La réplique de Pétrolia fite pas trop mais le reste j'ttrouve ça trop drôle!
**** : Extrait mélangé de spiderman et de superman
*****: j'crois que tous les films de la princesse de cygnes finissent de même
******: L'avez vous dans la tête?
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MessageSujet: Re: Mai 2005   Mai 2005 EmptyDim 10 Juil à 15:45

Phénomènes naturels ,Lindâ

Dans lequel le lecteur est témoin d’une série d’événements incongrus et de leurs étranges effets sur l’équipage, ainsi que de leur résolution inattendue, le tout ponctué d’insultes, de pleurs, d’inquiétudes, d’une citation de Jules César et de scènes touchantes.


Épisode un : Il pleut, il pleut bergère.

Lorsqu’il sentit la première goutte, Brad, profondément endormi, ne réagit même pas. Il faisait un rêve magnifique dans lequel, couvert d’or et de diamant, il régnait en despote sur la Terre. La deuxième goutte tomba sur son front, glissa le long de son sourcil et finit sa course sur sa joue. La troisième lui tomba dans l’œil. Brad commença à s’agiter dans son sommeil. Quelque chose n’allait pas.

Il se retourna, cherchant à agripper sa couverture, ne la trouvant pas. C’est à ce moment que la quatrième goutte tomba, atterrissant en plein sur son nez. Il ouvrit les yeux.

Comme s’il n’attendait que ça, le déluge commença. Trempé jusqu’aux os en un instant, Brad se jeta hors de son lit.

-Les gars, Petrolia, réveillez-vous !

Un ronflement sonore fut la seule réponse qu’il obtint.

-Les gars ! Petrolia !

Un murmure de voix courroucées lui apprit qu’il était en train de capter leur attention.

-Y’est passé minuit, voulez-vous ben me dire c’qui a ? grogna Flavien.

-Y pleut dans mon lit !

Pas de réponse. Il aurait aussi bien pu leur dire qu’il avait perdu un de ses cheveux qu’il aurait suscité autant d’intérêt.

-C’est pas une blague, il pleut dans mon lit.

-Vous rêvez tout haut. Retournez-vous coucher pis sacrez-nous donc la paix, dit Petrolia, sans même ouvrir les yeux.

-J’rêve pas. Il tombe de la pluie dedans mon lit pis je vous jure que c’est pas des farces. Regardez, je suis tout trempe.

Sentant qu’il n’aurait pas la paix tant qu’il n’aurait pas fait quelque chose, Flavien se leva avec l’intention de 1) faire taire Brad et 2) employer la force s’il le fallait. Mais alors qu’il se frottait déjà le poing en prévision de cette noble action, il dut constater que le scientifique n’avait pas rêvé.

Il pleuvait bel et bien dans le lit de Brad.

***

-Depuis combien de temps est-ce qu’il pleut maintenant ? demanda Charles.

-Six heures, répondit Flavien en réprimant un bâillement.

-Et les analyses n’ont rien donné ?

-Rien, capitaine, dit Brad en consultant un épais dossier qu’il tenait à la main. Ni les analyses d’eau, ni le spectromètre, ni le champ chromatographique, ni le...

-Ça va, on a compris, l’interrompit le capitaine. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

-On met une chaudière ? suggéra Bob.

Le capitaine ne répondit pas tout de suite.

-Vous savez que ce n’est pas une mauvaise idée ? finit-il par dire.

***

La journée s’écoula paisiblement. N’eût été de l’étrange phénomène dans la cabine de repos, rien n’aurait pu se faire démarquer cette journée somme toute ordinaire.

Personne ne s’en faisait d’ailleurs outre mesure. Après tout, quand on voyage dans l’espace, il ne faut pas s’étonner si de temps en temps on rencontre un phénomène inexplicable.

Brad en fut simplement quitte pour dormir sur le plancher.


Épisode deux : Le gazon est toujours plus vert dans la cours du voisin.


Valence avait passé une partie de la soirée dans les quartiers de Charles à jouer à la dame de pique* avec lui. Finalement, un peu après minuit, elle décida d’aller se coucher. Une dure journée l’attendait le lendemain : elle avait une double séance de thérapie prévue avec Brad.

Lorsque la porte de la cabine s’ouvrit devant elle, Valence figea.

-Charles ? fit-elle.

-Oui mon poussin ?

-Est-ce qu’on a emmené une tondeuse à bord du vaisseau ?

-J’sais pas mon poussin. Pourquoi ?

-Regarde.

Charles leva les yeux du paquet de cartes qu’il était en train de classer. Le sol du corridor était couvert d’herbe verdoyante. Quelques pissenlits brillaient ici et là, comme de petits soleils de joyeuse mauvaise herbe.

Le paquet de cartes tomba des mains de Charles.

***

-D’abord la pluie, ensuite le gâzon qui couvre pratiquement tous les planchers du vaisseau. Brad, vous allez me dire ce qui se passe ! tonna Charles.

-Pourquoi vous me dites ça comme si j’avais quelque chose à y voir ? geignit Brad.

Tout l’équipage était réuni dans la salle de commandement pour une réunion spéciale. Aux mots du capitaine, tous les regards s’étaient tournés vers Brad.

-En plus, j’haïs ça, moi, l’gazon. En fait, j’haïs tout ce qui est vert, bon, ajouta le scientifique.

-Un petit peu d’eau, ça va, mais un tapis de gazon mur à mur, là ça marche pas. Il faut qu’on trouve une solution, dit Charles d’un ton qu’il voulait impératif.

Le silence se fit. Personne ne savait quoi répondre.

***

Même s’il n’avait rien à voir avec tout ça, ce fut à Brad qu’incomba la tâche de tondre le gazon.

-On sait peut-être pas d’où ça vient, mais au moins, notre gâzon va être beau, lui avait dit Charles.

Brad aurait pu jurer que le capitaine était en train de se moquer de lui. Il avait eu beau rechigner, il n’avait pas eu le choix de se plier à l’ordre du capitaine.

-Maudite verdure ! avait-il murmuré avant de se mettre à la tâche.

Il finit vers six heures du soir, juste à temps pour le souper. Lorsqu’il s’assit à table, il avait l’air exténué.

-Qu’est-ce qu’on mange ? demanda-t-il.

-J’ai fait de la pizza aux fines herbes, dit Bob.

-Parlez-moi pas d’herbe ! s’écria Brad, sous les éclats de rire de tous.

L’équipage du Romano Fafard avait beau rire, ses membres n’en demeuraient pas moins extrêmement inquiets Tant qu’on aurait pas identifié la cause de ces étranges perturbations, tout le monde restait sur leurs gardes.


Épisode trois : La racine de vie.


La pizza aux fines herbes de Bob était délicieuse, mais les épices qu’il avait utilisé pour l’assaisonner donnaient soif. Petrolia avait bu trois grands verres d’eau au souper. Aussi ne fut-elle pas surprise d’être réveillée en pleine nuit par une envie pressante.

Lorsqu’elle revint de la salle de bain, pieds nus dans le gazon, elle trébucha contre quelque chose. Elle tomba en poussant un cri. Aussitôt, Flavien se réveilla.

-Petrolia, es-tu correcte ? demanda-t-il, inquiet.

-Oui, oui, ça va...

Flavien se leva en vitesse et alluma la lumière. Ce qu’il vit le stupéfia.

Un arbre avait poussé en plein milieu de la pièce. Petrolia s’était prise le pied dans l’une de ses racines.

-C’était pas là avant ! s’exclama Petrolia en se relevant, aidée de Flavien.

-Ben j’pense qu’on l’aurait remarqué, répondit Flavien.

-Non, non, je veux dire que c’était pas là quand je me suis levée pour aller aux toilettes, mais que ça y était quand je suis revenue.

Flavien jeta un coup d’œil à sa montre. Minuit et deux.

Bob et Brad s’étaient tous les deux réveillés et contemplaient l’arbre, bouches bées.

-J’pense que je comprends ce qui se passe, dit Flavien. En tout cas, un peu.

-Tant mieux, parce que moi je suis tout perdu, dit Bob.

***

-À minuit pile, chaque soir, un nouveau phénomène naturel fait son apparition, expliqua Flavien à l’équipage réuni autour de l’arbre.

L’arbre avait une belle écorce tirant sur le bourgogne. Ses feuilles étaient vert sombre et contrastaient harmonieusement avec l’étrange couleur de son écorce. Son tronc était large comme celui d’un arbre centenaire, mais il n’était pas très haut, à peine six pieds cinq des racines à la cime. Il ressemblait à un mélange d’érable et de saule pleureur. Personne à bord n’en avait jamais vu de semblable.

-De la pluie, du gâzon, un arbre, marmonna Charles. Le Romano Fafard est en train de tourner en biodôme volant !

-C’est de toute évidence un phénomène extra-terrestre, intervint Serge.

-J’aimerais bien lui dire deux mots à l’extra-terrestre qui s’imagine qu’il peut transformer mon vaisseau en parc récréo-touristique ! grogna Charles.

-Mais là, qu’est-ce qu’on fait en attendant ? demanda Petrolia.

-Ben euh... Ah pis merde ! Je l’sais pas ! s’écria Charles, frustré.

-On pourrait peut-être couper l’arbre ? suggéra Brad. J’ai justement une tronçonneuse qui est en train de se rouiller et qui...

Il ne finit jamais sa phrase. Une des branches de l’arbre venait de lui donner une spectaculaire gifle. Brad se retrouva par terre, une marque rouge sur la joue.

