[OS] [Série] 30 morts... ou presque! (PG pour le moment)

30 morts... ou presque!!

Les fics "one shot" seront postées ici et celles qui son plus longues seront a part, mais bien identifiées.

Bon! C'est quoi?

Eh bien c'est 30 thèmes trouvés sur Livejournal, et que j'emprunte parce que je suis sadique mwahaha!!! > : D

Il faut choisir un personnage et lui faire subir la liste des 30 morts (réelles ou au sens abstrait) énumérées ci-dessous, dans l'ordre ou le désordre. Évidement, on peut choisir un personnage qu'on déteste pour pouvoir le faire souffriiiiiiirrrrrr!!! 

Ou on peut être dans la catégorie complètement cinglée des torture-loving ... ca c'est moi  

Donc je me prend le perso Flavien évidement, car sinon je ne pourrais pas réaliser ce rêve. Et puis parce qu'il est immortel, il ressuscitera à chaque fois. En plus, les thèmes sont très duggiens parfois... ah oui, et je fais aussi une petite entorse au règlement: je me réserve le droit de presque le tuer, sans y arriver vraiment... en fait, au lieu d'avoir plein de deathfics AU, je vais essayer d'en faire un grand nombre où il ne meurt pas vraiment. Soit ce sera au sens abstrait ou bien il y survit... et j'en aurai quelques unes où il meurt, mais jvous le dis pas d'avance


Notes:

Bon, voici... LA liste! :

 

01. Mort naturelle
02. Mort de rire
03. Mort empoisonné
04. Mort en avalant une arête de poisson
05. Mort écrasé par un tracteur/une charrette
06. Mort en glissant sur une flaque
07. Mort étranglé/pendu
08. Petite mort
09. Mort noyé
10. Mort à cause d’un animal
11. Mort au combat
12. Mort au fil de l’épée
13. Mort étouffé par un oreiller
14. Mort par suicide
15. Mort dans les flammes
16. Mort de froid
17. Mort d’indigestion
18. Mort de peur
19. Mort de fatigue
20. Mort seul au monde
21. Mort en montagne
22. Mort par cannibalisme
24. Mort stratégique
23. Mort héroïque
25. Mort tragique
26. Mort de faim
27. Mort crucifié
28. Mort avec un crayon dans le nez
29. Mort de honte
30. Mort électrocuté par un Pikachu

 

Donc à vos marques... massacrez!!!!

Retour à la Maison - Ja_aveccheveux


POV Flavien: Seul dans l'espace. One shot, DeathFic

30 morts... ou presque!
16. Mort de froid


Retour à la maison


Il fait toujours noir dans l'espace. C'est froid et sans vie. Ça semble tellement inhospitalier, des fois je me demande ce que je fiche ici. Pourquoi je me suis embarqué dans cette mission, pourquoi j'ai choisi de m'éloigner si loin de la maison, de la Terre. Est-ce que je croyais vraiment que moi, Flavien Bouchard, je serais capable de contribuer à la plus grande mission jamais entreprise par l'Homme? Peut-être que j'avais seulement voulu contempler les étoiles de plus près. Il y avait un temps où je les trouvais merveilleuses, ces astres célestes qui s'élevaient chaque soir au dessus de nos têtes, sur une gigantesque toile de velours noir tissé de ces millions de diamants scintillants.

Maintenant je ne voyais plus que le vide de l'espace, le froid qui y régnait sans pitié, glaçant tout ce qui ose s'y aventurer. Je m'y étais aventuré plusieurs fois, muni d'un scaphandre et toujours accroché à la carlingue du vaisseau. Ça n'avait pas toujours été sans danger, mais tout le monde s'en était toujours sorti… Jusqu'à maintenant. Je regardai ma main engourdie flotter dans l'apesanteur. J'étais là depuis combien de temps, je n'aurais pu le dire. Sûrement quelques heures avaient passées. J'étais proche de la fin. Je savais qu'ils ne viendraient pas me chercher. Le météore qui m'avait envoyé valser dans l'espace avait gravement endommagé les moteurs d'après ce que j'avais pu voir. Ils ne pourraient jamais les réparer à temps. J'allais mourir ici, à la dérive dans une galaxie étrangère, de froid ou du manque d'oxygène, quelle importance?

Le bris dans mon scaphandre était minime. L'air ne passait pas, mais le froid lui, m'engourdissait peu à peu. Il m'enveloppait comme une couverture glaciale, une enveloppe sournoisement mortelle qui endors peu à peu et qui aspire la vie dans son souffle létal. Il est impitoyable, sans mercis. Le froid est comme un poison qui s'imbibe à travers la peau et qui glace les veines jusqu'à ce que tout devienne engourdi. La Grande Faucheuse peut alors se servir sans aucune résistance.

J'aurais voulu, avant de mourir, revoir une dernière fois la femme que j'aime. J'avais tellement à lui dire, tellement à vivre avec elle. Mais jamais plus je ne la reverrais, jamais plus je ne toucherais ses cheveux soyeux, sa peau de satin. Jamais plus je n'entendrais son rire délicieux, jamais plus je ne goûterais ses lèvres délicates. Je ne pourrais plus entendre ses arguments énoncés avec tant de passion, ou ses doux murmures dans la nuit.

