[FT] La survie d'un rêve (de Shadow)

Chapitre 1 – Le rêve

Je me lève tranquillement. Tout est sombre, noir, ténébreux, plongé dans l'obscurité totale. Je me tourne la tête vers la gauche, résultat, rien. Je me tourne maintenant la tête vers la droite, résultat, toujours rien.

Tout à coup, je sens une présence, puis une deuxième, puis ensuite 8 autres. J'avance d'un pas et j'entends un bruit semblant provenir de tout les sens, une sorte de sifflement. Est-ce un train ? Est-ce un avion ? Est-ce Superman ? J'en n'ai aucune idée.

Je vois maintenant une petite lumière juste devant moi. Elle s'arrête à environ 5 mètres de moi. Elle s'élève dans l'air et commence à tourner tout autour de moi. Malgré mon étourdissement, je parviens à voir les corps des membres d'équipage, là, et inconscient. J'aperçois le corps de Serge et sa jambe gauche un peu plus loin. Je me vois moi, la tête sur quelqu'un que je ne connais pas. Le corps est petit. Plus loin, je distingue 4 autres corps. Ces questions résonnent dans ma tête : Onze ? On était pas 7 ? À moins que ce soit des E.T. ?

Ces questions se bousculent dans ma tête et je commence à m'endormir…. dormir……. dormir.

POUF ! Je me réveille couché dans mon lit qui craque à cause des miettes de biscuits que j'y ai laissé. J'écarte rapidement le rideau en viande et en pogo dedans ma vue et je jette un regard inquiet vers les autres membres d'équipage présents dans le dortoir. Ils étaient toujours là et dormaient comme des bûches. Moi je dormais plutôt comme une bûche en train de brûler dans un poêle. Je ne pouvais pas me rendormir, la raison : j'ai fait ce même rêve hier. Ce qui fait un total de deux, et si cela arrivait une autre fois, tout le monde savait ce qu'il allait arriver : le cauchemar allait devenir réalité.

Chapitre 2 – La seule et unique… Claudia !

Dix ans ont déjà passé depuis le rêve de Bob et il n'y a toujours pas rêvé une troisième fois. Il n’en avait parlé, ni à Flavien, ni à personne d'autre, de peur de trop les inquiéter. Bob avait vite oublié ce mystérieux rêve et n'y pensait plus.

La Terre avait envoyé un message, malgré la distance, disant que tout les dômes s'étaient effondrés et que la situation était de pire en pire. Selon les calculs de Brad par rapport à la date du message, il ne reste plus que 92 millions d'humains sur Terre. Une autre mauvaise nouvelle par rapport à ces même calculs : la Terre allait disparaître dans exactement deux ans.

Plusieurs choses avaient changé depuis ses dix longues années ; Valence et Charles avaient eu deux enfants : Amélie, 8 ans, et Pierre-Alexandre, 3 ans. Pétrolia et Flavien, eux, avaient décidé de sortir définitivement ensemble et d'avoir des enfants. Ils en avaient maintenant 4 : Claudia, 10 ans, les jumeaux Florence et Philippe, âgés de 6 ans, ainsi que la petite Angelica, 1 an.

À part ça, rien avait changé ; Brad était toujours aussi chien sale que d'habitude, Bob se faisait un plaisir fou à le frapper… la routine quoi !

Le 3 mai 2050, l'équipage s'apprêtait à allé visiter la planète Smiley46.

Voix: Heille !

Tout le monde se tourna en direction d'une jeune fille aux cheveux châtains, longs et détachés portant un bandeau rouge autour de la tête.

Flavien: Qu'est-ce qu'il y a Claudia ?

Claudia: Quand est-ce que vous allez me laisser aller explorer les planètes avec vous ! ?! J'ai dix ans ! Je suis assez grande! On dirait que vous me faites pas confiance ou que vous avez peur qu’il m'arrive quelque chose.

Pétrolia: Bien au contraire. On te fait beaucoup confiance, on te laisse les enfants pendant qu'on est pas là.

Claudia: M'man ! Prends-moi pas pour une dinde ! Je sais très bien que vous faites ça pour vous débarrassez de ce gardiennage là justement.

Malgré son âge, elle était très impulsive et avait son caractère bien à elle. Elle avait aussi prit la place numéro 3 sur la liste des personnes qui font le plus peur à Brad.

