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 Octobre 2005

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glaciale
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MessageSujet: Octobre 2005   Octobre 2005 EmptyVen 11 Nov à 19:22

Sur le thème de l'halloween ...faite nous peur ....mettez pleins de détails horribles et terrifiants!
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MessageSujet: Re: Octobre 2005   Octobre 2005 EmptyVen 11 Nov à 19:22

Titre : Tourmant
Genre : Horreur, Défi d’octobre!!!! (mon 1er défi!!)
Disclamer : L’univers de Galaxie appartient à Claude Legault et Pierre-Yves Bernard
Spoilers du film : nion
Auteur : Ja_aveccheveux
Rating : PG-13
Tourmant

“J’ai pas peur” murmura Flavien. Il enleva son casque, étouffant dans ce scaphandre trop hermétique. Il essaya d’allumer sa lampe de poche - Elle ne fonctionnait pas.

Il était descendu sur Oaouarontawouin, une planète couverte de marécages et de marais très humides. Après avoir pris quelques échantillons, Brad avait découvert une grotte derrière quelques arbres. Elle semblait assez profonde, et complètement plongé dans l’obscurité. Évidemment, personne n’avait voulu y entrer, et Flavien, voulant faire son smat, avait dit que lui, il n’avait pas peur.

Et maintenant il se retrouvait là au milieu de la pénombre, après avoir accepté le stupide défi que lui avait lancé Brad.

Il entendit soudainement un bruit derrière lui.

“Très drôle les gars!” Flavien força un rire pas très rassuré “J’aurais du savoir que vous me feriez ça.

Il n’y eut pas de réponse à son rire et même avec sa détermination, il fut parcouru d’un frisson. /Grandis donc un peu! Ils voulaient juste te faire un tour et tu tombes dedans!! Tu devrais au moins essayer de pas perdre la face…comme ne pas avoir l’air d’un pissou pour commencer./

Flavien se força à marcher, faisant face à l’obscurité et avançant dans celle-ci d’un pas confiant même si son cœur ne l’était pas totalement. Il y avait un bourdonnement constant dans sa tête, comme une scie à chaîne…

/‘Comme une scie à chaîne? Qu’est-ce que j’suis en train de pens-/

Un éternuement bruyant se fit entendre et résonna dans la noirceur. Les pieds de l’opérateur radar se pétrifièrent, ses yeux s’écarquillèrent et sa bouche s’ouvrit comme pour crier. Mais il força sa peur à se taire et à nouveau, il rit. “Maintenant je sais VRAIMENT que vous êtes là vous deux!” Il ne pouvait tout de même pas bouger, sa peur irrationnelle le rendait nerveux à l’idée de ce qu’il trouverait derrière lui.

Un bruit de pas.

“V-Vraiment les gars, vous rendez-ça trop facile!”

/C’était tu quelqu’un qui pleure ça??/

Un autre bruit de pas.

Le bruit insistant dans sa tête s’accrut.

Un autre bruit de pas. Et un autre. Ils s’en venaient derrière lui.

Flavien continua à avancer. Il ne tournerait pas de bord. Jamais. Il ne voulait surtout pas que Bob et Brad voient l’expression qui se peignait sur son visage, comme s’il avait vu un fantôme.

Un autre bruit de pas. Un autre. Un autre. Un autre!

Flavien risqué un regard par dessus son épaule et vit la faible lumière derrière lui disparaître. La dernière image imprimée sur sa rétine – une ombre venant vers lui!

Flavien se tut. Il n’était pas sûr si c’était la peur ou l’orgueil, mais il ne voulait plus émettre un son.

Quelqu’un derrière lui pleurait… Non, ça sonnait plus comme…un rire.

Était-ce la même personne que celle qui s’avançait vers lui?

Un autre bruit de pas. Un autre. Un autre. Un autre, un autre, un autre unautreunautreaunautreunautre!!!

