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 [OS] La mort... ou presque ! (de Cat)

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kristaline
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Nombre de messages : 390
Date d'inscription : 04/02/2005

[OS] La mort... ou presque ! (de Cat) Empty
MessageSujet: [OS] La mort... ou presque ! (de Cat)   [OS] La mort... ou presque ! (de Cat) EmptyDim 6 Fév à 11:02

Résumé : Une nouvelle planète doit être visitée, et c'est Brad qui va la visiter... Brad ?!




La mort... ou presque !


[Dans la salle de commandement]

Bob, Flavien et Pétrolia sont assis sur les tabourets. Bob raconte une histoire.

<Bob> : …Pis c’est à ce moment là que j’ai pris Brad par le cou pis que je lui ai rentré la tête dans le four pis que je l’ai mis à «broil»!

<Pétrolia> : Wow! C’était toute une histoire ça!

<Bob> : Ouin… mais ça me mets tellement en colère de la raconter que je la dirai pu jamais.

<Flavien> : C’est plate pour ceux qui l’ont pas entendu…

*Moment de silence*

Le capitaine entre. Bob, Flavien et Pétrolia se mettent au garde à vous.

<Capitaine> : Repos. Je veux que tout le monde soit couché dans cinq minutes! On a une grosse journée demain et je veux pas être obligé de partir les sprinklers pour vous réveiller comme la semaine passé.

<Bob> : Ah ! Come on Capitaine! Yé juste 7h moins quart… Y fait encore clair dehors pis les p’tits extraterrestres jouent encore au hockey dans la rue!

<Capitaine> : C’est un ordre.

Tous quittent la salle de commandement sauf le capitaine. Après quelques instants d’attente…

<Capitaine> : Valence, tu peux venir, la salle de commandement est vide.

<Valence> : J’arrive Charles…

Le capitaine va se servir un café et va s’asseoir dans sa chaise en regardant en direction de la vitre…
Après quelques instants, deux mains se posent sur les yeux du capitaine.

<Valence> : Devine c’est qui?

<Capitaine> : (Se retournant) Ah mon amour, tu l’sais que j’aime les surp… Ahhhh! (Le capitaine lance sa tasse de café) Serge, je vous avait interdit d’imiter les autres membres d’équipage depuis la fois où Bob a tué Brad à cause des insultes que vous lui avez dites en prenant sa voix! Une chance que c’était la journée «obtenez une réanimation en 10 minutes ou c’est gratuit»!

<Serge> : Oui mais mais mais ça capitaine (bruits de robot défectueux…) deeeeepuis queee vvvous vous vous voulez vous un cou de vvvvvous dans l’front vvvous… (Serge tombe sur le capitaine)

<Capitaine> : Arrêtez toute cette cohérence , c’est trop clair… Ça doit être le café qui l’a court-circuité. Pétrolia le réparera demain à la première heure. Je vais le laisser ici pour l’instant… (Le capitaine accote Serge à côté du téléfax)

Brad entre dans la salle de commandement et voit le Capitaine dans une position un peu compromettante avec Serge

<Brad> : Oh, je m’excuse de vous déranger dans… dans vos affaires… (Le Capitaine lâche Serge et fait un grand pas vers la gauche) …mais comme vous vouliez que nous nous couchions tôt pour être en forme demain, moi, soucieux de respecter vos ordre à la lettre, j’étais en train de me brosser les dents, quand je me suis aperçu que les deux niaiseux du vaisseau n’étaient pas encore couchés. J’ai donc mené ma petite enquête et je crois que vous devriez aller jeter un coup d’œil dans la salle des jeux vidéos…

<Capitaine> : Merci Brad… Mais pourquoi me dites vous ça?

<Brad> : Mais voyons! J’ai toujours les intérêts de la mission bien à cœur et même si ce n’est pas du tout mon genre de dénoncer des amis, j’ai cru important de le faire pour le bien de tous...

<Capitaine> : D’accord… Bon, allez vous coucher maintenant, je m’occupe de Flavien et Bob.

Brad sourit diaboliquement et sort vers les dortoirs. Le capitaine se gratte le nez un instant et se dirige vers
la salle de jeux vidéos.



Le Capitaine arrive devant la porte de la salle et celle-ci s’ouvre. La salle de jeux vidéos est composée
essentiellement d’une petite télé 13 pouces par terre avec un vieux Nintendo. Bob et Flavien sont assis en indien devant la télé et jouent à Tétris.