-Mauvaise idée, dit sobrement Valence, tandis que Flavien et Bob devaient se retenir pour ne pas éclater de rire.


Épisode quatre : V’là l’bon vent...


Des analyses furent faites, mais comme pour la pluie dans le lit de Brad et le gazon sur les planchers du vaisseau, celles-ci ne donnèrent rien.

Rien de rien de rien.

La journée s’écoula paisiblement. Le seul incident notable fut Brad qui s’avéra souffrir de rhume des foins suite aux bouleversements qui perturbaient le vaisseau.

À l’heure du couvre-feu, toutefois, Charles ordonna à tout le monde de se réunir dans la salle de commandement.

-Puisque ces nouveaux phénomène surgissent chaque soir à minuit, ce soir nous allons nous efforcer de rester éveillés. Peut-être qu’à minuit pile nous allons être témoins de quelque chose qui nous donnera une indication sur l’origine de ces phénomènes...

-Est-ce que je peux me faire un sandwich jambon bœuf poulet double mayonnaise avec des pogos pour passer le temps ? demanda Bob.

-Oui, dit le capitaine. Mais gardez malgré tout un œil ouvert

-Juste un ?

Devant l’air courroucé du capitaine, Valence s’approcha de Bob et lui dit à voix basse : « C’est juste une expression, Bob ».

-Ah bon...

À minuit tapant tout le monde était bien éveillé, s’attendant à voir Dieu seul savait quoi pousser devant eux. Rien ne se produisit. À minuit et trois, le capitaine se tourna vers Flavien.

-On dirait que ça marche pas fort fort, votre théorie.

-Euh... bafouilla Flavien.

Quelque chose attira alors l’attention de l’officier en second.

-Entendez-vous ? dit-il.

-Entendre quoi ? demanda Bob.

-Le vent ! J’entends du vent !

Au moment où Flavien prononçait ces mots, une rafale de vent arracha la porte de la salle de commandement qui alla voler contre le téléfax. Aussitôt une vision d’horreur s’offrit aux yeux ébahis de l’équipage : une tornade se dirigeait droit vers eux.

-Tout le monde s’abrite quelque part ! Vite ! ordonna le capitaine en se plaçant d’instinct devant Valence, lui faisait un bouclier de son corps.

Puis ce fut un enfer tourbillonnant. On aurait demandé à l’équipage de dire où se trouvait le haut et où se trouvait le bas que personne n’aurait su quoi répondre.

Enfin la tornade rebroussa chemin et s’en alla poursuivre ses ravages dans les autres pièces du vaisseau, laissant un peu de répit aux occupants de la salle de commandement.

-Es-tu correct ?

-T’es pas blessée ?

-Ma tête ! Me suis cogné la tête !

-Môman ! Viens m’chercher !

-Oh mon Dieu !

Le capitaine réussit à imposer le silence. La salle de commandement était dans un état indescriptible.

-Qu’est-ce qu’on fait maintenant, Charles ? demanda Valence.

Charles ne répondit pas tout de suite.

-Du ménage, finit-il par dire, après un long soupir découragé.

La tornade avait tout mis sens dessus dessous mais avait fait peu de réels dégâts, à part quelques avaries mineures ici et là, rapidement réparées par Bob, Flavien et Petrolia. Lorsqu’on lui avait demandé de leur donner un coup de main, Brad avait refusé. Après la tornade, il s’était roulé en petite boule sur son tapis, au pied de son lit, Mussolini dans les bras.

-Ça sert à rien, avait-il gémi. On va tout remettre en place pis ce soir, qu’est-ce qui va arriver, hein ? Un raz-de-marée, un ouragan ou une invasion de sauterelles, pis tout va être à refaire.

Sur ce, il avait éclaté en sanglots. L’arbre de la cabine de repos avait alors étendu une de ses branches et avait flatté doucement la tête de Brad pour le consoler un peu. Brad s’était sauvé en courant et s’était alors réfugié dans la salle de commandement, Mussolini toujours serré dans ses bras, pleurant de plus belle.

L’équipage avait donc fait le ménage sans lui. Serge avait tenté de déterminer la cause de cette tornade, mais comme pour la pluie dans le lit de Brad, qui n’avait toujours pas cessé, le gazon et l’arbre de la cabine de repos, il n’avait pas pu trouver une explication satisfaisante.


Épisode cinq : Câlinours.


À minuit, ce fut un équipage harassé qui vint rejoindre Brad dans la salle de commandement. Brad tenait toujours Mussolini serré contre lui, mais au moins il ne pleurait plus.

Ils étaient tous inquiets, si inquiets que Bob ne parvint pas à avaler la douzaine de pogos au ketchup et sauce piquante qu’il s’était préparée comme collation.

Minuit passa. Minuit et une, minuit et deux, minuit et trois... rien.

-All right ! C’est fini ! dit Petrolia lorsque les chiffres 12 :05 s’affichèrent sur sa montre.

-Ne nous réjouissons pas trop vite, dit alors Charles. On ne sait jamais ce que cette, euh... ce... enfin, ce que ceux qui sont responsables de, euh... Comme disait le grand Jules César, c’est pas fini tant que la Zamboni est pas passée...

-Capitaine, au secours ! dit Brad d’un ton paniqué.

-Ben là, c’est Jules César qui a dit ça, pas moi ! dit Charles, indigné. À part de ça, Brad Spitf... Oh mon Dieu !

Brad tenait toujours Mussolini dans ses mains, mais cette fois-ci il le tenait à bout de bras, le plus loin possible de son corps.

Et pour cause : le Mussolini qu’il tenait dans ses bras n’était plus le petit ourson en peluche tout mignon qui lui avait tenu compagnie tout au long de sa malheureuse enfance. C’était maintenant un vrai ourson bien vivant qui s’agitait joyeusement entre les mains de Brad. Une cicatrice blanche était visible sur son ventre, là où Brad avait recousu son toutou éventré par le capitaine avant d’être déporté.

-Y’est-tu cute ! s’exclama Petrolia.

-ARGH ! fit Brad qui laissa tomber l’ourson par terre. Petrolia se précipita pour vers le petit animal et le serra dans ses bras en le caressant doucement.

-Vous auriez pu lui faire mal, espèce de sans cœur ! s’écria-t-elle, furieuse.

Brad ne lui répondit pas. Il était trop occupé à fondre en larmes. Flavien et Valence s’approchèrent de Petrolia en faisant des guili-guili au petit animal.

-J’espère juste que sa mère est pas dans les parages... dit Charles, inquiet.

***

Serge fit des prélèvements d’ADN à l’ourson et les analysa avec attention. Lorsqu’il voulut faire part de ses résultats au capitaine, celui-ci l’interrompit.

-Laissez-moi deviner : vous n’avez rien trouvé ?

-Rien, mon capitaine.

-Et... la mère ?

-Pas de trace d’un autre animal à bord, capitaine, dit Serge. L’ourson est tout seul.

-De la pluie, du gâzon, un arbre, une tornade pis un bébé ours. Quel peut bien être le rapport entre ces cinq choses ? demanda Charles.

-Ce sont tous des phénomènes reliés à la nature, dit Serge. La vie animale, la vie végétale, le climat. Tous des phénomènes naturels.

-Oui. Bien espérons juste que les prédictions de Brad ne se réaliseront pas et qu’on se retrouva pas submergés par un raz-de-marée...
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MessageSujet: Re: Mai 2005   Mai 2005 EmptyDim 10 Juil à 15:45

Épisode six : Le jour et la nuit.


Ce soir-là, tous se réunirent de nouveau dans la salle de commandement. Même Mussolini, le nouveau protégé de Petrolia, y était. Brad se tenait le plus loin possible de son ex-ourson en peluche, qui pour l’instant, inconscient du drame qui s’apprêtait peut-être à se jouer, dormait paisiblement aux pieds de sa belle protectrice.

À minuit pile, les lumières commencèrent à baisser dans la salle de commandement. Ce fut imperceptible au début, mais bientôt, l’éclairage devint si tamisé qu’on avait peine à y voir à dix pieds.

-Non ! Pas la noirceur ! Pitiééééé ! gémit Brad.

-C’est correct, dit Flavien, y’a une lampe de poche cachée dans le radar.

Le second officier alla chercher sa lampe de poche et l’alluma. À sa grande surprise, la lumière qui en jaillit était tout aussi faible que celles de la salle de commandement. Brad le regarda d’un air de reproche, mais ne dit rien.

-OK, ça a l’air qu’on va devoir se passer de lampe de poche, dit Flavien, penaud.

Bientôt, l’obscurité fut à son comble. Même les lumières qui clignotaient habituellement sur les consoles des ordinateurs de la salle de commandement s’étaient éteintes.

L’obscurité totale régnait depuis environ une minute lorsque Petrolia brisa le silence qui s’était installé.

-Regardez !

Une faible lueur venait d’apparaître devant eux. Cette lueur semblait sortir tout droit du plancher, augmentant lentement en intensité sous les yeux de l’équipage fasciné.

La lueur était légèrement rosée, tirant à la fois sur le jaune, le rouge, l’orange et le violet. Bientôt, une ligne aux couleurs chatoyantes apparut au-dessus de la lueur, faisant penser à un filet de nuage éclairé par un lever de soleil.

Et c’était exactement ça. L’équipage du Romano Fafard avait été convié à assister au plus magnifique lever de soleil de leur vie.

Le spectacle fut bref mais magnifique. Et lorsque le soleil disparut et que les lumières du vaisseau se rallumèrent, un petit pincement leur serra le cœur. Ils venaient tous de vivre un moment magique.