Le 6e sens de l’opérateur radar se mit à l’avertir d’un danger imminent et il se décida finalement à courir, au diable son orgueil! Il lâcha le casque qu’il avait à la main et se mit à courir le plus vite qu’il pouvait, se guidant en longeant les murs à une vitesse inouïe. Il courut et courut, les pas derrière lui le suivant constamment.

/C’est trop stupide. Grandis et arête de courir! C’est juste Bob et Brad, pis tu entre dans leur jeu. Ils vont trop rire de toi. Ils doivent déjà rire…ahh!/

Ses pieds s’accrochèrent dans quelque chose qui sortait du sol et tomba de tout son long. Essayant de reprendre son souffle, il se mit à genoux et laissa échapper un cri quand ses mains atterrirent sur quelque chose de mouillé, mais en même temps solide. Il ne pouvait rien voir et ça lui fichait la trouille.

Après quelques instants, une faible lumière luit, à peine assez pour que sa vision lui revienne. IL cligna des yeux plusieurs fois.

La terre était rouge cramoisi.

Clignement.

Ses mains reposaient sur quelque chose de mince et blanc.

Clignement.

Le bourdonnement dans sa tête s’intensifia.

Dernier clignement.

Son coeur faillit s’arrêter.

Des corps. Tellement de corps. Et les murs, le plancher, le plafond – tous couverts de sang. Les murs semblaient littéralement saigner. Mais les corps…tous en état de décomposition, certains Presque complètement revenues à la poussière, d’autre encore pleins de chaires affreusement nauséabondes. Certains avaient encore des vêtements…certains avaient encore leurs yeux…des yeux qui fixaient le second officier.

Flavien fixa avec horreur. /Bob et Brad n’ont pas fait ça tu sais. Ils n’auraient pas pu organiser tout ça. Tout ceci est réel!/

La lueur faiblit dangereusement. Flavien commença à respirer très vite. Il essaya de reculer mais tomba maladroitement en arrière.

/Ils me regardent! Ils me regardent tous!!/

Le rire se fit entendre encore, et les bruits de pas recommencèrent, venant de plus en plus près. Plus près…plus près…

Quelqu’un se tenait derrière lui.

Les yeux regardèrent derrière lui. Flavien sentit la sueur couler sur sa peau glacée.

Quelqu’un se tenait derrière lui.

Quelqu’un derrière lui.

Derrière lui.

/…Quelqu’un se tient derrière moi…/

Sa tête tourna lentement. Son corps commença à se retourner, suivant le mouvement de sa tête.

Personne.

Une sensation.

Une présence.

Un cri.

Un autre cri.

Un sanglot angoissé.

Une supplication.

Une série de souffrances, venant des corps étendus sur le sol, se tordant dans la démence.

La chose devant l’opérateur radar, la chose invisible, se mit à rire, un rire fou, démoniaque.

Flavien boucha ses oreille avec ses mains du mieux qu’il pu, mais ce ne fut pas assez. Les sons s’infiltrèrent jusqu’à ses tympans, faisant glacer son sang dans ses veines.

Une main morte agrippa sa cheville, tachant de sang sa botte et le bas de son scaphandre. Le corps le regarda, mais ne fit aucun son.

/Non. NON! J’ veux pas finir comme eux! Ce n’est pas suppose être réel!!/

Il sentit le poids d’e mains invisibles sur son torse et fut étouffé par la peur lorsqu’il vit des empreintes pleines de sang couler sur le matériel rigide de son scaphandre. Le rire dérangé se transforma et une grave et rauque respiration, et son odeur putride parvint aux narines de l’officier en second. Il essaya de se lever, mit toutes ses forces, poussa avec tous ses muscles. En vain. La force le repoussa et il retomba sur le sol.

Avec un effort surhumain, il se donna un élan et parvint à se défaire de l’emprise infernale.

Il n’y avait personne.

La lumière s’éteignit.

Plop.