Je ne sentais plus le bas de mon corps. Sous la poitrine, il n'y avait plus rien, pas même un frisson. Mes bras et mon torse bougeaient avec peine, lourds et léthargiques. Mon visage était gelé. Je ne sentais presque plus rien. Je sentais que je perdais la raison, le délire allait bientôt m'emporter.

-Trouve-moi, Murmurai-je lentement.

J'aurais voulu que Pétrolia soit là avec moi. Je ne voulais pas mourir seul.

-Trouve-moi ici…Parles-moi…

Seul le silence m'entendait. Mais peut-être pouvait-elle m'écouter, peut-etre…

-Je veux te toucher, j'ai besoin de t'entendre…Tu es toujours là quand je me sens seul. Tu es l'espoir qui me laisse encore faire confiance, la force qui me tient debout quand je ne peux plus avancer, la lumière quand tout est noir autour de moi.

Je ravalai ma salive. Je ne sentais presque plus le haut de mon corps. Je fermai les yeux, résolu.

-Lorsque je suis avec toi, il n'y a plus de tempête, seulement le calme. Lorsque tu me prends dans tes bras, je sais que tu ne me laisseras pas tomber, je suis en sécurité. Tu es tout ce que je veux, tout ce que j'ai besoin… Tu es tout pour moi…

Ma respiration se fait lente. Je n'ai plus de forces.

-Tu me manques…

Ma tête ne tient plus, le monde tourbillonne.

-Je t'aime…

Le monde s'écroule. J'entends une voix lointaine.

-Je t'aime aussi.

Tout est fini. Je souris.

Je rentre à la maison.

Cri Désespéré - Ja_aveccheveux


Première fic que j'ai écrite dans ce fandom - Après avoir appris que Bob et Pétrolia sortent ensemble à la fin de la série, Flavien prend mal la nouvelle.

30 morts... ou presque!
14. Mort par suicide




Cri désespéré



Flavien regarda Bob et Pétrolia incertain.

-Vos mains sortent ensemble?

-Ouais, répondit Bob

- le..le.. le reste aussi ?

-Flavien... j'partirai pas en randonnée...,répondit Bob en enlevant sa tuque, Pétrolia pis moi on.. on va s’contruire un chalet pis aller vivre ensemble le plus tôt possible.

Voilà ce que Pétrolia et Bob lui avaient dit. Il avait beau leur avoir répondu que c’était correct, qu’il était content pour eux, mais en dedans, son cœur s’était déchiré, il avait poussé un cri désespéré. Pourquoi? Pourquoi Pet ne l’aimait plus? Qu’est-ce qu’il avait fait de mal? Qu’avait-il fait pour qu’on le repousse ainsi encore une fois? Toute sa vie, il avait été passé d’une famille adoptive à une autre, chaque fois, on ne l’avait pas aimé assez. Pourquoi? Et pourquoi Bob l’avait-il trahi ainsi? Il savait pourtant l’amour qu’il éprouvait pour Pétrolia. Jamais il n’avait aimé autant. Pétrolia avait beau avoir cassé avec lui plus de 86 fois, il était toujours revenu, rejet après rejet, comme un petit chien battu qui ne demande que de l’affection. N’avaient-ils pas vu que c’était la seule femme pour laquelle il aurait donné n’importe quoi?

Flavien enfouit sont visage dans ses mains. Accroupi en petite boule dans le fond de la salle des machines, il avait trouvé refuge dans ce petit coin du vaisseau ou personne ne le trouverait. De toutes façons, tout le monde était sur la nouvelle planète. Bob et Pétrolia se construisaient un chalet, Valence et le Capitaine en faisaient sûrement autant, et Brad avait trouvé un filon d’or et avait commencé à l’exploiter. Flavien s’était porté volontaire pour être de garde sur le vaisseau. De toutes façons, il n’avait rien de mieux à faire.

Après que Bob et Pétrolia lui aient annoncé la nouvelle, il avait erré sur la planète pendant que les autres commençaient à réaliser leurs projets. Il avait longuement pensé à tout cela, puis il avait décidé d’aller en parler au Capitaine.

-Capitaine?

Charles se retourna de son ouvrage. Il avait déjà ramassé assez de bois pour commencer le chalet. Valence était un peu plus loin en train de choisir la décoration.

-Oui Flavien? Répondit le Capitaine avec un grand sourire.

-J’veux vous déranger, c’est juste que…ben…je…je m’ennuyait un peu

-Mais allez donc voir Brad! Il doit sûrement s’ennuyer depuis que plus personne ne lui tape dessus!

-Mais…

-Oui Flavien! Ajouta Valence en s’approchant, ça va te désennuyer de taper sur Brad!

-O…Ok

Et il était parti. Pourquoi n’avait-il pas pu dire ce qu’il avait sur le cœur? Ni le Capitaine ni Valence ne semblaient avoir vu à quel point le chagrin le dévorait par en dedans.