Flavien: Parle pas comme ça à ta mère ! On fait pas ça pour se débarrasser, c'est parce qu'on te fait justement assez confiance qu'on te laisse seule avec eux.

Elle se mit à marcher et s'arrêta devant son père qui était juste un petit peu plus grand qu'elle.

Claudia: Peut-être, mais moi j'aime pas ça garder des enfants.

Flavien se pencha légèrement pour arriver à la hauteur de sa fille et posa sa main sur son épaule.

Flavien: Excuse-nous on le savait pas que t'aimais pas ça. Si tu nous l'aurais dit avant on aurait pu arranger ça.

Charles: Claudia, je t'annonce que tu viens avec nous sur la planète.

Valence: Mais Charles, on est quand même pas pour laisser les enfants seuls.

Charles: T'en fais pas pour ça Valence. Pétrolia, Bob…

Tout deux se mirent au garde-à-vous.

Charles: … vous restez ici pour surveiller les enfants.

Pétrolia: Oui capitaine.

Bob: Parfait, je vais en profiter pour me faire une ''tite'' collation.

Tout deux s'en allèrent en direction du dortoir principal.

Charles: Valence… va chercher la tenue d'exploration que tu avais confectionné pour elle.

Valence: Viens ! Comme je connais ta nature, je t'ai confectionné quelque chose qui va très bien avec ta personnalité et ton style.

Claudia: Cool! À tantôt tout le monde!

Elles partirent et revinrent trois minutes plus tard. La salle de commandement était vide.

Valence: Ils doivent sûrement être sur la planète.

Sans dire un mot, Claudia s'installa sur le téléfax et fut bientôt sur la planète accompagnée de Valence. Le reste de l'équipage était à quelques pas de là et avait déjà commencé les analyses. Brad se plaignait au capitaine d'un ''foulage'' de coude lorsque les deux filles arrivèrent près d'eux.

Valence: Alors? Qu'est-ce que vous en pensez?

Flavien se tourna vers sa fille qui était vêtue d'une camisole noir avec des barres rouges sur le côté, d'un pantalon noir avec une grande ligne rouge dans le bas, de gants noirs qui laissaient sortir les doigts par les trous et, comme toujours, un bandeau, mais celui-ci était noir avec un insigne représentant le drapeau du Canada.

Flavien: Wow! Ça te fait vraiment bien !

Charles: Effectivement c'est très réussi.

Valence et Claudia: Merci!

Charles: Flavien, pourriez-vous me briser ça en deux, j'y arrive pas.

Claudia: Vous permettez que…

Charles regarda son second officier pour voir ce qu'il allait dire ou faire. Ce dernier approuva d'un signe de tête, lui disant qu'il pouvait lui faire confiance.

Charles: Euh…oui.

La jeune fille s'approcha et saisit le morceau. Elle fit signe à son père de s'approcher. Il s'approcha et saisit à son tour le morceau en le tenant devant lui.

Claudia: T'es prêt?

Flavien: Oui, c'est beau vas-y.

Claudia recula d'un pas et se tourna dos au morceau, qui semblait être une sorte de bois mélangé avec de la roche et une sorte de métal. Flavien fléchit les genoux en tenant le morceau de plus en plus fort. Sa fille se tourna brusquement en effectuant un majestueux coup de pied à l'horizontal.

Le morceau était bel et bien cassé en deux et Flavien remit les morceaux à son capitaine comme si ce qui venait de se passer était normal. Normal!! Ils venaient de voir une jeune fille de 10 ans casser un morceau d'une matière mystérieuse dont le capitaine était incapable de briser lui-même!!

Flavien: Devinez de qui elle tient ça. ^ ^'

En effet, Claudia avait hérité de la partie extra-terrestre de son père ainsi que tous les pouvoirs qui venait avec.

Brad: Je…...je …je suis sûr que j'aurais été capable de le briser! Je suis sûr qu'il était déjà fendu!

Flavien: Brad, c'est pas juste de ma moitié extra-terrestre qu'elle a hérité ; il y a une autre caractéristique principale qui venait avec ça.

Brad: Ah oui ? Laquelle?

Flavien: Elle vous haït aussi.

Brad: À ce que je vois, elle a aussi hérité de votre imbécillité…

Flavien : Quoi?!

Brad: Non, j'ai rien dit…

Ils se mirent tous au travail... même Brad.

Chapitre 3 – Papa!