Plop.

Plop.

Des gouttes.

Flavien se mit à courir. /C’est le sang!/

Des cris de torture résonnèrent de partout. Des gargouillis d’étranglement. Des gémissements funestes.

Un flash de lumière.

Des coups.

Les ténèbres.

Quelqu’un mourant dans une atroce agonie.

/Ça ne peut pas être réel!/

Une lumière dans la distance.

La mort dansant autour de lui.

/Je dois sortir d’ici!/

La lumière semblait moins loin.

/Pas peur….N’aies pas peur…Tu vas t’en sortir …Tu vas survivre et tout sera correct et…et…/

La lumière était plus brillante, plus lumineuse.

/Vite, sortir d’ici…/

Un nombre incalculable de mains l’accrochèrent, essayèrent de s’agripper à lui.

Les ombres s’enroulèrent autours de Flavien et le projetèrent au sol, faisant craquer sa mâchoire douloureusement. Sa vision se brouilla et faiblit.

/Non. NON!/

Quatre mains sur ses jambes.

Deux mains sur chaque bras.

Deux mains sur son dos.

Deux mains autour de son cou.

Sa tête se mit à tourner.

La lumière. Toujours au bout du tunnel.

/Non…Non! J’suis tellement proche!/

Flavien se débattit de toutes ses forces, concentrant toute son énergie pour se défaire de l’emprise de la mort

Les mains se dissolvèrent dans la lumière grandissante en un cri de désespoir.


Flavien toussa et se mit sur pieds. Il courut vers la lumière, laissant les cris stridents derrière lui.

Il se précipita hors de la grotte et tomba par terre, sur les mains et les genoux, haletant et tremblant incontrôlablement.

“Flavien!”

Bob et Brad s’approchèrent de lui.

“Qu’est ce qui s’est passé là-dedans Flavien?” Bob s’agenouilla près de son ami “On a entendu des cris affreux! Ça va?”

Flavien ne put parler. Il resta muet et tremblent. Il avait l’impression qu’il allait perdre connaissance. Par l’allure des deux autres, ils avaient la même impression.

“Berk, vous être recouvert de sang…” La voix de Brad était complètement dégoûtée “Mais…ce n’est pas le vôtre…”

Flavien retrouva assez de force pour parler.

“On quitte cette planète au plus maudit!”

Bob et Brad acquiescèrent et l’aidèrent à se relever.


Ils quittèrent l’orbite de cette planète damnée aussitôt remontés à bord.
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MessageSujet: Re: Octobre 2005   Octobre 2005 EmptyVen 11 Nov à 19:22

Sang d'encre... rouge ,Dino

Pétrolia s’auto-traîtait d’idiote. Flavien lui avait pourtant dit de ne pas descendre seule sur cette planète. Mais non. Il fallait qu’elle joue « sa patenteuse idiote à caractère d’adolescente », comme Brad se plaisait tant à dire, et qu’elle insiste sur le fait qu’elle pouvait se débrouiller sans aide. Et là, son obstination l’avait conduit dans un décor effrayant sur la planète Bowser5, située dans la galaxie du Troisième-Boss*.

Elle tremblait un peu en ramassant ses échantillons de sols. Malgré son scaphandre, elle avait froid. Pourquoi avait-elle laissé son casque sur le Romano? En plus, le paysage n’aidait pas. Des arbres sans feuilles qui paraissaient morts. Aucune autre végétation. Pas d’animaux, de gazon, de trace de vie, quoi. Une grille derrière laquelle était placés une bonne centaine de grosses pierres sur lesquelles il y avait un épitaphe. Finalement, une légère brume qui n’arrangeait pas les choses. Et pour terminer en beauté, la nuit était tombé. Tout cela lui donnait des frissons dans le dos.