Flavien laissa échapper un sanglot étouffé. Le Capitaine n’avait pas prêté attention à sa douleur. Sans doute pensait-il que ce n’était qu’une petite peine d’amour passagère. Même Valence qui était une excellente psychologue n’avait rien remarqué. Il avait continué à errer pendant encore des heures. Personne ne remarquait qu’il ne revenait pas pour dormir ou manger. D’ailleurs, il n’avait rien avalé depuis très longtemps et encore moins fermé l’œil de peur d’être pris par des rêves qui lui rappelleraient les bons moments avec Pétrolia. Juste d’y penser, ça ne faisait que le mettre tout à l’envers.

Le jeune homme sorti une petite dague d’une poche de son uniforme. Elle était petite, fine mais très pointue. Le manche était métallique, avec les vignes gravées dans celle-ci. La lame était polie et soyeuse. Il glissa son doigt dessus, comme pour admirer sa beauté. Il l’avait déjà sortie une fois… Il retourna son avant-bras pour voir les affreuses coupures qui commençaient à cicatriser.

Après avoir erré bien longtemps, il s’était assis à la base d’un arbre près d’un ruisseau. Il avait sorti la dague et l’avait regardé pendant très longtemps…Peut-être, s’était il dit finalement, que s’il faisait un petit trou dans sa peau, toute la douleur qu’il contenait en dedans pourrait s’échapper par là…

Il avait fait une petite coupure. La lame avait ouvert la peau délicate et un peu de sang avait coulé. Et ça avait aidé…pendant un moment. Mais la douleur revint, tout aussi forte. Alors il avait coupé, encore et encore, jusqu’à ce que la nuit tombe. Puis l’épuisement l’avait emporté et il s’était endormi sous les étoiles.

Flavien passa la main sur ses blessures. Jamais il n’aurait cru se rendre jusque là. C’était un acte qu’il n’avait jamais compris auparavant. Il n’avait jamais compris comment une personne pouvait se mutiler elle-même…Jusqu’à maintenant. Maintenant il comprenait, il savait à quel point on peut avoir mal, à quel point le besoin de se débarrasser de la douleur peut être fort. Il l’avait senti, il l’avait vécu. Mais personne ne s’en était aperçut…Personne sauf Brad.

À l’aube, le Capitaine l’avait appelé sur son radio émetteur pour lui demander d’aller remplacer Brad sur le vaisseau puisqu’il avait besoin de lui et Serge aidait déjà Pétrolia avec le chalet. Flavien avait bien sûr répondu oui aussitôt et s’était mis en route, oubliant momentanément l’épisode de la veille. Il marcha quelques minutes avant de retrouver le téléfax et de contacter Brad.

-Brad?

-Oui

-Téléfaxez-moi à bord.

-D’accord

Lorsqu’il se retrouva à bord, il vit Brad le dévisager drôlement.

-Quoi?

-Votre bras…vous avez encore mal pour ce qui s’est passé avec Pétrolia hein?

Flavien regarda son bras couvert de sang et de coupure et paniqua un instant.

-Euh non non! C’est euh…j’ai trébuché et un arbre m’a graffigné!

Brad eut un sourire triste.

-Flavien, vous n’avez pas besoin de mentir…Je sais ce que c’est moi aussi de ne pas être aimé. Je ne le dirai à personne ok?

-Euh …ok…Merci Brad…

Un peu embarrassé, il téléfaxa le scientifique rapidement sur la planète et alla ensuite laver son bras et le désinfecter. Puis il s’était cherché un coin tranquille dans le vaisseau.

Et ce coin tranquille, c’est l’endroit ou il se trouvait maintenant. Un petit recoin froid et sal au fond de la salle des machines. Recroquevillé sur lui même, les larmes coulaient silencieusement sur ses joues blêmes. Peut-être Pétrolia ne l’avait-elle jamais vraiment aimé…Pourtant lui l’aimait avec tout son cœur, l’aimait plus qu’il n’aurait pensé être possible d’aimer. Pétrolia…Elle faisait maintenant partie de lui, et s’il la perdait, il perdait aussi une partie de lui, une partie de son âme. Il était déjà perdu. Elle avait choisi quelqu’un d’autre, elle l’avait abandonné.

-Mais pourquoi?!? Cria-t-il en un sanglot déchirant.

Son corps trembla sous les pleurs et il serra la dague très près de lui. La douleur de ne pas être aimé par celle qu’on aime n’est-elle pas la plus grande?

-Pourquoi, murmura-t-il, puis il répéta ce mot encore et encore comme un mantra rassurant.

À travers des larmes, il regarda à nouveau la dague serrée contre sa poitrine. Lentement, il la tourna vers lui, sur son cœur. Que faisait-il? Il savait que ce n’était pas la solution, mais…Tout serait fini. Il n’aurait plus mal et personne ne le rejetterait plus jamais. Pet pourrait vivre avec Bob et ils seraient heureux…Et lui aussi. Doucement, mais fermement il enfonça la lame et la senti traverser sa peau.