<Capitaine> : Mais qu’est-ce que vous faite là!?

Bob et Flavien se lèvent rapidement et se cognent la tête ensemble

<Bob> : (Se frottant la tête) Euh… ben euh… Je prenais ma revanche sur Flavien… ben j’essayait en tout cas…

<Capitaine> : Mais je vous avait ordonné de vous coucher! Qu’est-ce que vous avez tous à désobéir mes ordres?! Le seul qui m’ait écouté aujourd’hui c’est Brad! C’est le monde à l’envers! Je suis déçu de vous, surtout vous, Flavien, en tant que second officier, vous devriez savoir que la journée de demain est d’une importance capitale!

<Flavien> : Mais Capitaine je…

<Capitaine> : Non, je veux rien entendre. Allez vous coucher et je ne veux plus vous revoir avant demain matin!

<Bob et Flav> : Oui Capitaine.

Ils quittent la salle la tête basse.



[Le lendemain matin dans la salle de commandement]

<Capitaine> : Comme vous le savez, aujourd’hui sera peut-être un point tournant pour notre mmmmission. La sonde préliminaire nous a révélée que la planète Francis Reddy 11 présente un potentiel de vie incroyable. Malheureusement, le moteur de propulsion des sondes a sauté une coche et la livraison des pièces doit prendre de 6 à 8 semaines. On ne peut pas se permettre d’attendre tout ce temps là. J’ai donc décidé d’envoyer quelqu’un en éclaireur sur la planète pour prélever quelques échantillons. À cause des événements des derniers jours, j’ai décidé d’envoyer… Brad.

<Flavien> : Quoi?! Vous allez envoyer ce bâton de popscicle remplir une mission qui est déterminante pour la survie de l’humanité? Il va tout faire foirer…

<Capitaine> : En effet Flavien Bouchard, je l’ai choisi. Depuis ses 2 mois intensifs de thérapie, Brad s’est montré beaucoup plus responsable et débrouillard que vous tous. Comme Brad tenait à aller sur la planète pour montrer sa bonne foi, j’ai décidé d l’envoyer.

<Brad> : Merci capitaine. (Pour Flavien) La compétence fini par l’emporter! (À tous) Bon, ben j’vais aller préparer mon matériel.

Brad quitte, et le Capitaine sort peu de temps après.

<Pétrolia> : Vous trouvez pas ça louche vous autres que Brad ait changé à ce point là en deux mois?

<Valence> : Je fais pas vraiment confiance à Brad, mais il a changé pour vrai. C’était deux mois de thérapie intensif. Il m’a même avoué que… oh non, je peux pas vous le dire.

<Bob> : Envoye donc!

<Valence> : Ohhh, je devrais pas mais… ok, je vous le dis mais pas un mot! Vous pouvez juste vous servir de ce secret pour une vengence d’un coup très très grave. Bon, quand Brad était ado il parait que… (Valence se penche en avant pour murmurer quelque chose) ….. (murmures, on ne saisit que la fin de la phrase) ….. en plein dans la craque!

Tout le monde reste pendu aux lèvres de Valence, attendant la suite. Puis d’un seul coup, Flavien, Bob et
Pétrolia partent à rire.

<Flavien> : (Riant à en perdre son souffle) Brad…dans la craque… c’est vraiment trop drôle!

<Valence> : (Riant elle aussi) Je sais! Imaginez tout le reste! (Reprenant son calme) Mais pas un mot han! (Sur un ton de psy déchaînée) Ça pourrait surcharger son subconscient d’une haine qu’il vient de réussir à soulager envers nous tous créant ainsi un champ d’agressivité qui ne pourrait qu’être dommageable pour la mission!

*Regard perplexe de tous*

<Bob> : De kessé?

<Valence> : Il viendrait michant.