-Mes amis, dit alors Charles, ému, peu importe ce qui pourrait nous arriver, n’oubliez jamais ce qu’on vient de voir, ici même sur ce vaisseau. Si un jour la vie vous paraît obscure, rappelez-vous ce magnifique et unique spectacle auquel vous avez assisté aujourd’hui, entouré ce ceux qui vous aiment. Moi je ne l’oublierai jamais.

-Oh Charles ! s’écria Valence en saisissant la main de Charles, un larme brillant au coin de l’oeil.

***

Cette fois-ci, Serge n’avait même pas fait d’analyses. À quoi bon d’ailleurs, puisqu’il était certain de ne rien trouver ? De toute façon, cette fois-ci, l’équipage du Romano Fafard n’avait plus peur. Peu importe ce qui avait causé ces phénomènes inexpliqués, cela ne devait pas être si mauvais ou si dangereux puisque cela leur avait permis d’assister à cette aube magnifique.


Épisode sept : La tête dans les nuages.


Malgré la beauté du spectacle de la veille, à minuit ce soir-là, les membres d’équipage ne pouvaient faire taire une certaine appréhension. Ils ne pouvaient s’empêcher de se demander ce que cette nouvelle journée leur réservait.

À minuit, ils avaient les yeux fixés leurs montres. Minuit et cinq, minuit et dix, minuit et quart, rien.

-Peut-être que c’est fini ? dit Brad avec espoir.

-Attendons encore un peu avant de crier victoire, dit le capitaine. On ne sait jamais.

-Vous trouvez pas qu’il fait froid ici, tout à coup ? demanda Petrolia.

-Heille, maintenant que tu l’dis, c’est vrai qu’y fait froid, répondit Valence.

-La température a baissé d’exactement 3,5 degrés depuis les quinze dernières minutes, les informa Serge.

-Oh non, ils veulent nous faire mourir de froid ! s’écria Brad, toujours prêt à voir les choses de leur côté le plus sombre.

-Je pense plutôt que c’est dû à ce brouillard qui commence à s’élever autour de nous, dit Serge.

-Brouillard ?

En effet, l’air commençait à s’épaissir autour d’eux.

-Vous êtes sûr que c’est pas de la fumée toxique ? demanda le capitaine.

-Affirmatif. C’est bel et bien du brouillard, composé uniquement de vapeur d’eau.

En peu de temps, le brouillard devint tel que les membres d’équipage avaient de la misère à se voir l’un l’autre.

-Et quand est-ce que ça va se dissiper ? demanda Charles.

-Je l’ignore. Si ça se dissipe, bien sûr, ajouta Serge.

-Si ça se dissipe ?

-Oui. Le brouillard n’est pas un phénomène éphémère comme un lever de soleil ou une tornade. Après tous, les autres phénomènes étranges des derniers jours sont toujours présents. À Londres et dans certaines îles du Pacifique, les brouillards peuvent durer des journées entières. Peut-être que ce sera également le cas pour nous.

-On n’est pas sur une île du Pacifique, à ce que je sache ! s’exclama Charles, peu satisfait des explications de Serge.

-Mais en attendant, qu’est-ce qu’on fait ? demanda Valence d’un ton calme, question de calmer un peu Charles que les événements des derniers jours avaient rendu plutôt nerveux.

-On fait comme d’habitude, dit Charles.

Sur ces mots, il se retourna et quitta la salle de commandement. Ou plutôt, il voulut quitter la salle de commandement. Mais alors qu’il s’en allait, il se cogna durement le genou contre la table.

-Aie !

-Ça va, Charles ?

-Oui, oui, Valence, ça va, dit-il d’un ton qui indiquait clairement que ça n’allait pas.

***

-J’ai une dame de cœur, dit Flavien.

-Et moi, j’ai une dame de pique, répondit Bob.

-Je gagne ! s’écria Flavien.

-Pas du tout, rétorqua Brad, puisque j’ai un roi de carreau. Je vous bats tous les deux.

-Ça se peut pas ! s’exclama Flavien. Vous avez déjà joué le roi de carreau tantôt !

-C’était pas un roi de carreau, c’était un trois de cœur.

-Je l’ai vu !

-Vous pouvez pas l’avoir vu, le brouillard est trop épais. Comme vous, d’ailleurs, fit Brad, méprisant.

-Heille, ça va faire, le deux d’pique ! dit Bob, volant au secours de son ami.

-Vous l’primate, on vous a pas sonné !

Une claque retentit.

-Ayoye ! Qu’est-ce qui te prends, Bob ? demanda Flavien, indigné.

-S’cuse-moi, j’visais Brad.

-Gnan gnan, même pas capable de toucher la bonne personne ! se moqua Brad.

Une autre claque retentit.

-Heille !

-Là je vous ai eu, l’échalote ! s’écria Bob.

-Ah ouain ?

En une seconde, Bob et Flavien se jetèrent sur Brad. Normalement, le scientifique n’aurait eu aucune chance, mais dans le brouillard, il réussit à leur échapper. Tandis que Bob et Flavien se battaient ensemble, chacun de leur côté persuadé d’être en train de fesser sur Brad, le scientifique en profitait pour se sauver discrètement. Il n’alla pas tellement loin, puisqu’il fonça directement sur le capitaine, qui venait d’entrer dans la pièce.

-Tiens, tiens, où est-ce que vous vous en alliez comme ça ? demanda Charles.

-J’allais juste me promener un peu...

-Y’est là ! s’écrièrent Bob et Flavien en se rendant compte que leur proie venait de leur échapper.

-Revenez ici sale tricheur ! exigea Bob.

-Mes amis... fit Brad.

-Allons, je sais que c’est l’fun de fesser sur Brad, mais on a des choses plus importantes à faire. Serge et moi on a besoin d’aide pour installer des balises tout au long des couloirs du vaisseau pour éviter que l’on se perde dans le Romano Fafard. Venez !

-Oui capitaine.

Flavien et Bob suivirent leur capitaine. Dans le brouillard, Brad ne sut jamais lequel des deux lui asséna au passage un coup de pied au tibia.

Épisode huit : Administration publique pour les nuls.


À minuit, tout le monde avait plus ou moins réussi à trouver son chemin jusqu’à la salle de commandement, ce qui s’était avéré assez compliqué, même avec les balises installées par l’équipage.

-Tout le est là ? demanda Charles.

Il compta le nombre de réponse qu’il obtint. Tout le monde y était, même Mussolini qui manifesta sa présence par un petit grognement.

-C’est maintenant qu’on va voir si le brouillard va...

Charles n’eut même pas le temps de finir sa phrase que le brouillard avait disparu, comme par enchantement.

-Wow ! s’exclama Bob, ça été vite !

-Mussolini ! s’écria Petrolia.

-Qu’est-ce qui se passe ? demanda Flavien.

-Y bouge plus, y’est... y’est mort...

-Il est redevenu un ourson en peluche, dit Brad, reconnaissant son toutou familier entre les bras de Petrolia.

-Oh... fit-elle, la voix émue et les yeux pleins d’eau. Pôvre lui...

-Redonnez-moi mon toutou ! exigea Brad.

Petrolia regarda une dernière fois le petit ourson maintenant sans vie et le redonna à Brad avec tristesse. Flavien s’approcha de la jeune femme et la serra dans ses bras pour la consoler.

-Le gazon a disparu, fit remarquer Valence.

-La cabine de repos ! s’écria Charles en s’élançant hors de la salle de commandement.

L’arbre qui y avait poussé n’y était plus et la pluie avait cessé dans le lit de Brad. Tout était rentré dans l’ordre.

-C’est fini ! C’est enfin fini ! dit Charles, soulagé.

-En êtes-vous certain ? demanda Flavien

-Cette fois, j’en suis certain. Mais j’aimerait bien savoir ce qui a causé tout ça.

-Je suppose qu’on ne le saura jamais, dit Valence.

***
Deux semaines s’écoulèrent paisiblement. L’équipage poursuivit ses explorations, Bob fit cinq indigestions et Brad remarqua une légère hausse de la moyenne de claques sur la yeule qu’il recevait quotidiennement. Bref, la vie suivait son cours.

Jusqu’au jour où Flavien intercepta un signal sur son radar.

-Qu’est-ce que c’est ? demanda le capitaine.

-C’est le service postal de la Galaxie du chien qui pue. Ils disent qu’ils ont un colis pour nous.

-La galaxie du chien qui pue. C’est la galaxie qu’on a traversée il y a deux semaines, quand... vous savez, quand...

Charles n’osait pas mentionner les étranges phénomènes qui les avaient affectés.

-Ils veulent savoir s’ils peuvent nous le téléfaxer, dit Flavien.

-Oui, oui, allez-y. J’me demande bien ce qu’ils peuvent nous vouloir.

Deux minutes plus tard un petit colis emballé dans du papier brun faisait son apparition sur la plate-forme du téléfax, sous les yeux attentifs de l’équipage intrigué.

-Y’a kek chose d’écrit sur la boîte, dit Charles. C’est en alien. Serge, pouvez-vous le traduire ?

-Certainement. C’est écrit : « À l’attention du capitaine Charles Patenaude du Romano Fafard ou à l’occupant. Faire suivre en cas de déménagement. Contenu promotionnel. »

-De la pub, fit Charles, déçu.

-Ouvre-le donc, Charles, y’ont peut-être des spéciaux intéressants, dit Valence.

Charles ouvrit le paquet et de nombreux dépliants en tombèrent.