Elle entendit un bruit bizarre. Comme des ailes. Oui, c’était cela. Des ailes. Rien de plus, rien de moins. En plus du bruissements, il y avait des petits cris. Aigus. Stridents. Dérangeant. Elle les ignoras et continua son travail. Le bruit se rapprochait.

Pétrolia consentit enfin à lever les yeux vers la source de ce son qui l’agaçait au plus haut point. Elle mit dans son sac ses flacons contenant ses échantillons. Des chauves-souris! Une vrai nuée qui s’avançait vers elle.

Elle poussa un cri de dégoût et partit à courir dans la direction opposée des mammifères ailés. Mais les animaux semblaient décidés à la suivre.
-Mais allez-vous me laisser tranquille, à la fin?
Elle courait de plus en plus vite. Les troncs d’arbres défilaient autour d’elle. On auraient dit qu’ils avaient un regard malveillant sur la jeune femme.

Pétrolia regarda derrière elle pour voir si elle avait semé ses poursuivants. Grave erreur. Comme elle ne regardait pas ou elle allait, elle fonça droit dans un arbre. BANG! Elle sentit une immense douleur lui monter à la tête et le sang couler de son nez.

Les chauves-souris se rapprochaient, s’approchaient, s’approchaient… Puis, elle entendit un sifflement. Les chauves-souris s’éloignèrent rapidement, comme si elles avaient peur.

Pétrolia se rassit. Elle fut surprise de voir un homme, debout devant elle. Le teint pâle, les cheveux sombre, il lui tendit la main pour l’aider à se relever. Pétrolia la saisit sans cérémonie.
-Merci, dit-elle.
-Mais y’a pas de quoi, répondit l’homme. Oh, et, désolé pour les chauves-souris. Elles se sont échappées ce matin. Je les ai cherchées partout.
Pétrolia trouvait étrange que quelqu’un ai des chauves-souris comme animal domestique. Elle ne fit cependant aucun commentaire, au lieu de quoi, elle demanda :
-Qui êtes-vous?
L’homme sourit.
Il s’assit sur une roche et invita Pétrolia à faire de-même. Quand cela fut fait, il se nomma.
-Mon nom est Elfangor Andrews**. Et, quel est le votre?
-Pétrolia. Pétrolia Parenteau-Stanislavski.
-Jolie nom. Mais une si belle femme ne pouvait pas avoir un nom laid, n’est-ce pas?

Pétrolia sourit. Elle avait la certitude qu’elle pouvait lui faire confiance. Ils parlèrent un long moment de choses et d’autres. Jusqu’à ce que Pétrolia pose déclare qu’elle devait rentrer sur le vaisseau.
-J’ai faim, déclara-t-elle.
-Partez pas tout de suite, supplia Elfangor. C’est justement pour moi l’heure du souper. Restez.
-Heu… OK, accepta la jeune femme, trop gênée pour refuser une invitation aussi poliment demandée.
Elfangor sourit, révélant deux canines pointues. Avant même que Pétrolia puisse faire quelque chose pour se débattre, elle sentit quelque chose lui rentrer dans le coup.

Au bout d’une minute, Elfangor la lâcha et lui tendit son poignait.
-Mort-moi, dit-il.
-Quoi?
-Mort-moi et tu te changeras en vampire. Mort-moi pas pis tu meurs.
Pétrolia obéit.
-Si tu morts quelqu’un un jour, dit lui de te mordre avant qu’il ne soit trop tard, fit Elfangor.
Pérolia hocha la tête. Puis, elle perdit connaissance.

**********
Flavien était inquiet. Il faisait les cents pas dans la salle de commandement, à bord du Romano-Fafard. Le capitaine tentait de le rassurer.
-Bob et Serge-3 sont partis la chercher. Ne me dites pas que vous ne leur faites pas confiance.
Flavien se calma.
-Vous avez raison, capitaine.