*Hochement de tête d’approbation*



[Dans les dortoirs, seulement avec Brad ]

<Brad> : Excellent! Enfin, le capitaine me laisse aller seul sur la planète! J’aurai pas fait mes deux mois de thérapie intensives pour rien! Selon la sonde préliminaire, (sort la feuille) Il n’y a aucune vie hostile sur cette planète. Par contre, il y a une forme de vie humanoïde, pis yen a assez pour me faire une bonne colonie d’esclaves. J’ai juste à faire croire à ma mort, les autres niaiseux essaient de me trouver mais n’y arrivent pas, ils repartent, j’envoient une lettre par poste recommandée à l’élite Terrienne, et moyennant une modique somme d’argent, je les invitent à venir habiter ma jolie planète. Je suis un génie! Si je n’étais pas aussi humble, je me donnerais un prix Nobel! (Se sert dans ses bras, le yeux fermés avec un large sourire aux lèvres)

Le capitaine entre.

<Capitaine> : Vous avez le matériel nécessaire à l’exploration Brad?

Brad sursaute et cache la feuille qu’il tenait.

<Brad> : Euh, oui capitaine, j’ai presque fini de rassembler mes affaires… je veux dire de préparer le matériel.

<Capitaine> : Bien. Brad, je tenais à vous dire que vous avez vraiment changé. Je croyais que c’était impossible, mais on a la preuve! Vous faites preuve d’un grand courage d’aller seul sur une planète inconnue. Brad, je… je… suis ffffier de vous.

<Brad> : Merci Capitaine. Je ne vais pas vous décevoir, et si je dois mourir, ce sera pour tenter de sauver l’humanité.

<Capitaine> : Ça fait bizarre de vous entendre parler comme ça, mais on va bien finir pas s’habituer! Venez au téléfax dès que vous êtes prêt.

<Brad> : Bien Capitaine.



[Dans la salle de commandement]

Flavien, Bob, Pétrolia et Valence forment une ligne à la droite du téléfax. Le Capitaine est un peu en avant
d’eux. Brad entre de reculons dans la pièce avec un énorme sac à dos et il tire deux grosse valises. Il est à
bout de souffle. Le capitaine regarde Flavien et Bob et leur fait un signe de tête d’aller aider Brad.
Flavien prends une valise et elle s’ouvre un peu.

<Flavien> : Voyons donc Brad, vous avez pas besoin d’un oreiller pour prendre des échantillons!

<Brad> : On sait jamais… D’un coup que des créatures hostiles veulent faire un bataille d’oreillers? Si j’en ai pas? Qu’est-ce que je fais? J’fais dur!

<Flavien> : (Se rapprochant du visage de Brad, parle les dents serrées) Vous n’allez pas dans un pyjama party de pré-adolescente! (Pas fort, pour que seul Brad l’entende) J’trouve ça louche votre histoire…vous cachez quelque chose…

<Brad> : Vous êtes jaloux que le capitaine me fasse plus confiance qu’à vous, minable E.T. sans intelligence.

<Flavien> : Si j’étais vous, je ferais attention à ma craque pour pas qu’un certain «accident» arrive encore.

<Capitaine> : Flavien! Brad! Ça suffit!

<Flavien> : Mais Capitaine! Vous pouvez pas le laisser partir tout seul! Il prépare quelque chose j’en suis sûr!

<Capitaine> : J’ai dit ça suffit! On reparlera de ça un autre jour Flavien

Brad téléfaxe ses valises. Il se place ensuite sur le téléfax, et jette un regard meurtrier sur Flavien. Celui-
ci lui rend bien.

<Capitaine> : Bonne chance Brad.

Il active le téléfaxe et Brad disparaît.



Une demi-heure plus tard…

<Brad> : Et voilà! J’ai une belle place pour me construire un petit palais, avec un grand champs pour faire pousser la nourriture et la vue sur la mer. C’était un peu plus cher, mais ça vaut la peine! Bon, il reste juste à simuler ma mort. Autant le faire tout de suite, parce que le temps, c’est de l'argent, pis l’argent, c’est du cash! (Il réfléchit) Ah, je sais! Si je meurs d’un virus mortel qui se trouve à la surface de la planète, ils pourront pas venir me chercher! Brad, tu es si… machiavélique! Hum Hum (Dans sa montre émetteur, d’une voix faible et rauque) Capitaine! (Tousse plusieurs fois) Capitaine!

(Vue dans la salle de commandement, le capitaine est assis dans sa chaise avec un café, Flavien joue au échecs contre Bob et Pétrolia dans la section «cuisine», Valence arbitre le match.)

<Capitaine> : Brad! Qu’est-ce qui se passe?