Enfin il n’aurait plus mal.

Fin

Le Meurtrier.... - Ja_aveccheveux


Cette nuit là, sur le Romano Fafard...

30 morts... ou presque!
07. Mort étranglé/pendu



Le meurtrier....

 

Il faisait nuit sur le Romano Fafard.  Tout était calme.  Le Capitaine passa près de la cabine de repos, mais n'entra pas.  Il n'y avait aucun bruit, donc nul besoin de réveiller son équipage avec le bruit de la porte coulissante.   Charles passa son chemin en souriant.  Il avait prévu un bon café et un livre pour cette nuit.

 

Les bruits de pas résonnèrent jusqu'à se qu'ils s'éloignent et s'estompent dans la nuit.

 

-Ouf il est parti! Murmura Serge.

 

Il regarda la planche de jeux installée sur la table.

 

-Ouin, j'croyais qu'il allait entrer, fit Flavien, soulagé.

 

-On se serait encore faite pognés! Gémit Bob.

 

-Bah, quand même qu'on jouerait un peu une fois de temps en temps, déclara Brad, Il dort pas plus lui!

 

-Oui mais c'est le Capitaine, il a le droit, fit remarquer Flavien.

 

-Bon, on était rendus où là? Demanda Bob.

 

Ce n'était pas leur jeux de Ouija habituel.  Bob avait insisté qu'ils changent de jeux, les événements des derniers jours lui avaient foutu la chienne.  Le spectre du Capitaine Fafard lui avait fait plus peur que ce qu'il ne voulait admettre.  Quoi qu'il aurait bien aimé rencontrer le spectre du livreur de pizza....

 

Flavien lui était plutôt déçu. Il aurait vraiment aimé rencontrer son père mais il du se le rappeler : Il n'y avait aucune preuve que son père était mort.  Il aurait préféré que ce soit cela la vraie raison de son abandon par celui-ci, mais en fait il n'en savait rien.  Peut-être qu'un jour....

 

Serge quant à lui aimait jouer à des jeux plus sociables... en tant que robot, le spiritisme ne lui apportait pas beaucoup.  Il préférait de familiariser avec sa nouvelle famille, l'équipage du Romano Fafard.  Il les aimait tous, autant qu'un robot puisse aimer.

 

Brad lui avait décidé de joindre la table de jeux nocturne avec son approche habituelle : Avoir l'air désintéressé pour pas avoir l'air d'avoir d'amis.  Mais en fait, il adorait jouer à des jeux de société, il avait l'impression de faire partie de la gang... un peu.  Il avait quand même eu le dernier choix de pion... pff rouge...

 

-C't'à toi Flavien.  Fit remarquer Bob.

 

-Ok!  

 

Flavien roula de dé et avança son pion vert de 4 cases.  Il n'y avait rien qu'il puisse faire de plus.

 

Serge roula alors à son tour et obtenu 1.  Il avança son pion jaune d'une case.  Bloqué lui aussi.

 

Bob roula : 1 aussi.  Il ne pu par contre pas réprimer un soupir.  Il n'avait vraiment aucune idée de l'issu de la partie.  Il aurait du demander à jouer à quelque chose de plus simple aussi, comme Candyland!

 

Brad s'empara alors du dé et roula.  Il obtenut un 5.  Il avança fièrement son pion rouge et déclara avec certitude : 

 

- Mahaha!!!! C'est le Colonel Moutarde dans la bibliothèque avec la corde!!!!

 

Il prit l'enveloppe au milieu et montra fièrement à tout le monde les cartes qu'elle contenait.  Effectivement, la corde, la bibliothèque et le Colonel Moutarde.

 

-Ohhh j'aurais pas deviné, geignit Bob, déçu.

 

-Come on mon Bob, Encouragea Flavien, C'est pas grave!

 

-Ben non! Ajouta Serge, Ça aurait pu être pire!  T'aurais pu être le meurtrier!!!

 

Et pour bien illustrer son geste, Serge alias le Colonel Moutarde, empoigna une de ses rallonges électriques et l'enroula autour du cou de Flavien, qui pour entrer dans le jeu de Serge, fit semblant d'être étranglé.

 

Bob rit de bon coeur en voyant les mimiques de son meilleur ami, qui venait de s'écraser la face dans le milieu de la planche de jeu.

 

-Allons nous coucher avant que le Capitaine ne fasse sa seconde ronde!

 

FIN

 

Pas dramatique pantoute mon affaire  

Souffle de vie - Ja_aveccheveux



Il avait toujours su garder son souffle... jusqu'à maintenant.

30 morts... ou presque!
9. Mort noyé


Ceci se passe après Médecine d'ours, mais avant Oedipe Bouchard.

J'ai eu l'idée quand Brad a mentionné de la cire liquide dans la douche de Bob dans le 2e film... que je regardais pour la n-ième fois



Souffle de vie



Il avait toujours su garder son souffle. Tout le monde savait que depuis qu'il était tout petit, il arrivait à retenir son souffle bien plus longtemps que les autres. Il avait même fait partie de l'équipe de water-polo avec Bob, et le tenait sur ses épaules, sous l'eau. C'était quelque chose d'inné chez lui, Charles l'avait vu de ses propres yeux.