Au même moment, Bob demanda de se faire téléphaxer à bord. Suivit Serge-3, transportant une Pétrolia pâle et inconsciente.
-Est qu’elle va bien? demanda Flavien.
-Aucune idée, répondit Serge-3. Nous l’avons trouvé en compagnie d’un homme qui nous a dit qu’il faudrait la nourrir à l’intraveineuse avec une peinte de sang pour éviter qu’elle soit dangereuse quand elle se réveillera.
-Beark! fit la capitaine.
-On est pas pour l’écouter, toujours? demanda Flavien.
-Non. Bien sur que non. Voici mes ordres. Serge, transportez Pétrolia au centre de santé. Flavien, allez voir Valence pour lui dire d’aller soigner Pétrolia. Bob, faites de même avec Brad. Question? Action!
-Heu, capitaine? Pourquoi aller chercher Brad? demanda Bob.
-Parce que ses connaissances de scientifique ne peuvent pas nuire à Valence, répondit le capitaine.
-Ah.
Chacun se mit au garde-à-vous et fit la tâche qui lui était allouée.

**********
-Regardez Brad.
-Oui, oui. Chuis pas aveugle. C’est quoi au juste?
Brad et Valence cherchaient la moindre trace de blessure chez Pétrolia. Ils en avaient trouvé une. Deux trous bien nets dans son cou.

-Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire? questionna Brad.
-J’espérait qu’étant scientifique, vous le sauriez, avoua Valence.
Un silence lourd s’installa entre les deux collègues.
-Bon, dit finalement Valence, je vais aller dans ma douche. Vous, prévenez-moi si elle se réveille.
-Ben là… J’ai autre chose…
Mais Valence était déjà sortie du centre de santé.
-…à faire, fini Brad pour lui même.

Il n’eu pas longtemps à veiller sur Pétrolia avant qu’elle ne se réveille. À peine a-il eu le temps de fermer les lumières dans l’intention d’aller s’étendre sur un des deux lits du centre de santé qu’il entendit un gémissement.

Il se dirigea vers la technicienne et la vit ouvrir les yeux.
-Ah. Salut Pétrolia. Ça vous dérange ben gros si je vais dormir?
-Heu… Non.
-Très bien. Mais sortez pas du centre de santé avant que Valence revienne.

Et il s’en alla se coucher sur le lit du bas. Pétrolia le rejoint et s’assit à côté de lui. Il se mit dans la même position qu’elle, visiblement agacé.
-Y’as-tu un problème?
-Non. Non, c’est juste qu’on pourrait parler en attendant que Valence revienne. Ça me tente pas de l’attendre toute seule.
Brad se radoucit, un sourire sur les lèvres.
-Pas de trouble.

Il n’eut cependant pas le temps de trouver de sujet de conversation. Pétrolia l’avait attiré contre elle et promenait le bout de son nez dans le cou du scientifique. Surpris d’une telle réaction, il resta sans bouger quelques instants, avant de poser une question assez indiscrète.
-Heu… Vous êtes-vous chicanée avec Flavien?
-Non. C’est juste que j’ai ben faim.
-Faim? Bob vous donnerais sûrement des pogos.
-J’veux pas de pogos. J’vous veut vous.
-Ah.
Brad était très, TRÈS surpris. Assez surpris qu’il lui fallu un instant pour se rendre compte que quelque chose de pointu s’enfonçait dans son cou. Mais il ne réagit pas. Il n’a jamais eu le temps de le faire avant de mourir, vidé de son sang.

**********
Valence se dirigea dans le centre de santé. Quand elle y arriva, le spectacle qu’elle la laissa sans voix. Brad était étendu sur le sol, immobile, les yeux grand ouvert, mort. Dans le cou, il avait deux immenses trous. Mystérieusement, il n’y avait pas une goutte de sang près de lui.