<Brad> : (Tousse à nouveau) Je…je viens de terminer les analyses de l’air et… (Tousse) …et tout est parfait, sauf qu’elle contient… (Tousse) …un virus qui s’attaque aux… (Tousse) poumons…

(Valence, Bob, Flavien et Pétrolia abandonnent leur partie et viennent autour de la chaise du capitaine.)

<Capitaine> : Mais revenez tout de suite à bord! L’urgence du centre de santé est presque vide, vous pourriez passer tout de suite…

<Brad> : Euh, non, je peux pas… (Tousse, mais fake) Le virus s’attaque aussi aux jambes… je peux plus bouger… ouch mes jambes!

<Capitaine> : D’accord, j’envois Flavien et Bob vous chercher tout de…

<Brad> : Non, envoyez les pas, sinon, ils seront infectés eux aussi… C’est un risque trop grand et pensez à la mission. (Tousse)

<Capitaine> : Vous avez sans doute raison… Dire que Serge est brisé… on aurait pu l’envoyer lui!

<Brad> : (Faussement sincère) Ben oui c’est dommage… (Grosse toux) Je pense que ça y est, je meurt… (Tousse) Ahhhhh, adieu (Bruits d’agonie, puis silence)

<Capitaine> : Brad?! BRAD?! Merde! On peut pas laisser faire ça! Il faut aller le chercher! Pétrolia, réparez Serge, Flavien, allez prendre…

<Valence> : Charles, il est trop tard! Faut pas s’acharner! Tu peux pas envoyer quelqu’un, il y a un virus mortel sur la planète! De toute façon, tu sais que Brad serait pas revenu pour toi! Il aurait su que la mission est plus important que toute vie!

<Capitaine> : Tu as raison. (Prend un ton solonel) Brad, le seul acte héroïque que vous ayez commis vous a pris la vie. Vos qualités… de scientifiques vont nous manquer. Mais la mmmission doit continuer. S’il y a un virus mortel à la surface, elle ne peut être colonisée par les Terriens.

<Flavien> : Je pensais jamais dire ça, mais Brad mort… y'a comme un vide… c’est comme tout ce que j’ai toujours souhaité mais maintenant que ça arrive, c’est pas si le fun que ça…

<Bob> : Ouin, je comprends ce que tu veux dire… une fois quand j’étais petit… en hauteur là, pas en largeur…, je rêvais de manger un bœuf à moi tout seul. À ma fête ma mommy m’en a donné tout un, et quand je l’ai fini, j’ai réalisé que c’était le plus beau jour de ma vie…

<Flavien> : (Regard perplexe) Et… c’est quoi le rapport?

<Bob> : Ben voyons Flavien! Allume! Tsssss

<Capitaine> : Oui…bon… Mais on peut pas laisser le corps de Brad sur la planète! Il faut au moins organiser une recherche!

<Valence> : Mais Charles! Le virus mortel! Tu peux pas risquer la vie d’un membre d’équipage juste pour aller chercher un cadavre! Celui de Brad surtout…

<Capitaine> : Je sais mais… je peux pas me résoudre à l’abandonner comme ça… Bon puisqu’il est mort, le temps ne presse plus trop… Pétrolia, combien de temps ça vous prendrait pour réparer Serge?

<Pétrolia> : Si c’est juste un petit changement de filage comme je crois, ça prendra une heure trente environ.

<Capitaine> : Allez-y. (Pétrolia se met au garde à vous et part) J’ai décidé qu’on allait patienter et nous allons repêcher le corps de Brad. En attendant, je vais aller faire le ménage dans les affaires de Brad. Les autres, vous pouvez aller aider Pétrolia si elle le désire, sinon, vous êtes libres pour le reste de la journée.

Flavien et Bob se mettent au garde à vous et quittent. Valence se dirige vers la porte, mais reviens sur ses pas.

<Valence> : Charles, je sais qu’est-ce que tu penses… c’est pas de ta faute… Brad s’était presque porté volontaire, tu l’avais pas envoyé de force!

<Capitaine> : Je sais Valence… Dire que j’ai faillit envoyer Flavien! Quel coïncidence quand même que la seule fois que j’envoie Brad, il lui arrive malheur… Je suppose que son heure était venue. Oui, bon… il faudra bien passer à autre chose. C’est pas comme si on étais attaché à Brad, c’est pas deux mois de bonne volonté qui effaceront 3 ans de calvaire! Je vais aller faire le ménage de ses affaires.