-Des pamphlets, dit-il. Tiens, y’a aussi une lettre. Serge, lisez-la s’il vous plaît.

-Bien capitaine. C’est écrit :

« Madame, Monsieur,

C’est avec plaisir que le gouvernement de la planète Niouff, dans le cadre de son programme de familiarisation aux ressources naturelles du ministère de l’Environnement, des Pêches (excluant la pêche en eaux douces) et de l’Agriculture, conjointement avec le ministère de l’Éducation, de l’Enfance, de l’Adolescence, des Garderies et de la Famille, vous convie à la Semaine de sensibilisation galactique à la nature.

Ne manquez pas les nombreuses activités qui vous seront offertes à vous et à votre équipage. Vous trouverez ci-joint de l’information sur ces activités rédigées dans chacune des 18 langues officielles. Nous sommes convaincus que vous ne voudrez pas manquer notre célèbre Festival de phénomènes naturels aléatoires auto-générés qui se déroule chaque année pendant la troisième semaine du mois de Plouffe. Si toutefois vous n’étiez pas intéressé à prendre part à ce Festival, vous pouvez nous contacter sans frais au 1-800-ÇA-M’INTÉRESSE-PAS-VOUS-POUVEZ-ALLER-CHEZ-L’YIABLE.

Veuillez noter qu’en raison de la grève des postes, vous pourriez recevoir cet envoi avec un peu de retard.

Signé : Loulouze de St-Grouëk, assistante de la sous-ministre adjointe du ministère de l’Environnement, des Pêches (excluant la pêche en eaux douces) et de l’Agriculture.

Cet événement est commandité par Groupactif. Groupactif, vous voulez payez sous la table pour obtenir de la visibilité, on a la solution pour vous. »

-C’était donc ça, grogna Charles. Maudits programmes gouvernementaux !

-FIN-
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MessageSujet: Re: Mai 2005   Mai 2005 EmptyDim 10 Juil à 15:46

LA GRÈVE ,A

Dans l’insouciance la plus profonde, il y avait une planète prête à fondre. Ah pis fudge! Je fait pas de rime! Dans quelque part dans l’univers il y a une planète sur le bord de fondre. Était-ce à cause des 97 million soleil qui l’entourait? Non! Était-ce parce que le centre de la planète était fait de glace? Même pas… bon sa devait pas aidé là c’est sur! La raison était simple. C’était à cause des pluies de goudron. Une pluie par mois et votre disparaît en moins de 25 an. Garantie ou argent remis. C’est sur cette planète, que deux heure plus tôt, l’équipage du romano fafard avait débarqué dans le but de trouver du K3WS. Demandez moi pas c’est quoi, je le sais pas. Même eux ne le savent pas. « pourquoi le cherche-t-il de bord? » me demanderai vous. « Son dont ben épais » rajouterons les plus frustré Ben là, si vous êtes pas content changez dont de topic! Je vous est rien demandé! Bon… vous avez tous fermé là page? Parce que ceux qui reste, vous lisez l’histoire pis si vous me passez le moindre commentaire négatif, je vous crucifix! Vivant à part de sa!

Bon comme je disais, l’équipage était descendu sur la planète pour trouver du K3WS mais ils ignoraient totalement c’était quoi. Ils étaient divisé en deux groupes. Flavien Bob et Pétrolia du côté gauche et Charles, Valence, Brad et Serge option 4637 dans le coin droite

Flavien : auteure… c’est que Serge3 à juste 1001 options.
Auteure : C’est moi l’auteure c’est donc moi qui choisit le nombre d’option de Serge.
Brad : vous seriez pas dans votre semaine?
Auteure : (Claque des doigts( Alors, je l’envois tout de suite le déluge ou non?

Bon… donc, il… qui est-ce qui vient de bailler?

Lecteur : s’cuse là… je suis fatigué.
Auteure : ben dort dont ailleurs que sur mon histoire!
Capitaine : (à l’auteure) Hey wô là! Ça va faire! Je commence à en avoir assez de ton caractère, l’auteure. Je décide de partir le SPFM sois le syndicat des personnage de fan fiction maltraité. (au autre) Vous embarquez avec moi?
Lecteur et personnage(sauf bob et Charles) : ouais!!
Bob : il y a à manger?
Charles : Bien sur!
Bob : Alors j’embarque.
Pétrolia : Ta l’air fine là l’auteure hein?
Auteure : on va voir qui est-ce quoi va avoir l’air fin dans une heure!
Brad : Je pense pas moi. Selon l’article 2000 des normes de la fan fiction, en cas de grève tout pouvoir de l’auteur disparaît jusqu’à là fin.
Valence : bon! Réunion secrète dans le building jaune serein super subtile là-bas.
Flavien : ouais bonne idée! L’auteure nous trouveras jamais, il se confond super bien dans le paysage noir!
Charles : allons-y mes amis























Dézoler mait caumeh ses une réugnion sekraites, la seule mannier que nous avon trouver d’Héloienier l’hauteur ses de parler eskimeaux, mongolle é arrabbeh tou ten parlant dans dé chambres ipère izoléh et donc, L ne peux rien entandre…. Et donc rien retrenscrire. Désolé

Charle, Valansse, Bradde, Serge3, Flavien, Baube et Pétrolia.

P.S : désolé pour les fautes mais nous avons pigé au hasard les rôles dans le syndicat et c’est Bob le secrétaire. Brad.












Valence : La réunion secrète est finie!
Lecteur : pourquoi il y a plus de narration?
Auteure : C’est moi qui fait la narration et je suis en grève.
Lecteur : Ah…
Brad : je mets deux As!
Flavien : Crosseur!
Brad : tu ramasses la pile!
Valence : je suis certaine qu’il ment!
Flavien : ouais moi avec!
Bob : AAAHHH J’ai l’équivalant de 8 paquet sur 10!!!
Charles : sois chanceux de pas toute les avoir on t’as laissé tricher
Lecteur : Capitaine vous voyez plus les autre?
Charles Grève!
Lecteur : ah… Qu’est-ce que vous faites là?
Pétrolia : on joue au carte.
Lecteur : Vous négociez pas?
Serge : on attend un négociateur.
Lecteur : Claude Poirier?
Valence : non, il est pris avec une prise d’otage.
Lecteur : C’est qui d’abord?
Valence : elle s’appel Sunny!
Lecteur : Baudelaire?
Charles : non… elle était occupée elle itou.
Lecteur : je peux embarquer dans votre jeu?
Serge : ouais on voulait justement commencer une partie de Trou de cul! Embarque.
Charles : bon c’est Flavien qui décide les rôles!
Flavien : ok… Charles, président, Valence la vice, Bobo le secrétaire…
Brad : comme si il avait pas faite assez de faute tout à l’heure
Flavien : Pétrolia tu fais la jardinière, le lecteur tu fais le doorman, Serge le garde du corps, je fais le cuisinier et Brad est trou de cul.
Brad : heeeeeeeeeeeeeeeey!!!
Pétrolia : très bon choix Flavien!
Charles : On commence. Faut échanger nos cartes là. Heu… qui échange avec qui?
Auteure :Tsss Gang d’innocent.
Voix : Non, auteure!
Tous( se retournant) : Sunny!!!
Sunny : c’est moi.
Flavien : bon bien finit les problème avec les cartes.
Sunny : on m’a dit que vous étiez en grève?
Charles : c’est sa.
Sunny : c’est le remplaçant de votre auteur habituel
Flavien : ouais ses sa! D’habitude son deux pis son super sympathique mais là ils sont partie en Guadeloupe et on est prise avec elle là, qui se prend pour la reine du monde… pis qui fait plein de faute dans c’est transcription.
Auteure(qui c’est réveillé) : Heeeeeeeeeeey!!!
Sunny (pointe le lecteur) : et lui, c’est qui? Un nouveau personnage?
Lecteur : non moi je suis le représentant des lecteurs de fan fiction. Elle nous crie après quand on baille ou qu’on passe des commentaire.
Auteure : Même pas vrai! C’est un menteur!
Lecteur : c’est ici une transcription de l’histoire, lisez par vous même.
Sunny : J’aime Annie, je ne peux plus vivre sans elle…
Lecteur : mauvaise lettre… désolé
Sunny : le classique de la série. Fallait t’en attendre.
Lecteur(sortant un paquet de feuille rose) : O.K c’est sa!
Sunny : super couleur de papier.
Lecteur : ouais ben J’était sur l’ordinateur de ma sœur alors…
Sunny(lisant) : na ma nan nanan na ma nan nanan na ma na nanan
Sunny (finissant de lire) : vous êtes au courrant qu’elle pourrait être emprisonnée?
Charles : pour vrai?
Sunny : mais bien sur ceci est contre les lois des personnages de Fan fiction. C’est passible qu’un minimum de 4 ans de pénitencier à lire des roman Arlequin
Auteure : bon ben moi j’ai une brasser de lavage à finir de plier.
Voix : wô menute! Qu’est-ce qui se passe ici?
Serge : C’est un des deux vrais Auteur! Celui qui ressemble full gros à Flavien!!!
Claude : c’est Claude mon nom.
Serge : Bon ok, AAAH c’est Claude!
Claude : Qu’est-ce qu.il se passe ici? Moi et Pierre-yves on rentre d’un voyage d’affaire très important et on reçois un message sur notre répondeur nous dire que vous êtes en grève… avec une négociatrice?
Flavien (pointant l’auteure) : C’est elle! Elle respecte pas les droit des personnages de fan fiction !
Auteure (pointant le lecteur) c’est eux qui m’on insulté!
Lecteur(pointant l’Auteur) C’est elle qui nous criait après.
Auteure : ricochet vers flavien!
Flavien : ricochet vers le Capitaine
Capitaine : miroir!
Flavien : miroir!
Capitaine : ricochet Bob!
Bob : Ricochet Lecteur!
Lecteur : miroir!
Bob : miroir!
Lecteur : ricochet Auteur!
Claude : c’est tu bientôt finit?
Auteure : Miroir lecteur! Ah, ah j’ai gagné.
Sunny : hum-hum
Auteure : ouais bon…
Claude : en tant qu’auteur régulier je condamne Auteure remplaçante à une peine de 60 mois de prison entourer de kangourous mauve et de panda verte carnivore.
Auteure : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH!!!!!!
Tous(sauf l’auteure) : gadou-doud-ou pousse l’ananas et mou le café, agadou-dou-dou pousse l’ananas et moue le café, tape la pomme, tape la poire!
Claude : pour fêter sa on pitch des roches dans face à Brad!
Tous(sauf auteur et Claude) : ouiii!!!
Flavien : Brad se sauve!!!!!