Pendant ce temps, Bob et Pétrolia étaient toujours à bord.

Pétrolia: Bob! Comment peux-tu manger autant?!

Bob: Ben là, c'est juste ma huitième dinde!

Pétrolia: Chut! Pas aussi fort tu vas réveiller Angelica!

Bob se tourna la tête vers le lit de Pétrolia et effectivement, la petite fille dormait en suçant son pouce.

Bob: Oups, désolé…

Philippe: ''Mononcle'' Bob…

Bob: 'Mononcle' Bob…… je pensais jamais entendre ça de ma vie. Oui, quoi?

Philippe: Il est où mon papa?

Florence arriva à son tour et tira la camisole de Bob pour attirer son attention.

Florence: Ouin, il est où?

Pétrolia: Votre père explore une planète en ce moment. Vous en faites pas il va bientôt revenir.

Des cris se firent entendre ; la petite Angelica venait de se réveiller et pleurait à grosses larmes. Elle s'agitait de plus en plus. Elle s'arrêta lorsqu'elle vit le visage de sa mère apparaître au-dessus d'elle. La petite étira ses bras vers le visage de sa mère. Pétrolia la prit dans ses bras. C'est alors que Flavien entra et que Angelica tendit ensuite les bras vers lui.

Angelica: Papa !

Flavien déposa son sac sur le lit de Bob et le reste de l'équipage entra avec Claudia, Amélie et Pierre-Alexandre.

Flavien: Salut ma puce!

Pétrolia: Flavien, est-ce que tu t'es rendu compte qu'elle vient de dire son premier mot!

Flavien: Hein?!

Angelica: Papa!

Flavien: Heille c'est vrai!

Valence: En plus, j'ai lu quelque part, que le premier mot d'un enfant est souvent en rapport avec une personne ou une chose qu'il aime beaucoup.

Flavien prit sa petite fille dans ses bras et elle se blottit tout de suite contre lui.

Bob: 'Ga dont ça si c'est cute…

Valence: Flavien, t'es vraiment cute avec un enfant dans les bras.

Pétrolia: Là-dessus Valence, je suis bien d'accord!

Flavien adressa un sourire à Angelica et l'embrassa sur le front. Cette dernière se mit immédiatement à rire.

Flavien: Bon, papa a du travail.

Angelica: Papa!

Flavien remit Angelica à Pétrolia et repartit avec son sac. Charles adressa un sourire à son second officier et fit un signe à Brad. Brad avait regardé la scène d'un air dégoûté et il décida donc de s'en aller rapidement.

Bob: Capitaine, est-ce que l'on vient aussi?

Charles: Oui, bien sûr. Amélie surveille ton frère.

Amélie: Oui oui!

Tout le reste de l'équipage sortit laissant les 6 enfants seuls. Ces derniers lancèrent un grand soupir jusqu'à ce que Philippe leur propose un jeu. Personne ne voulut y jouer il retourna s'asseoir à côté de sa jumelle.

Florence: Ce qu'on peut s'ennuyer!

Claudia: J'ai une idée!

Florence: Ah oui!?

Claudia: Ouais. Amé, ça te dirais d'essayer de prendre ta revanche au basket?

Amélie: Ok, mais je t'avertis….. je me suis entraîné avec mon père.

Claudia: Ben voyons! Il joue comme un pied!

Amélie: Je le sais bien.

Les deux amis se dirigèrent vers la porte en riant lorsque les deux jumeaux tirèrent le pantalon de leur sœur.

Philippe et Florence: Mais nous qu'est-ce qu'on va faire?

Claudia: Ben vous allez nous regarder jouer. Mais avant qu'on commence notre partie on pourrait vous apprendre à jouer. Êtes-vous d'accord?

Pierre-Alexandre et les jumeaux: Youpi!

Angelica: Papa!

Amélie: Qu'est-ce qu'on fait de ta sœur?

Claudia: On l'amène. Elle n'aura qu'à nous regarder jouer…

Suite à ces mots, toute la petite bande se dirigea vers le gymnase. Les deux aînées commencèrent à montrer aux autres à jouer tandis que Angelica mâchouillait sa couverture. Discrètement, elle se glissa en dehors du gymnase et marcha en ziz-zag jusqu'à la trappe du conduit d'aération.