Dernière édition par le Jeu 15 Juin à 18:39, édité 2 fois
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kristaline
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[OS] La mort... ou presque ! (de Cat) Empty
MessageSujet: Re: [OS] La mort... ou presque ! (de Cat)   [OS] La mort... ou presque ! (de Cat) EmptyDim 6 Fév à 11:02

(Retour sur la planète)

<Brad> : Excellent! Maintenant, il me reste juste a apprivoiser mes esclaves et envoyer mes invitations! Je serai l’empereur Brad Le Magnifique ! J’aime ça! Messemble que ça sonne bien! Bon, je vais faire un piège à esclave! Un peu d’argent pis ils vont se pitcher dessus comme un p’tit gros sur un sundae! (Il installe quelques feuilles sur ce qui est visiblement un trou, puis dépose quelques billets dessus) Plus qu’a attendre! (Il se dirige derrière une roche, il s’assoie et s’accote le dos dessus et sort un calepin pour commencer à écrire. Il lève les yeux aux ciel, et il vient de trouver l’inspiration)

Cher M. Gates,

J’ai l’énorme bonheur de vous annoncer que vous et vos milliards de dollars êtes cordialement invités sur ma planète. Elle contient toutes les commodités, avec service aux chambres 24/24. Les minces compensations monétaires pour ma découverte pourront se régler une fois sur place, j’accepte aussi les chèques en blanc.

Au plaisir de siphonner votre fortune en échange de votre vie,

Brad Spitfire alias Brad Le Magnifique
4242 avenue de l’Étoile Brillante
Planète Francis Reddy, Galaxie du Chien de Prairie
B1Z 4R3

Bon! J’ai juste à mettre d’autres noms!



(De retour sur le vaisseau)

[Dans les dortoirs]

<Capitaine> : (Murmurant) …Pourtant, cette planète semblait parfaite… C’est vraiment bizarre qu’il n’y ait aucune trace du virus sur le rapport de sonde préliminaire… J’imagine que les sondes seraient dues pour leur changement de senseur aux 5000 planètes. (Le capitaine commence à chiffonner le rapport de sonde, mais voit une inscription au dos) Mais qu’est-ce que c’est que ça? (Lit a voix haute) Esclaves…oui. Oxygène…oui. Diamant…Non. Planète presque idéale pour colonisation… Étape 1, faire semblant de mourir…* Je suis pas sûr de comprendre… En fait, je suis sûr de pas comprendre… non non, dans le fond je comprends, mais je sais pas que je comprends… Ah en tout cas! Brad nous a eu! Demain matin à la première heure… ou la deuxième si il fait trop noir, on va lui donner une leçon!



Le lendemain matin…

Flavien et Bob sont dans un costume de monstre (genre à la Youppi), celui de Flavien est rose et celui de
Bob est mauve, et tiennent la tête sous leur bras. Valence est à coté du capitaine.

<Capitaine> : Vous avez pas trouver des couleurs un peu plus… euh… monstres?

<Flavien> : Non, on est back order sur les costumes de monstres… Il paraît que, selon l’Académie Spatiale, c’est un bagage inutile…

<Capitaine> : Ok… Alors vous avez compris le plan?

<Flav et Bob> : Oui Capitaine!

<Bob> : Euh Capitaine…

<Capitaine> : (Lève les yeux au ciel) Oui Bob…

<Bob> : Si je trouve Brad avant Flavien, est-ce que je peux le tuer pour vrai?!

<Capitaine> : Bien sûr… (Sourire en coin) … Euh Non! Je sais que c’est tentant puisque, techniquement, on a fait notre deuil, mais puisqu’il a le malheur d’être encore vivant, on pourrait encore en avoir besoin. Flavien…

Flavien s’installe sur le téléfax et disparaît. Bob le suit.

<Capitaine> : Et là, on attend que Brad revienne miraculeusement à la vie et qu’il demande notre secours!

<Valence> : Mais si Brad est vraiment mort, et que le virus n’était pas une joke… Les autre vont être contaminés aussi…

<Capitaine> : Non, c’est impossible… Les sondes préliminaires ne se sont jamais trompées. Je trouvais ça vraiment louche qu’elles soient erronées après tant d’années de loyaux services. Ça serait un trop grand hasard. Et puis, de toute façon, si jamais il y avait vraiment un virus, il n’osera jamais s’attaquer à Bob et Flavien, il font bien trop peur dans ces vieux costumes là!