Tous partent à courir après et l’auteure finit en prison.

THE END!
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MessageSujet: Re: Mai 2005   Mai 2005 EmptyDim 10 Juil à 15:48

Cauchemar sur le Romano Fafard, D-A

13 novembre 2045, 18 h, Romano Fafard, corridor C. Comme à son habitude, le capitaine avait décidé de réfléchir à quelques questions primordiales liées à la mission en prenant une petite marche dans son cher vaisseau, mais voilà que l’heure du souper approchait et que Bob ne se manifestait pas... Que se passait-il? Joseph Charles Grégoire Richer Patenaude Premier se frottait allègrement le nez en se demandant comment résoudre cet épineux problème, quand tout à coup, il entendit des cris déchirants provenant de la pièce à sa droite.

Brad [hors champ] -- AAAAAAAAAAAAAAAHHH!!

En temps normal, ces cris anodins de la part de Brad ne l’affectaient plus depuis longtemps, mais son instinct de capitaine le poussa cette fois-ci à s’interroger. Il s’approcha donc très proche de la porte et parla fort, sans l’ouvrir.

Capitaine -- Tout va bien, là dedans, dites?

Flavien [hors champ] -- Oui, oui, Capitaine, on râpe Brad!

Capitaine -- Et... pourquoi?

Bob [hors champ] -- Ben parce qu'on savait pas quoi faire!

Capitaine -- Ah, bon. Eh bien on soupe dans une demi-heure, alors faites ça vite!

Bob et Flavien [hors champ] -- Oui, Capitaine!!

On entendit Flavien et Bob se remettre à l'ouvrage.

Brad [hors champ] -- Aaaaaaaahhh!!

Le capitaine passa donc son chemin, rassuré et heureux de savoir que Bob allait bien. Oui, celui-ci lâchait gaiement son fou avec Flavien depuis déjà une demi-heure, dans une pièce qui ressemblait maintenant à une boucherie infernale. Les murs étaient maculés de sang et Brad était attaché à une table recouverte d’un drap. Flavien et Bob l’avaient râpé des pieds jusqu’en bas des genoux et continuaient : à la place de ses tibias et de ses pieds régnaient maintenant sang, poussière d’os et minuscules bouts de chair. Vêtus de sarraux et bien sûr pleins de sang aussi, ils s’étaient choisi chacun une jambe et s’en donnaient à coeur joie, comme des enfants jouant à la marelle. Ils s’attaquaient maintenant aux genoux et Brad semblait souffrir encore plus, si possible. Ses cris étaient si aigus que je vous les épargnerai, sauf les ultimes :

Brad -- AAAAAHHH... Aah.. a.. .

Surpris par ce silence soudain de la part de Brad, Bob et Flavien arrêtèrent et le regardèrent, avant de se regarder entre eux.

Bob -- Heu... Ya arrêté... Son moteur roule pu... Yé p't-être pu
vivant!

Flavien prit le pouls de Brad.

Flavien -- Ouais... Ben Bob, on a tué Brad. Fallait bien qu'ça arrive
un jour! Ça tombe bien, l'souper est prêt!

Bob -- Hmmm...

Les deux sortirent de la pièce, laissant les restes de Brad derrière. Quand le silence fut retombé, on vit l’âme de Brad, sous forme d’un gaz de couleur verdâtre, traverser la table et descendre... traverser le vaisseau, puis l’espace... descendre... descendre... descendre longtemps, l’espace étant infini, jusqu’à arriver en Enfer. Ou presque, car à la porte de l’Enfer, une grande porte de fer forgée couleur rouille mais pas rouillée derrière laquelle on ne voyait que flammes et forges infernales, Lucifer l’attendait. Je ne vous le décrirai pas, car... eh oui, chacun le voit différamment, selon son gré. C’est comme ça, kesstuveu.

Lucifer -- Brad, Brad, Brad... Je savais que tu viendrais.

Brad -- Ah, oui?

Lucifer -- Ben kin. Un grand chien sale comme toi...

Brad [empli de fierté] -- Faut dire!!

Lucifer -- J’les aime pas, les autres membres de ton équipage... J’aimerais ça les faire souffrir, et je t’aimais bien, car tu le faisais. J’ai quelque chose à te proposer.

Brad -- Ah bon?

Lucifer -- Brad, je te propose d’y retourner, mais sous une forme beaucoup plus vilaine et chiante que ta forme vivante. Brad, je te propose d’aller les emmerder dans leurs rêves.

Brad -- J’pense que j’ai toujours fait ça!

Lucifer -- Oui, mais cette fois-ci, il en resterait quelque chose dans la vraie vie. Et tu pourrais faire n’importe quoi, Brad, dans des rêves! Imagine! N’importe quoi, sky is the limit, bout d’ciarge!

Brad -- Cool...

Lucifer -- Ça fait que...?

Brad -- J’accepte, ô grand maître des ténèbres. Mais... il en restera vraiment quelque chose en vrai? Vous me niaisez pas, grand Lucifer?

Lucifer -- Non, Brad, des conséquences demeureront.

Brad -- Oh yeah!!

Lucifer -- Une tite tape dans l’dos pour la route?

Brad -- Envoyez don’!

Lucifer donna une petite tape dans le dos de Brad et il commença donc à remonter. Pendant à peu près aussi longtemps que quand il était descendu... et finit par revenir sur le vaisseau, dans la pièce où reposait son corps. Pendant qu’il se dissipait jusqu’à devenir totalement invisible, on l’entendit parler.

Brad [hors champ] -- Hahaha... Ils pensent s’être débarrassés de moi, mais au contraire, ils sont loin d’être débarrassés... J’étais pas fin quand j’étais vivant, mais maintenant que je suis mort, je suis devenu quelque chose de beaucoup plus méchant... de beaucoup plus pernicieux... Ils n’en ont pas fini avec moi, ooh non, attendez voir!! Hahahahaha...

Son rire sardonique devint de plus en plus faible jusqu’à s’éteindre complètement. La porte s’ouvrit sur Bob qui, inquiet, regarda un peu autour, puis ramassa quelque chose tout près. Son visage redevint serein.

Bob -- Ouf, yétait là, mon pogo.

Il ferma la lumière restée allumée et resortit.

Brad [hors champ] -- T’aimes ça les pogos, hein, Bob...

Puis il arrêta de parler pour vrai.

***

23 h, couvre-feu. 23 h 30, sons caractéristiques provenant de la chambre du capitaine et de Valence ainsi que de celle de Flavien et de Pétrolia, ronflements chez Bob.

***

VHC -- Dans la série Les rêves de Bob, voici le rêve numéro 666, intitulé « J’ai encore trop mangé pour souper ».

Bob marchait dans le couloir menant à l’entrepôt alimentaire, l’estomac dans les talons, et de son ventre provenaient des gargouillements qui ne mentaient pas.

Bob [chantant] -- C’est un P, un A, un U, c’est un G avec un O! Rassemblez toutes ces lettres, vous y trouverez...

Bob venait d’ouvrir la porte. Conformément à l’absence de logique propre aux rêves, il croyait avoir ouvert celle de l’entrepôt alimentaire, mais c’était en fait celle de la pièce où il avait auparavant râpé Brad. Peu importe : devant lui ne se trouvait ni l’entrepôt Chez Bob, ni cette pièce, mais bien la rue St-Denis en 2045, c’est à dire l’équivalent d’une rue de petit village du Far West à la Lucky Luck, aride et déserte. Au bout de la rue, car il y avait un bout, se trouvait, grande et majestueuse devant Bob, la pizzeria Da Tony. Bob avait figé devant cette vue et regardait la pizzeria, la bouche grande ouverte, salivant et au bord des larmes.

Bob [ému] -- La pizzeria...

Il passa le cadre de porte et se retrouva sur la rue. À sa gauche, le Théâtre St-Denis, en décrépitude. À sa droite, de petits restos abandonnés. Mais seule la pizzeria lui importait et il commença à marcher vers elle. Le vent soufflait dans ses cheveux longs et il bottait de petits cailloux sur son chemin. Tout à coup...

Voix derrière lui -- GAËTAN!!

Bob arrêta de marcher, stupéfait. Un peu peureux, il se retourna. Devant lui se trouvait un pogo! Mais pas n’importe quel pogo : il mesurait quatre mètres de haut, devait peser au moins 400 kilos tout sec, avait deux bras et deux jambes et portait des lunettes fumées.

Bob -- Han?