Mais lorsqu'il l'avait découvert dans la salle de bain, le Capitaine ne pouvait en croire ses yeux. Il était entré comme d'habitude fredonnant une petite chanson qu'il se souvenait avoir entendu juste avant de quitter la Terre. Il se dirigeait vers la douche avec sa serviette de bain sous le bras lorsqu' il entendit un bruit. C'était à peine s'il l'avait remarqué, mais celui-ci avait attiré son attention.



C'était le bruit d'une goutte d'eau qui tombait dans un lavabo ou un bain rempli. Ce qui était très anormal vu l'heure extrêmement matinale. L'équipage aurait dû être encore couché et profondément endormi à cette heure-ci.



Le Capitaine alla donc inspecter ce bruit et lorsque ses pas le menèrent jusqu'à la petite salle où se trouvait le jacuzzi, son sang se glaça devant la vision d'horreur qui l'accueillit.



Le bain était rempli presque à ras bord. Il y avait une teinte légèrement rosée dans l'eau, et sous la surface, Charles aperçut ce qu'il reconnut être la forme immobile de son technicien radar. Ses yeux étaient clos et seules les petites vagues des gouttes du robinet brisaient l'immobilité de la scène.



Le Capitaine se précipita vers le jacuzzi.



-Flavien!!!



Il empoigna le torse de son technicien au niveau des aisselles et le souleva de toutes ses forces afin de sortir sa tête de l'eau. Celle-ci roula vers l'arrière, inanimée. Charles le secoua quelques secondes.



-Flavien... Flavien, réveillez-vous!



Mais le jeune homme ne donna aucun signe de vie. Pris en panique, Charles arracha le bouchon du bain et tenta de soulever Flavien du mieux qu'il le put. Au prix d'un terrible effort, il réussit à le soulever suffisamment pour le faire basculer partiellement hors du bain. Il prit alors ses jambes et le fit basculer sur le sol. Dans un geste purement automatique, il jeta sa serviette de bain sur lui comme pour lui préserver un peu de dignité, puis il se précipita vers son visage où il approcha son oreille de la bouche du jeune homme, priant pour sentir une respiration, si faible soit-elle.



Malheureusement, après plusieurs secondes, il dut admettre qu'il n'y avait aucun souffle.



-Merde! Cracha-t-il à voix basse entre ses dents.



Refusant d'abandonner, il bascula la tête de Flavien vers l'arrière, lui pinça le nez et pris un grand souffle.



Une fois, deux fois, trois fois... Il fit ensuite des compressions sur la poitrine immobile, puis recommença.



-Ne me faites pas ça! Dit-il à mi-voix, entre la colère et le désespoir.



Il recommença la manœuvre et après deux souffles, Flavien fut un léger mouvement et son visage se crispa. Se rappelant de ses cours de premiers soins de l'académie, Charles le retourna brusquement sur le côté et le jeune homme cracha une bonne quantité d'eau avant de prendre un grand souffle bruyant.



Il haleta pour quelques instants alors que le Capitaine s'assit sur ses talons, s'essuyant le front.



-Cap...itaine? L'interrogea Flavien.



Charles posa une main sur son épaule.



-Ne me refaites jamais ça, Fit-il en soupirant de soulagement.



Flavien le regarda, toujours incertain.



-Qu...est-ce que je fais par terre moi là...? Pis comment ça j'suis tout nu? Dit-il en rougissant.



Il fixait la serviette qui lui recouvrait la partie inférieure du corps.



-Je vous ai trouvé inconscient dans le jacuzzi, L'informa le Capitaine, Vous étiez mort pour quelques minutes... J'ai dû vous réanimer.



Flavien fronça les sourcils.



-Je voulais prendre un bain avant d'aller me coucher... j'ai dû tomber...?



Il ne se rappelait pas vraiment de ce qui s'était passé et cela le rendait perplexe.



Charles le scruta, et aperçut un peu de sang sur le bord de sa nuque. Il prit une débarbouillette et la pressa sur la blessure. Flavien grinça mais ne dit rien.



-Vous... vous vouliez prendre un bain hier soir? Dit Charles en hésitant.



Flavien hocha légèrement la tête.



-Flavien..., continua Charles, Il est... il est cinq heures du matin. Vous avez passé toute la nuit sous l'eau...



Le doute et l'incompréhension voilaient le regard du Capitaine. Flavien avait beau pouvoir retenir son souffle très longtemps, ceci devait être un record. Aucun humain n'aurait dû pouvoir survivre sous l'eau aussi longtemps. Même s'il avait avalé de l'eau, Flavien se trouvait là, assis, et bien vivant. Il avait l'air un peu déboussolé mais il respirait. Comment cela était-il possible?



Flavien dévisagea le Capitaine, lui aussi abasourdi. Décidément, il avait battu son propre record, même après des années de water polo à goaler avec Bob.