La psychologue poussa un cri avant de partir chercher Charles dans la salle de commandement. Mais avant qu’elle ne soit arrivé à destination, elle sentit quelqu’un l’attraper par le cou…

**********
Bob et Flavien se promenaient dans les couloirs du vaisseau. Ils tombèrent alors sur Pétrolia, qui mordait Valence.
-Pétrolia! Ça va pas, ou quoi?
Pétrolia lâcha le corps désormais sans vie de la psychologue. Elle s’avança vers Bob et Flavien, l’air menaçant. Puis, elle sembla reprendre ses esprits. Elle regarda le corps de Valence et se mit à pleurer, pleurer, pleurer.

**********
On organisa un enterrement sans pareil pour Valence et Brad. Pétrolia fut pardonnée de ses gestes. Pourquoi? Selon les recherches de Serge-3, la morsure d’un vampire est mortelle, si la victime ne boit pas ensuite le sang de son agresseur. La première heure de conscience du nouveau vampire est cependant la pire. Le malheureux n’est plus ne contrôle de ses moyens. La seule façon de contrôler la personne est de la nourrir d’une peinte de sang avant qu’elle ne se réveille. Sinon, le nouveau vampire tuera, ne se contrôlant plus. Voilà pourquoi Pétrolia n’avait pu laisser ses victimes la mordre et ainsi leur éviter la mort : Parce qu’elle n’avait pas conscience de ses gestes.

La leçon de cette histoire? Mieux vaut prendre un remède que l’on juge peu ragoûtant donné par quelqu’un qui s’y connaît que de faire à sa tête et laisser cours à des conséquences désastreuses.



*Le dernier boss dans Super Mario, au 64. Ça reste dans le thème de Bowser, non?
**Je voulais un prénom E.T. qui fasse un peu Transylvanien. Et il y a un E.T. dans un livre qui s’appel Elfangor. Pis je sais pas pourquoi, mais messemble que ça fait beau comme nom.
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MessageSujet: Re: Octobre 2005   Octobre 2005 EmptyVen 11 Nov à 19:23

Titre : frapper sanguinolent
Auteure : Marie-Ève M
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*

Je le savais… Je le savais trop que cet endroit désaffecté ne m’inspirait pas confiance.

L’intuition féminine ça ne trompe pas mais non, ils n’ont pas voulu m’écouter. Ça leur apprendra maintenant que je suis la seule survivante de l’équipage, ils auraient dû m’écouter.

Mon pistolet a la bougeotte ou moi, je ne sais plus trop lequel de nous deux est sous l’emprise de la frayeur. Qu’est que je dois faire maintenant ? Pourtant à l’académie d’aérospatiale, on nous a enseigné à nous préparer à toutes éventualités sauf à celle-là, bien sûr, maudits incompétents… Et dire que c’est pas mon truc les psychopathes-fou-à-lier-s…

C’est dans ces moments-là que cet imbécile de mercenaire est encore plus stupide d’être mort et de ne pas s’être présenté à SA job, qui est sensé de ME protéger moi et ma vie. Le réveil ne sonnera plus pour lui, à jamais. Mais, je suis dois me débrouiller toute seule, comme d’habitude.

Des bruits sourds venus de nul part, sursauts deux pour le prix d’un, je continue nerveusement de parcourir les couloirs en cherchant une bon abri ou le téléfax des marchandises si la chance me pue au nez pour m’enfuir de ce lieu de malheur.

Couloir central, au bout complètement. Le lieu idéal pour être couvert par le ronron de moteur et l’immensité de la pièce.

Il m’a retourver dans la salle des machines qui était jusqu’à maintenant la cachette parfaite quelques minutes plus tard.

Cependant, je me rends bien compte que je suis prise au piège, avec plus aucune chance de sortir de la pièce lugubre. Évidement, lui non plus n’avait pas pour ambition que je sors de là vivante au moment ou il apparaît.

Couvert de sang, avec son physique malpropre de dément, son sourire d’aliéné, brandissant son satané bout de métal de débile. Je dois peut-être en déduire que c’est un tueur aux manières peu civilisées qui aurait grand intérêt à prendre une douche.