Pogo -- Bienvenue à Montréal.

Bob -- J’tombe sûrement pas pendant un festival.

Pogo -- Sais-tu pourquoi j’t’ai fait venir ici?

Bob -- Non...?

Pogo -- T’en as pas une toute petite idée?

Bob -- Non!!!

Pogo -- Gaëtan, gros épais, t’as mangé mon père, ma mère, mes trois soeurs, mes six frères, mes tantes, mes oncles, mes grand-parents, mes cousins, mes cousines, heu... finalement, t’as mangé toute ma famille!! J’espère que t’es fier de toi?

Bob [d’une petite voix] -- J’m’excuse!!

Le pogo se pencha pour être face à face avec Bob et approcha son visage du sien, puis il ouvrit la bouche...

Pogo [fortement] -- Tu vas devoir PAYEEEEER!!!!

Puis il se releva.

Bob [dépeigné] -- Heu... Vous avez pas très bonne haleine, si j’peux m’permettre...

Pogo -- PEU IMPORTE!! C’est un certain Spitfire qui m’a dit tout ça et m’a aidé à t’attirer ici.

Bob [blêmissant] -- B... B... B... Brad...?

Pogo -- Oui!! Il fait dire que maintenant qu’il est mort, il peut intervenir sur vos rêves!

Bob -- Ah non!

Pogo -- Ah oui!!

Bob -- Maudit, on est dans ‘schnoutte!

Pogo -- Ah oui!!

Bob -- Qu’est-ce que vous allez faire? J’veux aller à ‘pizzeria!

Pogo -- Ah ouain...?

Bob -- Oui!!

Pogo -- Soit.

Sur ce, avant même de s’en rendre compte, Bob se retrouva entre une tranche de peperonni et un morceau de poivron vert, collé dans du fromage fondu... Il regarda à gauche et à droite et s’en rendit compte... Il était sur une pizza, dans les cuisines de la pizzeria, et pas plus gros lui-même qu’une tranche de champignon!

Bob -- Aaaaahhh!! J’suis sur une pizza!!!

Ce disant, il leva les yeux et vit Brad lui-même, penché au dessus de lui, qui s’apprêtait à trancher la pizza!

Bob -- NOOOOOOOOOON!!!

Puis il perdit connaissance et se réveilla.

Bob -- Ouf, c’tait juste un rêve...

Bob regarda autour de lui, question de vérifier qu’il était bien dans son lit et non sur St-Denis, et se leva. Il sortit et alla aux toilettes. Après ses besoins, il se releva et marcha... ou plutôt, essaya de marcher. En effet, il sentit que ses pieds étaient collés au sol et en regardant, il vit que le sol de la salle de bain était recouvert d’une épaisse couche de fromage fondu dans laquelle il était pris! Il ne pouvait plus bouger! Il n’en croyait déjà pas ses yeux, quand il vit une vingtaine de pogos miniatures semblables au gros pogo de son rêve sortir de la toilette en portant chacun une petite pancarte et en scandant des slogans trop bas pour qu’il puisse les comprendre... Une manifestation de pogos! Les pogos marchèrent sur le fromage (sans y rester pris, bizarrement), se dirigèrent vers la porte, qui s’ouvrit, et sortirent. Puis, la porte se referma et le pauvre Bob resta aux toilettes, en espérant que quelqu’un vienne le sortir de là.

***

00 h 30, sommeil presque généralisé.

***

Depuis deux semaines, Serge 13 dormait et rêvait. C’était bien sûr l’initiative de Petrolia, qui le trouvait trop stressé dernièrement et n’avait pu trouver meilleure solution; Valence avait bien essayé de lui poser une « tank » à subconscient, mais sans succès! Petrolia était donc parvenue à le faire rêver, sous les moqueries des autres membres d’équipage incrédules, et était fière d’elle. Elle était loin de se douter de la tournure que prendraient les événements...

Pour ce que Serge en savait, en ce début de rêve de la nuit du 13 novembre, il faisait noir, ce n’était pas très palpitant et il se sentait trimbaler dans tous les sens. Ne sachant pas trop quoi en penser, il passait en revue les renseignements de ses bases de données : il était dans un tonneau, peut-être? On l’avait enlevé? QUI l’aurait enlevé? Était-il en pièces? Oui, fort probablement, car il ne pouvait pas bouger. Il ne reconnaissait pas les parties de son corps... Quand tout à coup, il sentit qu’on le déposait sur le sol.

ZZZZZIP!! Une fermeture éclair s’était ouverte rapidement devant lui et la lumière l’avait envahi. Il avait bel et bien été dans un sac tout ce temps, mais ça n’expliquait pas grand chose, et voici qu’il se retrouvait dans le salon d’une maison qu’il devinait petite et coquette. Il regarda en haut et vit Brad! C’était probablement lui, qui l’avait enlevé! Brad, vêtu d’un complet chic et d’un chapeau... Une autre crise de mégalomanie, rien de plus. Et Brad parlait à... un plumeau géant?!? Un grand plumeau de trois mètres de haut, à plumes mauves! Qui le regardait!

Brad -- Oui, totalement équippé, avec trois rallonges, six tuyaux de six formes et utilités différentes, et vingt sacs gratuits.

Plumeau -- Hm... C’est bien beau, mais non, je crois que je vais continuer à me débrouiller seul. Je me suffis à moi-même, et puis j’aime mon indépendance, vous savez...

C’en était trop pour Serge : de quoi parlaient-ils?

Brad -- Vous êtes certain? Il n’y a rien que vous puissiez faire de plus que lui, et combinez à cela sa puissance d’aspiration trois fois supérieure à celle des autres aspirateurs conventionnels sur le marché...

UNE BALAYEUSE!! Il aurait dû le deviner. Si Brad l’avait transformé en quoi que ce soit, il était logique que ce soit en cet instrument stupide, auquel il l’avait comparé dès son arrivée sur le vaisseau. Quel salaud.

Plumeau -- Non, vraiment, cela me causerait un embarras supplémentaire dont je n’aurais nullement besoin. Merci tout de même d’être passé...

Serge vit Brad faire mine de se pencher vers lui.

Plumeau -- Mais...

Brad [se relevant] -- Mais...?

Plumeau -- Ma conjointe serait peut-être intéressée!

Brad -- Tiens donc!

Plumeau -- Oui, elle est à l’étage. Attendez.

Le plumeau sortit un instant du champ de vision de Serge.

Plumeau [fort] -- Paillette?

Paillette [de loin] -- Oui...?

Plumeau [fort] -- On a un vendeur, en bas!

Serge entendit des pas feutrés descendre les escaliers et vit Paillette entrer dans son champ de vision. Paillette était un balai. Décidément, il aurait tout vu. Paillette regarda Brad, puis le regarda lui, puis regarda le plumeau.

Paillette -- Moineau!! Un vendeur d’aspirateurs! Un vendeur d’ASPIRATEURS!!

Moineau -- Quoi?

Paillette -- Je suis un balai, moi! Je suis en compétition 24 heures sur 24, 365 jours par année avec ces maudits aspirateurs, et tu me proposes d’en acheter un?

Brad -- Je propose aussi des séances de destruction d’aspirateur, pour 30 paiements faciles de 2 dollars.
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MessageSujet: Re: Mai 2005   Mai 2005 EmptyDim 10 Juil à 15:48

Serge n’avait rien entendu de si ridicule de toute sa vie.

Paillette -- J’ACHÈTE!!

Si Serge avait pu déglutir, maintenant, il l’aurait fait.

Paillette -- J’appelle mes amies!!

Il se contenta de crier fort dans sa tête : « NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!!! »

Et il se réveilla. Il était dans son lit. Il vérifia qu’il avait bel et bien sa forme d’androïde, et poussa un soupir. Puis il se recoucha sur le dos et senti quelque chose sur sa tête et dans son dos... Il regarda et vit... Un long tube d’aspirateur à bec plat qui sortait de sa tête et descendait jusqu’au bas de son dos!! La catastrophe! Il entendit murmurer, dans sa tête : « J’vous l’avais bien dit, à peine une coche au dessus d’une balayeuse... Mouhahahahaha... » et comprit que Brad n’était sans doute pas réellement parti, malgré son décès. Il se coucha sur le côté et ne dormit plus.

***

1 h 30, plus personne ne veillait... ou du moins, volontairement.

***

Valence commença par rêver qu’elle se réveillait. « Gneuh, palpitant! », pensa-t-elle en se demandant pourquoi il nous arrivait de rêver que l’on dormait ou que l’on se réveillait et en pestant contre le manque d’imagination de son subconscient. Puis elle vit l’endroit où elle se trouvait et se ravisa un peu. « Bon, au moins j’suis pas dans mon lit... »

Elle se trouvait dans le Bureau oval de la Maison blanche, à Washington, sur un divan en velours bourgogne. Elle en prit conscience et essaya de se lever pour explorer, mais se rendit compte qu’elle ne pouvait pas le faire. Elle abandonna et vit qu’elle était attachée au divan par des centaines de lacets blancs attachés les uns aux autres. Heureuse de voir que son subconscient ne manquait pas tant d’originalité, finalement, elle se relâcha complètement.

Voix -- Madame Leclerc, c’est bien cela?

La voix provenait de derrière Valence, qui se demanda à qui elle appartenait. La personne en question vint devant elle et Valence vit qu’il s’agissait d’un homme en complet, mais qu’au lieu de sa tête siègeait ni plus ni moins qu’un cerveau, un beau gros cerveau complet et en santé.