Le Capitaine se leva et inspecta le bain, maintenant vide. Quelque chose clochait...



Il passa un doigt sur le rebord et sentit celui-ci glisser: De la cire.



Quelqu'un avait décidément appliqué de la cire liquide dans le bain... mais dans quel but?



Il en aurait le cœur net. Il se releva, décidé. Il irait au fond de cette histoire. Il regarda Flavien, toujours étendu par terre, relevé seulement sur ses coudes.



-Vous pensez pouvoir vous rendre au centre de santé? Demanda-t-il. Il faudrait panser cette blessure. Vous vous êtes sûrement cogné la tête en tombant, j'assume que c'est pour ça que vous avez perdu connaissance et que vous vous êtes presque noyé…



Il avait dit presque, mais en fait il s'était noyé. Charles réprima un frisson.



Flavien se repoussa du sol d'une main, agrippant sa serviette de bain de l'autre. Le Capitaine lui tendit la main, qu'il accepta avec gratitude. Une fois debout, il vacilla une seconde, puis sa tête se fit un peu plus claire et il se stabilisa sur ses pieds. Le Capitaine lui fit signe et ils se rendirent au centre de santé.



Une fois rendus, Charles lui indiqua la table d'examen, où le jeune homme prit place.



-Restez ici, lui ordonna le Capitaine, Je vais aller chercher Pétrolia.



En fait, Charles aurait pu l'appeler, mais il bouillait en dedans. Peu importe qui avait appliqué de la cire liquide dans le bain, il avait affaire à avoir une bonne explication!! Cet incident avait failli coûter la vie d'un de ses membres d'équipage. En fait, c'était presque une bénédiction que ce fut Flavien qui ait eu cette malchance, car si cela avait été quelqu'un d'autre, il serait sûrement mort à l'heure qu'il était. Il trouverait le coupable!



Il se dirigea vers la cabine de repos d'un pas rageur. Il entra et appuya sur sa montre pour ouvrir la lumière. Au diable l'heure qu'il était, il voulait une réponse immédiatement.



Il n'accorda aucune attention aux cris indignés de ses membres d'équipage, éblouis et réveillés brusquement.



-QUI a utilisé de la cire liquide dans le jacuzzi??



Le ton colérique du Capitaine ne présageait rien de bon. Pétrolia, Bob et Brad se regardèrent, inquiets.



-Je veux une réponse, gronda le Capitaine, insistant.



Bob se leva, l'air sûr de lui.



-Chuis sûr que c'est Brad! Dit-il en pointant le scientifique, Il a dû vouloir se venger de la crème pour les pieds que j'ai mis dans son tube de pâte à dents!



Tous se retournèrent vers Brad d'un seul mouvement. Le Capitaine leva un sourcil.



-C'est vrai, Brad?



-Ben… un tit peu?



Le Capitaine expira bruyamment. Il était évident que cela lui prenait un effort presque surhumain pour se contrôler. Il était vrai que Bob poussait parfois le scientifique à bout. Il serra et desserra ses poings plusieurs fois.



Le scientifique se leva et prit un air défensif.



-Si cet imbécile et son bâtard d'ami arrêtaient de me jouer des tours, ça serait pas arrivé!!



Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Le Capitaine tremblait de colère. Les insultes que Brad venait d'énoncer le firent éclater de rage.



-LÀ ÇA SUFFIT BRAD!! Vos pitreries ont dépassé les limites! Je viens de trouver Flavien inconscient dans l'eau, vos imbécilités lui ont presque coûté la VIE!! Je ne veux plus de tours dangereux, EST-CE QUE C'EST CLAIR??



Pétrolia, qui n'avait encore rien dit depuis l'arrivée du Capitaine, prit un air affolé. Elle repoussa ses couvertures et se leva d'un bond.



-Flavien?? Yé tu correct??



Le Capitaine se calma quelque peu et se retourna vers elle.



-J'ai dû le réanimer.



Les yeux de la jeune fille s'écarquillèrent. Bob lui, prit un air confus: il ne savait pas ce que cela voulait dire mais il n'aimait pas quand Pétrolia avait l'air inquiète.



-Il est au centre de santé, Repris le Capitaine, Pouvez-vous aller le voir et vous assurer qu'il va bien?



La technicienne se mis au garde à vous et murmura un "Oui, Capitaine" avant de s'éclipser vers le centre de santé. Bob la suivit, inquiet pour son ami.



Charles se retourna vers Brad d'un air menaçant.



-Quant à vous… vous aimez ça cirer? Eh bien vous allez me cirer tous les boulons de la carlingue… et quand je dis cirer, je veux dire laver, brosser, sécher, cirer… pis vous leur poserez une belle ptite tapisserie après!



Il s'éloigna sous une pluie de "pitié!!!" en souriant.