[Sur la planète]

<Flavien> : Ouach! Ça pu donc ben ici!

<Bob> : S’cuzer… j’aurais pas du manger ma tarte aux bines… Imagine l’odeur dans le costume…

<Flavien> : (Face dégoutée) Ah Bob… Bon, met la tête de monstre. (Les deux mettent leur têtes) Maintenant, faut trouver des signes de Brad… (Ils marchent tranquillement pour un moment)

<Bob> : Regarde par terre juste là ! Y a une pile d'argent ! Pis c’est de l’argent canadien en plus! Ça vaut cher! (Bob se dirige vers la liasse de billets)

<Flavien> : (Chuchottant, mais assez for pour que Bob l’entende) Bob, va pas là! C’est un peu…

<Bob> : Waaaaaaa!

Bob tombe dans un trou (le piège à esclaves de Brad) Une cloche sonne pour avertir Brad. Celui-ci bondit
de derrière une roche où il dormait quelques secondes auparavant.

<Brad> : Ha Ha! Ma première victime! (Voit le «monstre» Flavien) Oh pis j’en ai deux en plus! Ouin, je pourrais presque en faire un commerce!

Flavien, toujours dans son costume de monstre pousse un rugissement qui n’est pas tellement convaincant.

<Brad> : Tout doux le monstre! Mononc’ Brad veux juste faire de vous des êtres misérables qui travaille 20 heures par jour à mon service! J’veux pas vous faire de mal! Calme… Calme… (Flavien arrête) Bon regarde, on va sortir ton ami du trou! (Il tend la main au monstre Bob, mais celui-ci le tire au fond du trou) Hééééé!

Bob tend la main à Flavien et il le sort du trou

<Brad> : Hey, mes amis les monstres… les… les gentils monstres… je pense qu’il y a eu un petit malentendu… c’est moi qui est supposé vous avoir en otage, pas vous!

Les deux «monstres» commencent à lancer toutes sorte de choses dans le trous, mais surtout du bois et du
papier. Flavien sort finalement un gros briquet de sa fourrure** et essaie de l’allumer.

<Brad> : Quessé vous faites?! Hey! Vous voulez me brûler! Mais vous pouvez pas! J’ai pas le droit de mourir le mercredi entre 9h et 13h30! C’est dans mon contrat! (Pour lui même) Faut que j’appelle le capitaine! Il va envoyer quelqu’un me sauver! Mais là, il pense que je suis mort! Bon résumons! Si je l’appelle pour lui dire que je suis pas mort, il va me tuer. Si je l’appelle pas, les deux bibittes pastels vont me faire rôtir comme un poulet barbecue! Eille, trois morts dans une journée, ça va faire! Chuis tanné de mourir!

Flavien réussit tant bien que mal à allumer le briquet mais perd la flamme. Brad vois tout cela

<Brad> : Bon, ben j’ai pas le choix! (Dans sa montre émetteur) Hum Hum…Euh… Capitaine?

<Capitaine> : Brad, est-ce que c’est vous? Mais, qu’est-ce que… vous êtes pas mort?

<Brad> : Ah non? Ah ben coudonc! (Sur une voix qui laisse paraître son mensonge) J’étais sur que j’étais mort pis j’ai voulu essayer de peser sur le piton pour voir si les fantômes ça pouvais toucher des choses… Ah je suis soulagé de pas être mort là!

<Capitaine> : Brad, comment pouviez vous ignorez que vous étiez en vie! Pourquoi vous avez simulé votre mort?

<Brad> : J’aimerais ben ça tout vous raconter à l’entour d’un beau feu de bois avec des guimauves pis des saucisses hot dog, mais si vous me retéléfaxez pas à bord, ça va être moi la guimauve grillée!

<Capitaine> : Bien, je veux tout savoir. Dites à Bob et à Flavien qu’ils peuvent vous sortir du trou.

<Brad> : Bob et Flavien? Mais ils ne sont pas… Ok je comprends! Vous m’avez piégé! C’est vraiment pas correct ce que vous avez fait là! Simuler des monstres! Non mais ça se peut tu?! Où cé qu’on s’en va?