Valence -- C’est moi... Et vous, vous êtes...?

Homme-cerveau -- Je suis Monsieur Gris. Votre psychiatre.

Valence -- Mon psy? M’avez-vous attachée parce que vous aviez peur que j’me sauve ou pour me forcer à subir une psychanalyse?

M. Gris -- Un peu des deux.

Valence -- Bon... mais au risque de vous décevoir, j’en ai pas vraiment besoin.

M. Gris -- C’est ce qu’on va voir. J’aimerais vous soumettre à un petit test, si vous permettez?

Valence -- Je veux bien! Mais de toute façon, est-ce que j’ai le choix?

M. Gris -- Pas vraiment.

Valence -- Bon, alors soit!

Entendant ce consentement, M. Gris tendit la main et un petit farfadet apparut dans celle-ci, tout de vert vêtu et enjoué comme quatre. Le farfadet fit un clin d’oeil à M. Gris, qui le lui rendit, puis regarda Valence en souriant.

Farfadet -- Bonjour, Vaval!

Valence -- Bonjour!

Farfadet -- On va s’amuser ensemble! Si tu réponds correctement à ma question, tu es parfaitement saine d’esprit, sinon, Doc. ici présent te fera son diagnostic. Prête?

Valence -- Heu... Oui!

Farfadet -- Bon. Que suis-je?

Quelques secondes de réflexion intense s’écoulèrent.

Valence -- Un... farfadet?

Tout à coup, le farfadet se transforma en belle poire jaune juteuse.

Poire -- Non, je suis une poire!

Valence -- Comment ça?!?

Poire -- J’ai toujours été une poire, tu as mal répondu!

Valence [offusquée] -- Heyyyy!!

M. Gris -- Madame Leclerc, vous avez mal répondu.

La poire disparut.

M. Gris -- Je ne vous le cacherai pas, le fait de confondre un farfadet et une poire dénote un grave problème de personnalité. Madame Leclerc, je suis au regret de vous annoncer que vous souffrez d’une bouffée délirante aigue doublée d’une psychose schizophrénique de type 3 et d’une névrose obsessionnelle carabinée. On devra vous interner pendant un bon... six ans, sans possibilité de sortie.

Valence -- Complètement ridicule! Je suis psychologue, moi-même!

M. Gris -- Syndrome classique du cordonnier mal chaussé, ça n’excuse rien.

M. Gris claqua des doigts, puis Valence baissa les yeux et vit qu’elle n’était plus attachée, mais qu’elle portait tout à coup une camisole de force.

Valence -- Non! Ça a pas d’allure, je vais très bien, c’est le farfadet qui s’est changé en poire, j’vous l’jure! J’veux pas être internée!

M. Gris -- Ben oui, c’est ça.

Il claqua une nouvelle fois des doigts et quelques bonzes arrivèrent dans la pièce. Ils entourèrent Valence, la saisirent et la levèrent. Pendant qu’elle se dirigeait vers la porte avec eux en se débattant, elle remarqua sur le mur un tableau sur lequel était peint un portrait de Freud. Elle vit cependant le visage de Freud s’estomper pendant quelques secondes et le visage souriant de Brad le remplacer.

Valence -- BRAD!! Non! Non, lâchez-moi, j’veux pas yalleeeeeer!!!

Et elle se réveilla dans son lit, en sueurs et heureuse de constater que ce n’avait vraiment été qu’un cauchemar. Elle s’assis, puis elle toussa, et... une poignée de trèfles à quatre feuilles sortit de sa bouche. Elle toussa encore et d’autre trèfles sortirent. Elle les regarda, fit le lien avec le farfadet, paniqua un peu et sut qu’elle ne dormirait plus de la nuit. Puis elle regarda Charles, qui avait recommencé à dormir depuis que la « mission » ne concernait plus que leur petit équipage et non toute la population terrienne, et se recoucha pour ne pas le réveiller. Elle resta éveillée ainsi, réfléchissant à la possibilité de tousser des trèfles jusqu’à la fin de sa vie.

***

Flavien avait toujours été le bras droit du capitaine. Mais dans ce rêve, ce soir-là, il l’était pour vrai, de l’épaule au bout des doigts. Il ne savait pas trop comment se comporter en tant que bras, n’en ayant jamais été un, mais il allait bientôt découvrir que cela ne dépendait pas de lui!

Flavien avait mal, ou plutôt le capitaine s’était levé avec une douleur qu’il croyait musculaire au niveau du bras droit. Son bras complet lui élançait. Il ne croyait pas que cela pouvait être grave, sans doute une mauvaise position dans le sommeil, mais pour ne pas prendre de chance, il s’était résigné à aller consulter Petrolia. Si Flavien avait pu parler, il aurait essayé de l’en dissuader, car après tout, il était le principal intéressé, mais il en était incapable. Il allait donc devoir s’en remettre aux mains de Petrolia.

C’est ainsi que le capitaine entra dans le centre de santé et s’approcha à contrecoeur de Petrolia, qui lui tournait le dos.

Capitaine -- Petrolia...?

Petrolia [se retournant] -- Oui, Capitaine?

Capitaine -- J’ai mal au bras droit depuis ce matin, c’est musculaire, je crois. Probablement juste une mauvaise position dans le sommeil, mais quand même, je préférerais que vous m’examiniez, question de me rassurer. Ben, me rassurer... Façon de parler, là. Vous voyez c’que j’veux dire.

Petrolia -- Bien sûr, Capitaine!! Asseyez-vous, j’vais regarder ça.

Flavien, lui, n’était pas rassuré du tout. Petrolia était peut-être la femme de sa vie, mais pour ce qui était de ses compétences de médecin... On ne pouvait pas tout avoir.

Capitaine [s’asseyant] -- Comme j’vous dis, j’suis sûr que c’est rien de grave...

Petrolia [saissant son bras] -- Détendez-vous.

Elle releva la manche de son t-shirt et commença à masser Flavien et à l’examiner sous toutes ses coutures, pendant une bonne dizaine de minutes. Puis, elle pris son pouls et le lâcha.

Petrolia -- Je suis inquiète...

Flavien l’était doublement, maintenant.

Petrolia -- Je crois que c’est la gangrène.

Flavien s’évanouit, mais ça ne parut pas, car il était un bras.

Capitaine -- La gangrène?!? Voyons, ça s’peut pas, ça se verrait...

Petrolia -- Certains types de gangrène ne se voient pas à l’oeil nu, Capitaine. C’est ce que vous avez.

Flavien capotait.

Capitaine -- Vous allez me faire une piqûre?

Petrolia -- Non, Capitaine. Je vais devoir vous amputer, pas d’autre choix.

Capitaine -- Complètement ridicule!! J’ai pas la gangrène, c’était juste une mauvaise position dans le sommeil! Petrolia, retrouvez la raison! Ça s’peut pas, j’ai jamais entendu pareille connerie!

Pendant que le capitaine « divaguait », Petrolia, ne voyait pas d’autre solution, passa derrière lui sans qu’il la voit, saisit une bonbonne d’oxygène et lui en assena un bon coup sur la tête. Flavien, voyant qu’il ne pouvait plus compter sur le capitaine pour le sortir de ce mauvais pas, paniquait intérieurement. Il vit nul autre que Brad apparaître dans le cadre de porte et dans ses yeux brillants, il vit la délectation de la vengeance. Il comprit vous savez quoi, mais bon, il était un peu trop tard. Petrolia était arrivée avec la scie à chaîne et la démarrait.

Petrolia [soupirant] -- Bon, y faut c’qu’y faut...

Ne pouvant pas crier, ni se sauver, ni se suicider lui-même pour éviter cette catastrophe, Flavien fit mentalement son signe de croix. Comme la scie s’apprêtait à le trancher au niveau de l’épaule, sous les rires machiavéliques de Brad, il se réveilla en sursaut, dans son lit.

Flavien, pantelant, découvrit rapidement son bras droit et le regarda. À mi-chemin entre son coude et son épaule, tel un tatouage dessiné par le diable, se trouvait une grande cicatrice d’une laideur effarante en forme de B. B comme dans « Brad ». Flavien réfréna sa terreur pour ne pas réveiller Petrolia, qui dormait paisiblement à ses côtés. Il se retourna, la regarda, se rappela à quel point il l’aimait et lui posa un baiser sur le front. Puis il se recoucha, mais ne dormit plus.

***

Petrolia se trouvait dans l’atelier. Après plusieurs semaines de travail, elle était enfin parvenue (en rêve, du moins) à inventer une purée d’oranges miniaturisante et son antidote et l’heure était maintenant venue de l’essayer. C’est donc tout excitée qu’elle prit sa poudre d’oranges sur l’étagère et commença à la mélanger aux autres ingrédients pour former la purée. Ayant terminé, elle en prit une cueillèrée et regarda au plafond, d’un air solennel.

Petrolia -- L’heure de vérité...

Et elle ingurgita le mélange. Mais elle ne rapetissa pas. Au lieu de cela, seule sa tête rapetissa de moitié et une deuxième tête apparut sur ses épaules!!

Première tête [contrariée] -- Quoi? Bon, kessé ça, encore?! Aaah messemblait aussi que ça pouvait pas marcher comme sur des roulettes, ça aurait été trop beau...

Elle regarda de ses deux têtes le pot de poudre et lut, sur l’étiquette, le mot « Mangues ».

Première tête -- Ah tabarnouche! J’ai pris ma poudre de mangues! Ah, bravo. Pourquoi les deux poudres sont de la même couleur, aussi?