Le reste de la journée se passa sans embûches. Flavien n'avait aucune séquelle sauf une bosses derrière la tête. Le Capitaine lui donna congé pour qu'il puisse se reposer. Pétrolia passa le reste de la journée à le coller et à le bécoter, ce qui ne déplut pas au jeune technicien radar. Bob fit semblant de se noyer avec tous les verres d'eau et robinets du vaisseau jusqu'en soirée afin d'attirer l'attention de la technicienne sur lui en vain et Brad passa le prochain mois à compléter sa corvée de nettoyage de boulons. Il leur posa une belle tapisserie fleurie.



Fin

Tourment - Ja_aveccheveux

One shot, Fic d'horreur

Notes:

Ancienne fic, mais je pense qu'elle compte dans ce défi.

30 morts... ou presque!
18. Mort de peur

Au sens figuré



Tourment

“J’ai pas peur” murmura Flavien. Il enleva son casque, étouffant dans ce scaphandre trop hermétique. Il essaya d’allumer sa lampe de poche - Elle ne fonctionnait pas.

Il était descendu sur Oaouarontawouin, une planète couverte de marécages et de marais très humides. Après avoir pris quelques échantillons, Brad avait découvert une grotte derrière quelques arbres. Elle semblait assez profonde, et complètement plongé dans l’obscurité. Évidemment, personne n’avait voulu y entrer, et Flavien, voulant faire son smat, avait dit que lui, il n’avait pas peur.

Et maintenant il se retrouvait là au milieu de la pénombre, après avoir accepté le stupide défi que lui avait lancé Brad.

Il entendit soudainement un bruit derrière lui.

“Très drôle les gars!” Flavien força un rire pas très rassuré “J’aurais du savoir que vous me feriez ça.

Il n’y eut pas de réponse à son rire et même avec sa détermination, il fut parcouru d’un frisson. /Grandis donc un peu! Ils voulaient juste te faire un tour et tu tombes dedans!! Tu devrais au moins essayer de pas perdre la face…comme ne pas avoir l’air d’un pissou pour commencer./

Flavien se força à marcher, faisant face à l’obscurité et avançant dans celle-ci d’un pas confiant même si son cœur ne l’était pas totalement. Il y avait un bourdonnement constant dans sa tête, comme une scie à chaîne…

/‘Comme une scie à chaîne? Qu’est-ce que j’suis en train de pens-/

Un éternuement bruyant se fit entendre et résonna dans la noirceur. Les pieds de l’opérateur radar se pétrifièrent, ses yeux s’écarquillèrent et sa bouche s’ouvrit comme pour crier. Mais il força sa peur à se taire et à nouveau, il rit. “Maintenant je sais VRAIMENT que vous êtes là vous deux!” Il ne pouvait tout de même pas bouger, sa peur irrationnelle le rendait nerveux à l’idée de ce qu’il trouverait derrière lui.

Un bruit de pas.

“V-Vraiment les gars, vous rendez ça trop facile!”

/C’était tu quelqu’un qui pleure ça??/

Un autre bruit de pas.

Le bruit insistant dans sa tête s’accrut.

Un autre bruit de pas. Et un autre. Ils s’en venaient derrière lui.

Flavien continua à avancer. Il ne tournerait pas de bord. Jamais. Il ne voulait surtout pas que Bob et Brad voient l’expression qui se peignait sur son visage, comme s’il avait vu un fantôme.

Un autre bruit de pas. Un autre. Un autre. Un autre!

Flavien risqué un regard par dessus son épaule et vit la faible lumière derrière lui disparaître. La dernière image imprimée sur sa rétine – une ombre venant vers lui!

Flavien se tut. Il n’était pas sûr si c’était la peur ou l’orgueil, mais il ne voulait plus émettre un son.

Quelqu’un derrière lui pleurait… Non, ça sonnait plus comme…un rire.

Était-ce la même personne que celle qui s’avançait vers lui?

Un autre bruit de pas. Un autre. Un autre. Un autre, un autre, un autre unautreunautreaunautreunautre!!!

Le 6e sens de l’opérateur radar se mit à l’avertir d’un danger imminent et il se décida finalement à courir, au diable son orgueil! Il lâcha le casque qu’il avait à la main et se mit à courir le plus vite qu’il pouvait, se guidant en longeant les murs à une vitesse inouïe. Il courut et courut, les pas derrière lui le suivant constamment.

/C’est trop stupide. Grandis et arrête de courir! C’est juste Bob et Brad, pis tu entre dans leur jeu. Ils vont trop rire de toi. Ils doivent déjà rire…ahh!/

Ses pieds s’accrochèrent dans quelque chose qui sortait du sol et tomba de tout son long. Essayant de reprendre son souffle, il se mit à genoux et laissa échapper un cri quand ses mains atterrirent sur quelque chose de mouillé, mais en même temps solide. Il ne pouvait rien voir et ça lui fichait la trouille.

Après quelques instants, une faible lumière luit, à peine assez pour que sa vision lui revienne. Il cligna des yeux plusieurs fois.

La terre était rouge cramoisi.

Clignement.

Ses mains reposaient sur quelque chose de mince et blanc.

Clignement.

Le bourdonnement dans sa tête s’intensifia.

Dernier clignement.

Son coeur faillit s’arrêter.