Flavien, qui a ôté sa tête de monstre prend Brad par le collet et le sort du trou.

<Flavien> : Je l'savait qu’y avait quelque chose de croche dans votre mort! Y a rien que moi qui amène autant de stock pour une exploration!



[Sur le vaisseau, dans la salle de commandement] Tout le monde est présent, sauf Pétrolia et Serge.

<Capitaine> : Alors comme ça vous avez passé 2 mois en thérapie, en faisant le bon scientifique en attendant de voir la planète parfaite pour inviter les big shots terriens à venir partager votre misérable vie!?

<Brad> : Vous avez pas mal résumé la chose…

<Capitaine> : Je peux pas croire que j’ai eu l’audace de vous faire confiance une seule seconde. Flavien, je suis désolé d’avoir douté de vous. À partir de maintenant, je veux que tout le monde m’écoute à la lettre, et Brad, arrêtez de jouer au bon gars, c’est pas dans votre palette.

<Tous sauf Brad> (Brad lève les yeux aux ciel) Oui capitaine!

Pétrolia entre avec Serge. Serge tiens une feuille dans ses mains.

<Pétrolia> : Capitaine, j’ai fini de réparer Serge! Il devrait être bon pour un autre 50 000 pas! Comme ça m’a pris moins de temps que prévu pour le réparer, j’en ai profité pour aller réparer le moteur du propulseur de sonde! Finalement, c’étais juste des vis qui avaient lâché et qui ont coupé une courroie… Faudrait vérifier toutes les vis du vaisseau si on veut pas que d’autre choses pètent! On en a profité pour envoyer la sonde, et le rapport vient d’arriver dans la salle des machines, on l’a fait imprimer là…

<Capitaine> : Bien! Et qu’est-ce qu’il dit?

<Serge> : L’air est composé à 25 % d’oxygène, c’est plus que sur la Terre, ça rendrait les enfants plus speedés…

<Valence> : Ouin, des enfants speedés… j’espère qu’il y a un arbre qui produit du Ritalin!

<Capitaine> : La planète pourrait donc accueillir la population Terrienne entière (insiste sur le mot «entière» en regardant Brad avec des yeux michants)

<Serge> : Tout semble parfait…

<Tous sauf Brad> : Yééé! (Exlamations de joie diverses)

<Serge> : …Mais…

<Tous/Brad> : Ohhhh….

<Serge> : …mais cette planète est déjà occupée par une forme de vie humanoïde. Selon mes calculs, leur évolution est rendu au stade équivalent au Homo Habilis.

<Brad> : Ben je sais! C’est eux que je voulais transformer en esclaves…

Le capitaine jette un regard meurtrier à Brad

<Capitaine> : On ne peut pas aller perturber une forme de vie si fragile avec nos industries, nos voitures nos guerres et nos matchs de baseball. Qui sait, peut être qu’un jour ils deviendront aussi évolués que les Terriens, se pollueront et s’autodétruiront eux mêmes, sans l’aide de personne, et ils devront partir eux aussi à la recherche d’une nouvelle maison. Qui sait si trois millions d’années auparavant, un capitaine de vaisseau n’a pas pris la même décision d’abandonner la Terre pour nous laisser la vie sauve!

*Moment de silence, tout le monde semble réfléchir*

<Capitaine> : Oui, bon, c’est ben beau tout ça mais on a une job à finir! Tous à vos postes, la mmmission se poursuit. Brad, puisque vous sembler aimer la solitude comme sur la planète, allez vous enfermer quelque part où on vous aura pas dans les jambes pour l’instant, et pour vous faire réfléchir vous avec un mois de corvée de désinfectage de toilettes après que Bob soit passé.

<Brad> : Non, tout mais pas ça! Mon nez va vouloir se sauver en courant!

<Capitaine> : Eh bien tant pis pour lui! Vous lui dirai bonne chance de notre part!

Brad quitte la sale de commandement en rechignant.

<Capitaine> : Bob, pesez sur le champignon!

<Bob> : Oui Capitaine!

<Capitaine> : Une planète doit bien nous attendre quek part la dedans! Faut juste la trouver!


























* Brad manque totalement de subtilité… écrire ses plans et les oublier sur le vaisseau, c’est pas fort!
** Ben quoi, ça se peut des monstres avec des briquets dans la fourrure!
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