Valence déposait les échantillons amassés sur le comptoir du laboratoire. La pièce était sombre, seules deux lumières au-dessus du comptoir laissaient voir ce qu'il y avait sur la table. Le reste de la pièce était sombre et rempli de fioles et de livres.

Charles: Brad, j'ai une question.

Brad: Oui, quoi?

Charles: Vous êtes toujours dans le noir quand vous venez ici? Je veux dire, vous n'allumez jamais les autres lumières.

Brad: Bien sûr que non! Je préfère de loin l'obscurité…… c'est plus discret.

Flavien: Ben là Brad vous…

Il arrêta de parler lorsqu'il entendit un bruit au-dessus de lui.

Flavien: Vous avez entendu?

Pétrolia: Entendre quoi?

Le bruit se fit de nouveau entendre. Ils entendirent ensuite un: PAPA!

Valence: C'est pas la voix de Angelica ça?

Flavien: Oui. ^ ^ ' Euh capitaine, est-ce que je peux…

Charles: Oui et je vous accompagne.

Les deux sortirent et Bob, Valence et Pétrolia éclatèrent de rire. Brad ne se soucia pas de ce qui se passait et commença les analyses.

Brad: Vous pouvez pas aller rire ailleurs!?!

Bob: Ben là Brad, calmez-vous…

Les trois sortirent et allèrent rejoindre Flavien et Charles près de la trappe du conduit d'aération. Angelica était dans les bras de Flavien, toute sale. Elle avait un bas sur la tête.

Pétrolia: Comment elle a pu entrer là dedans?

Flavien: Je ne sais pas. Tout ce que je sais c'est qu'elle aurait besoin d'être lavée. Minute… heille! C'est mon bas ça ^ ^ '!

Pétrolia prit Angelica des bras du technicien radar et partit. Bob et Flavien s'en allèrent vers le gymnase pour une partie de hockey.

Charles: Valence, j'aimerais savoir si Brad a commencé son travail…

Valence: Oui Charles, quand on est partit il commençait…

Charles: Parfait! Tu viens?…

Valence: Venir où?

Charles: Ben…

Valence: Ah ok!

Au gymnase, Claudia venait de battre Amélie quatre fois en ligne. Les jumeaux jouaient sur les matelas de gymnastique et Pierre-Alexandre essayait désespérément de sauter par dessus le banc. Flavien et Bob entrèrent discrètement pour ne pas se faire repérer, mais il fut trop tard lorsque Bob ouvra son sac de croustilles au bacon salé. Amélie, qui avait pour une fois le ballon, se le fit voler par Claudia qui fit un panier.

Claudia: Je t'ai encore battu! Ah…. salut p'pa…

Flavien: T'as pas surveillé ta petite sœur.

Claudia: Désolée, j'étais occupée à jouer…

Son père la regarda pour la première fois d'un regard sévère et il s'avança vers elle. Il la regarda quelques instants puis lui arracha le ballon des mains et le tira au panier. Le ballon tomba directement dans le panier en faisait un ''switch''.

Flavien: On se fait une petite partie?

Un sourire réapparu soudainement sur le visage de Claudia et ils entreprirent leur partie dans le grand gymnase rempli d'équipement.

Chapitre 4 – Le journal

5 juillet 2050
Je ne compte plus les journées passées car cela en fait beaucoup. Même beaucoup trop. Pendant que nous voyageons dans l'espace et vivons quelques petits malheurs, eux, sur Terre, souffrent de plus en plus. Pour eux la phrase: Chaque jour est un combat, est devenu réelle. Ils luttent pour survivre, et ils espèrent que nous trouverons la planète.

Peut-être ont-ils perdu tout espoir dû à l'éternité de nos recherches. Peut-être pensent-ils que nous sommes morts. Peut-être que les familles des autres membres d'équipage sont morts. Je trouve que ça fait déjà trop de peut-être et aussi trop de possibilité d'être réel.

Moi je n'ai pas vraiment à m'inquiéter pour ma famille; j'en ai jamais eu. À part que aujourd'hui je suis père…. rien ne change.

Je garde espoir et je souhaite de tout cœur que l'on trouvera la planète…un jour.

Flavien relu ces quelques lignes et retourna vers la première page qu'il avait écrite il y a déjà dix ans.