Des corps. Tellement de corps. Et les murs, le plancher, le plafond – tous couverts de sang. Les murs semblaient littéralement saigner. Mais les corps…tous en état de décomposition, certains presque complètement revenues à la poussière, d’autre encore pleins de chaires affreusement nauséabondes. Certains avaient encore des vêtements…certains avaient encore leurs yeux…des yeux qui fixaient le second officier.

Flavien fixa avec horreur. /Bob et Brad n’ont pas fait ça tu sais. Ils n’auraient pas pu organiser tout ça. Tout ceci est réel!/

La lueur faiblit dangereusement. Flavien commença à respirer très vite. Il essaya de reculer mais tomba maladroitement en arrière.

/Ils me regardent! Ils me regardent tous!!/

Le rire se fit entendre encore, et les bruits de pas recommencèrent, venant de plus en plus près. Plus près…plus près…

Quelqu’un se tenait derrière lui.

Les yeux regardèrent derrière lui. Flavien sentit la sueur couler sur sa peau glacée.

Quelqu’un se tenait derrière lui.

Quelqu’un derrière lui.

Derrière lui.

/…Quelqu’un se tient derrière moi…/

Sa tête tourna lentement. Son corps commença à se retourner, suivant le mouvement de sa tête.

Personne.

Une sensation.

Une présence.

Un cri.

Un autre cri.

Un sanglot angoissé.

Une supplication.

Une série de souffrances, venant des corps étendus sur le sol, se tordant dans la démence.

La chose devant l’opérateur radar, la chose invisible, se mit à rire, un rire fou, démoniaque.

Flavien boucha ses oreille avec ses mains du mieux qu’il pu, mais ce ne fut pas assez. Les sons s’infiltrèrent jusqu’à ses tympans, faisant glacer son sang dans ses veines.

Une main morte agrippa sa cheville, tachant de sang sa botte et le bas de son scaphandre. Le corps le regarda, mais ne fit aucun son.

/Non. NON! J’ veux pas finir comme eux! Ce n’est pas suppose être réel!!/

Il sentit le poids de mains invisibles sur son torse et fut étouffé par la peur lorsqu’il vit des empreintes pleines de sang couler sur le matériel rigide de son scaphandre. Le rire dérangé se transforma et une grave et rauque respiration, et son odeur putride parvint aux narines de l’officier en second. Il essaya de se lever, mit toutes ses forces, poussa avec tous ses muscles. En vain. La force le repoussa et il retomba sur le sol.

Avec un effort surhumain, il se donna un élan et parvint à se défaire de l’emprise infernale.

Il n’y avait personne.

La lumière s’éteignit.

Plop.

Plop.

Plop.

Des gouttes.

Flavien se mit à courir. /C’est le sang!/

Des cris de torture résonnèrent de partout. Des gargouillis d’étranglement. Des gémissements funestes.

Un flash de lumière.

Des coups.

Les ténèbres.

Quelqu’un mourant dans une atroce agonie.

/Ça ne peut pas être réel!/

Une lumière dans la distance.

La mort dansant autour de lui.

/Je dois sortir d’ici!/

La lumière semblait moins loin.

/Pas peur….N’aies pas peur…Tu vas t’en sortir …Tu vas survivre et tout sera correct et…et…/

La lumière était plus brillante, plus lumineuse.

/Vite, sortir d’ici…/

Un nombre incalculable de mains l’accrochèrent, essayèrent de s’agripper à lui.

Les ombres s’enroulèrent autours de Flavien et le projetèrent au sol, faisant craquer sa mâchoire douloureusement. Sa vision se brouilla et faiblit.

/Non. NON!/

Quatre mains sur ses jambes.

Deux mains sur chaque bras.

Deux mains sur son dos.

Deux mains autour de son cou.

Sa tête se mit à tourner.

La lumière. Toujours au bout du tunnel.

/Non…Non! J’suis tellement proche!/

Flavien se débattit de toutes ses forces, concentrant toute son énergie pour se défaire de l’emprise de la mort

Les mains se dissolvèrent dans la lumière grandissante en un cri de désespoir.

 

Flavien toussa et se mit sur pieds. Il courut vers la lumière, laissant les cris stridents derrière lui.

Il se précipita hors de la grotte et tomba par terre, sur les mains et les genoux, haletant et tremblant incontrôlablement.

“Flavien!”

Bob et Brad s’approchèrent de lui.

“Qu’est ce qui s’est passé là-dedans Flavien?” Bob s’agenouilla près de son ami “On a entendu des cris affreux! Ça va?”

Flavien ne put parler. Il resta muet et tremblant. Il avait l’impression qu’il allait perdre connaissance. Par l’allure des deux autres, ils avaient la même impression.

“Berk, vous être recouvert de sang…” La voix de Brad était complètement dégoûtée “Mais…ce n’est pas le vôtre…”

Flavien retrouva assez de force pour parler.

“On quitte cette planète au plus maudit!”

Bob et Brad acquiescèrent et l’aidèrent à se relever.

 

Ils quittèrent l’orbite de cette planète damnée aussitôt remontés à bord.