Deuxième tête -- T’as l’intention de faire quelque chose, dis?

Première tête -- Ben oui, là... Inquiète-toi pas. Doit ben yavoir un moyen, regarde, l’antidote doit marcher quand même.

Deuxième tête -- J’espère, maudite tête en l’air.

Première tête -- Arrête don’ de chialer, là, tu m’aides pas...

Petrolia pris la fiole d’antidote.

Première tête -- Bon. Maintenant, je présume qu’y faut que j’en donne aux deux têtes.

Deuxième tête -- T’as trouvé ça toute seule?

La première tête se tourna vers la deuxième et lui tira la langue, puis se retourna vers l’avant. Petrolia pris la fiole et, nerveuse, but un peu de liquide avec chacune de ses têtes. Hors, au lieu de perdre l’une de ses deux têtes, elle perdit les deux! Elle n’avait plus de tête!

Sans parler, bien sûr, elle montra son énervement en agitant ses bras frénétiquement. Elle pensa que l’antidote de la purée d’oranges devait produire un effet différent sur la purée de mangues et vice-versa! Il lui fallait donc logiquement... Reprendre de la purée de mangues? Prendre de la purée d’oranges? Prendre l’antidote de la purée de mangues? Oui, c’était sûrement cette dernière possibilité, qui annulerait tout. Ce n’était pas la première fois que l’une de ses inventions tournait à la catastrophe, mais cette fois-ci devait bien être la pire! Elle tâtonna donc et pris sur l’étagère la seule fiole qui restait et qui ne pouvait être que l’antidote qu’elle cherchait. Elle se rendit compte qu’elle ne pouvait pas la boire, alors elle la versa à l’endroit où sa tête se trouvait auparavant en espérant que cela fonctionnerait, et... se retrouva avec une tête de chèvre.

Petrolia [au désespoir] -- Ben là!!! Qu’est-ce qu’y faut que j’fasse, tabarnouche?
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MessageSujet: Re: Mai 2005   Mai 2005 EmptyDim 10 Juil à 15:48

Au bord des larmes et ayant perdu toute patience, Petrolia prit tous les ingrédients, les deux purées et les deux antidotes, et ingurgita un peu de tout. C’est ainsi qu’elle se retrouva avec deux têtes, soit une tête de chèvre et... la tête de Brad!!

Tête de chèvre -- Brad!!! Kessé ça??

Brad -- Depuis que Bob et Flavien m’ont tué, je suis le maître de vos rêves! Eh oui, tout ce qui t’arrive, c’est de ma faute!

Chèvre -- C’est don’ ben pas sympatique!

Brad -- Ah, c’est la vie! Espèce de patenteuse ratée...

Chèvre -- Rend-moi ma tête normale!

Brad -- Non! Le mieux que j’peux faire, c’est te réveiller, mais tes problèmes seront pas finis pour autant!

Chèvre -- Comment ça?

Brad -- Tu vas voir!

Et Petrolia se réveilla. Elle pensa à ce que Brad avait dit et vérifia qu’elle n’avait bien qu’une tête, la sienne. Tout était beau. C’est alors qu’elle se retourna et vit que Flavien était devenu une grosse orange! Ah non! Brad avait transformé Flavien en orange! Petrolia s’assit sur le bord du lit et fit ce qu’elle trouvait de mieux à faire : elle pleura.

***

Depuis qu’il avait trouvé Tous et avait sauvé les Terriens (qui n’en valaient finalement même pas la peine), depuis que son équipage et lui ne se préoccupaient que de trouver une petite planète pour eux seuls, le capitaine était cinq ou six fois moins stressé et dormait comme un bébé toutes les nuits.

Ce soir, il rêvait... que la vraie mission n’était pas encore terminée. Comme ça lui arrivait souvent, mais bon, au moins, il dormait! Il était dans la salle de commandement en train de vérifier des résumés de rapport de sonde, quand tout à coup, il entendit une voix sortir de tous les intercoms en même temps.

Voix -- Nous sommes les Troglopoufs. Laissez-nous entrer, ou nous détruisons votre vaisseau. Je répète : laissez-nous entrer ou nous détruisons votre vaisseau.

Sans prendre le temps d’essayer de négocier, le capitaine se dirigea vers le téléfax et fit entrer deux ou trois... choses dégoûtantes environ de sa grandeur. Celles-ci s’empressèrent de prendre la parole.

Chose -- Nous sommes des Troglopoufs. Nous sommes des boules de poils crachées par des chats intergalactiques que l’on appelle Striglipongs.

Capitaine -- Vous êtes dégueulasses...

Troglopouf -- Nous voulons prendre possession de votre salle de visionnement, aussi appelée « salle de briefing ».

Capitaine -- Quoi??

Troglopouf -- Oui. Vous, Terriens, cherchez des planètes pour y emménager. Nous, Troglopoufs, emménageons dans des pièces de vaisseaux spatiaux.

Capitaine -- Comment ça?

Troglopouf -- Pour vivre sous les meubles et les lits.

Capitaine -- Mais pourquoi nous?

Troglopouf -- Voyez-vous un autre vaisseau, dans les parages?

Capitaine -- Vous pouvez pas venir ici! On est juste nous sept, on est seuls, on est bien, on est heureux, on veut pas d’une colonie de boules de poils!

Troglopouf -- On vous laissera pas le choix.

Le Troglopouf sortit un fusil d’environ deux pieds et demi de long.

Troglopouf -- Téléfaxez les autres!

Le capitaine alla au téléfax et téléfaxa des Troglopoufs... et encore des Troglopoufs... une centaine de Troglopoufs de toutes les tailles!

Capitaine -- Ah, ouache!

Troglopouf -- Merci, Capitaine...

Capitaine -- Patenaude.

Troglopouf -- Patenaude.

Les Troglopoufs commencèrent à sortir pour se rendre dans la salle de visionnement et Charles vit, à la toute fin du cortège, Brad!

Capitaine -- Brad!

Brad -- Tiens donc, Capitaine!

Capitaine -- Vous n’êtes pas mort?

Brad -- Vous rêvez, Capitaine. Et je contrôle votre rêve. Ce cauchemar, c’est ma faute.

Capitaine -- Pour vous venger, c’est ça?

Brad -- Exactement. Et avant que vous ne me disiez que vous avez vu pire comme cauchemar, laissez-moi vous apprendre que les Troglopoufs n’ont en fait pas seulement l’intention de prendre la salle de visionnement, mais le vaisseau au complet.

Capitaine -- Peu importe, j’vais me réveiller!

Brad -- Oui, mais je peux continuer ce petit jeu pour le reste de votre vie. Même chose pour les cinq autres. Pour l’instant, je vais vous laisser vous réveiller, mais on va se revoir, Capitaine Patenaude...

Brad claqua des doigts et le capitaine se réveilla.

***

[À suivre dans autre post]
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MessageSujet: Re: Mai 2005   Mai 2005 EmptyDim 10 Juil à 15:49

Il se réveilla en sursaut et vit Valence, qui ne dormait pas non plus.

Valence -- Valence!

Valence -- Charles, regarde-toi!

Il se regarda et vit en effet que tout son corps était recouvert de mousse ressemblant à des boules de poiles.

Capitaine -- Heille! On dirait que... ça vient de mon rêve!

Valence -- As-tu fait un cauchemar aussi? Avec Brad dedans?

Capitaine -- Toi aussi? Valence, dans mon rêve, Brad m’a dit qu’il contrôlait nos rêves depuis que Bob et Flavien l’avaient tué.

Valence -- J’pense que c’est vrai! Moi aussi je l’ai vu. Je tousse des trèfles depuis que j’me suis réveillée, moi aussi ça vient de mon rêve.

Capitaine -- Viens, on va voir les autres!

Les deux sortirent de leur chambre et virent Petrolia et Serge devant la porte des toilettes, tout près, avec, tout près d’eux, une grosse orange. ils allèrent les voir.

Petrolia -- Capitaine! Valence! Vous aussi?

Valence -- Vous aussi?

Serge -- Ya transformé Flavien en orange!

Valence et le capitaine virent Bob, dans les toilettes, toujours empêtré dans son fromage.

Valence -- Je pense qu’on a tous fait un cauchemar contrôlé par Brad et qu’on a tous gardé une séquelle.

Bob -- Mais pourquoi y fait ça?

Serge -- Et comment?

Capitaine -- Il revient peut-être des morts, dans nos rêves uniquement.

Valence -- Mais toi, Petrolia, t’as rien!

Petrolia -- Ma séquelle, c’est Flavien, qui s’est transformé en orange. Y devait en avoir une autre pour lui...

Bob -- Pauvre lui, deux séquelles!

Capitaine -- Brad m’a aussi dit qu’il continuerait comme ça pour toujours.

Bob -- Y faut pu qu’on dorme, y faut pu qu’on dorme!

Valence -- Oui, mais Bob, on aura pas le choix de nous rendormir un jour ou l’autre...

Il restèrent à la porte des toilettes toute la nuit, à se raconter leurs rêves et à en examiner les conséquences ainsi qu’à réfléchir aux événements. L’histoire ne dit pas si Bob se dépêtra de son fromage, si Serge se débarrassa de son tuyau de balayeuse, si Valence cessa de tousser des trèfles et ainsi de suite, mais cette histoire recèle une morale dont il peut être bon de se souvenir : la violence gratuite n’est jamais une bonne chose. Qu’on se le tienne pour dit.

FIN
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MessageSujet: Re: Mai 2005   Mai 2005 EmptyDim 10 Juil à 15:50

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