12 juillet 2040
Je commence à écrire ce journal car ce jour qui a commencé avec une douleur atroce au bras vient de se terminer avec un chose de formidable; j'ai maintenant un nouveau rôle dans la vie, un des plus beau rôle qui ne peut pas exister: celui d'être père. Je n'aurais jamais pensé qu'un jour comme celui-ci aurait pu arriver.

En effet, mon premier enfant est né, c'est une belle fille en très bonne santé. En écrivant ces quelques lignes, je la regarde. Qu'est-ce que je pouvais souhaité de plus! Je me sens comme si je venais de renaître!

Flavien tournait quelques pages pour continuer de lire, tranquille, dans le dortoir, jusqu'à ce que quelqu'un qu'il n'aurait pas souhaité voir entra. Vous avez bien sûr deviné que je parle de Brad.

Flavien: Vous pouvez pas aller prendre une marche sans scaphandre sur la carlingue!!

Brad: Ouin….. vous êtes irritable aujourd'hui…

Flavien: Si vous continuez c'est votre face qui va être irritée par une sableuse à gros grains…du 08.

Brad: Ça vaut pas la peine de s'énerver…j'étais juste venu chercher mon guide du chien sale. Vous ne l'auriez pas vue par hasard ?

Flavien ne l'écoutait pas.

Brad: Heille le E.T.!! Je vous parle!

Flavien ne l'écoutait toujours pas. Brad décida donc de s'en aller pour voir si il n'avait pas laissé son livre ailleurs. Le calme total revint. Serge entra mais Flavien savait qu'il ne voulait pas le déranger. Il passa plusieurs dizaines de pages et continua sa lecture.


1er janvier 2048
La fête était à l'honneur à bord du Romano.

Bob avait mangé les trois quarts du buffet à lui seul, Claudia avait découvert que frapper Brad était quelque chose d'amusant, Brad s'est ''foulé'' un genou…… tout ce qu'il y a de normal que l'on puisse faire quoi !

Cela fait 42 heures que je suis réveillé. J'ai maintenant les yeux qui se ferment tout seuls.

Flavien sourit en se rappelant de cette journée. Serge le salua d'un geste de la main avant de ressortir.

Flavien: Serge attends!

Il avait une question à lui poser mais cela pouvait attendre. Serge était déjà parti et Flavien regardait les dates et restaient fixés chacune dont ils se rappelait. Les bons et les mauvais souvenirs, ses malheurs et ses joies, ses bons et mauvais moments. Peu importe, tous avaient une signification importante.

Une alerte retentit. C'était l'alerte jaune avec un loup bleu dessus. Sans même prendre le temps de chercher ce que c'était, Flavien sortit en mettant son journal dans ses poches et alla rejoindre le reste de l'équipage dans la salle de commandement.

Charles: Flavien, au radar!

Flavien lui obéit et tout le monde se rassembla autour radar.

Flavien: D'après le radar, on fonce dans un mur de type… temporel…

Charles: Bob, à votre poste!

Flavien: Non, ça servirait à rien capitaine…

Charles: Comment ça?

Flavien: On vient de passer au travers.

Une nouvelle alerte sonna. Celle-là c'était l'alerte bottin téléphonique de Montréal.

Brad: Bizarre d'alerte ça…... aussi bizarre que Bob qui a dit une phrase intelligente ce matin…

Bob: Merci Brad! Heille, minute… c’est pas un compliment ça.

Charles: Bob, vous vous ferez du fun plus tard. Cette alerte signifie qu'un vaisseau ennemi contenant plusieurs passagers se dirige vers nous à une grande vitesse.

Chapitre 5 - Alerte!

À l'intérieur du vaisseau ennemi.

E.T. 1 : Qu'est-ce qu'on va faire de ces humanoïdes?

E.T. 2 : Les manger?

E.T. 3 : Les déchiqueter?

E.T. 4 : Les attaquer avec le stock de brocheuses?

Tout l'équipage se tourna vers celui qui avait prononcé cette phrase.

E.T. 4 : Ben quoi? Vous saurez que ça fait mal ces affaires là. Euh… à moins qu'on les bombardes d'élastiques? Ça, ça pince!

Capitaine E.T. : On les téléporte à bord immédiatement!!

E.T. 2 : Mais pourquoi?

Capitaine E.T. : Vous allez bientôt le découvrir… exécution!