À quel siècle se pense-t-il encore ? Comme si ça faisait de s’en prendre au gens, de les laisser pour mort avec le sida ou une autre saloperie. Quel culot !

Il fit de quelques mètres vers moi, dangereux avec son équipement qu’il mania à merveille, comme s’il arrivait à l’étape finale de son plan de jeu.

Franchement, me comparer à une de ces cases, je ne suis pas si grosse que ça.

Insultée, je commençais à gueuler sans trop quoi dire :

-N’avancez plus … sinon je… sinon je…

Qu’est qu’il fallait que je fasse déjà ? … Ah oui, je me souviens !

-Sinon, je n’hésiterai pas à tirer ! Dis-je, en distinguant mon fusil comme mon protecteur de vie et meurtrier de la sienne.

Le rire, faussement très méchant, cliché du fou vibra dans la salle. L’écho se mit à se marrer, lui et sa manie d’imitation. Non mais, comment ils ont fait pour être tuer par un idiot pareil ?

-Le plancher est à tout le monde, c’est un pays libre ! Me répondit-il, de sa voix de pseudo-méchant qui se faisait passer pour un fou sadique. Ce que vous êtes cons les humains !

Parce que plus c’est un extraterrestre avec des préjugés en plus ? Mon dieu, quel tueur pathétique.

Il s’avance, la peur saisit mon corps sans prévenir.

Puis le peu de lumière qu’il y avait s’éteint.

Regard mal adapté à la noirceur, frivole, autour de moi, mais je ne peux pas rien distinguer.

J’essaye de m’en ailler mais je ne sais pas par où me diriger. Il peut être n’ importe où, à coté de moi par exemple.

À l’aveuglette, je marche vers la porte mais je me rappelle pu ou elle habite.

Cognement. Mes pauvres genoux attaqués par une idiote de colonne, il doit sûrement être bleu de douleur.
Je veux pousser un cri de mal mais je ne fais que me tordre de celui-ci sur place pour ne pas attirer son attention.

L’obscurité va me faire flippée c’est sûr, j’ai toujours su qu’il n’avait rien de rassurant le noir, avec tout ce qui peut s’y dissimuler.

Ou était-il passé d’ailleurs ?...

Bien sûr, à ce moment, quelque chose qui ressemblait à une massue plus légère s’abattit sur ma tête, ruinant ma magnifique chevelure déjà bousillée par une quelconque pluie déchaînée et sueur extrême même si on est toujours à l’intérieur. Il manque un peu d’imagination ce meurtrier, assez drab comme assassinat.

Mais il ne m’a même pas donné le temps de bâiller aux corneilles, il m’a montré de quoi il était capable.

-J'aime triompher, gagnez la coupe du tournoi de la vie des autres.... Pas vous ?

Horrible, atroce, sec, le coup fut-il. Le cri ultime que je lâchai fut à la hauteur de ce service de pro.

La douleur emporta mon corps dans son cercle intolérable.

L’os temporal gauche se brisa, mon esprit en vola en éclats. Et ce qui restait de son arme s’enfonçant toujours, sans pitié.

C’était irréversible, avant de me apercevoir, avant que je n’aie même pu porter ma main au trou où giclait le sang, mon âme avait déjà désertée. Quelle poisse, je viens de m’éteindre. Et dire que j’ai même pas eu le temps de faire mon testament, que va devenir mon poisson rouge sans moi ?!



Le film… ne plus penser à Massacre à la raquette de tennis… plus penser…



-Flavien auriez vous peur, par hasard ?

-Moi ça ? Ben voyons donc !... J’peux allez changer mon scaphandre ? Il commençe à être pas mal plein…

-On a pas le temps, bouchez-vous le nez !




*Déteste les films d’horreurs américains, donc, c’est une parodie
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MessageSujet: Re: Octobre 2005   Octobre 2005 EmptyVen 11 Nov à 19:24

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