La 3ième tentacule mauve et gluante d'un des E.T. activa le système de téléportage et régla la fréquence sur celui du Romano. La structure interne et externe du Romano Fafard se faisait maintenant voir par les E.T. à quatre yeux. Les 20 yeux était maintenant tourné vers la deuxième écran qui montrait le plan de la salle de commandement et tous les mouvements effectués par chaque membre d'équipage.

Capitaine E.T. : Parfait! Réglez la fréquence de téléportage seulement sur cette pièce. De cette façon nous économiserons de l'énergie.

E.T. 3: Bien capitaine.

En à peine 8 secondes, l'équipage du Romano Fafard était là, debout au milieu des 5 E.T..

E.T. 4 : On les torture! Sauf celui là; il me semble sympathique.

Le E.T. pointa ses trois tentacules vers Brad. Ce dernier fut emporté par une peur énorme et s'en sans apercevoir, il était accroché à Bob. Réalisant ceci, Bob se décolla juste à temps avant que le E.T. à lunettes le tire vers lui.

E.T. 1: On mange celui-ci en premier. Ensuite, on mangera les plus petits. Ils m'ont l'air délicieux.

Pétrolia tenait Angelica de plus en plus fort contre elle. Les jumeaux étaient accrochés au pantalon de leur père. Claudia regardait les 5 E.T. à tour de rôle essayant de détecter le moindre geste suspect. Amélie et Pierre-Alexandre étaient de plus en plus collés contre leurs parents. Valence regardait Charles d'un regard inquiet mais celui-ci était trop concentré sur ce qui se passait pour le remarquer.

Une cage de métal descendait à travers les bruits du métal qui s'entrechoquait avec les chaînes. Ils étaient maintenant tous enfermés. Impossible de s'en sortir. Le plancher s'ouvrit comme une trappe géante et laissa tomber tout ceux présents dans la cage.

Tous les membres d'équipage atterrirent sur un plancher froid et humide. Pétrolia semblait soudainement très inquiète ; elle ne trouvait plus Angelica.

Pétrolia: Vous auriez pas vu Angie ?

Tous firent signe que non et une lumière orangée s'alluma. Le capitaine des E.T. tenait la petite Angelica devant son poing fermé.

Flavien: Angie ! Nooooonnnnn !!!

Charles et Bob arrivèrent à temps pour maîtriser Flavien avant qu'il ne se jette sur le monstre.

Flavien: Lâchez-moi !

Charles: Non Flavien ! Ce sera vous qui allez y passer si vous y allez.

Flavien: Je le sais très bien ! Vous voulez qu'elle meurre ou quoi!

Bob: 'Flav, écoute-moi. C'est pour te protéger et t'empêcher de faire des folies qu'on fait ça.

Flavien: Vous comprenez donc rien ! J'aime mieux la sauver elle. Il lui reste une plus longue vie que moi.

Le silence ce fut et le E.T. assomma Angelica et la jeta par terre dans un coin de la pièce. Elle baignait dans son sang. Sous les cris de désespoir l'équipage, sans savoir comment se retrouvèrent dans leur vaisseau. Tous se tournèrent immédiatement vers Pétrolia pour savoir si Angelica était toujours vivante. Au grand soulagement de l'équipage, elle était toujours là.

Bob: Je crois qu'on est revenu parce que…. c'était le mur temporel!

Brad: Tiens! On va a implanté un cerveau Bob?

Charles: Les gars, c'est pas le temps.

L'alerte du bottin téléphonique de Montréal retentit une nouvelle fois.

Charles: Ne me dites pas qu'il y a un autre mur et qu'il va nous arriver la même chose que tantôt!

Flavien: Je ne pense pas capitaine. Le mur est traversé, mais le vaisseau des E.T. est toujours là par contre. Qu'est-ce qu'on fait?

Charles se mit à se frotter, il était pensif.

Un rayon de lumière orangée traversa la pièce et Flavien et Claudia se glissèrent à temps au dehors de la salle de commandement pour ne pas qu'il les atteigne.

Flavien: Mais qu'est-ce qu'on vient de faire là! Là ils sont à bord de l'autre vaisseau. Nous n'avons plus aucun moyen de les sauver maintenant si nous ne sommes pas avec eux.

Claudia: Bien sûr que si. Ne panique pas. Il nous reste un moyen.

Flavien: Ah oui?

Chapitre 6 - Déplacement instantané

Claudia: Comme tu as pu voir, l'autre n'est pas équipé d'un téléfax car ils sont une race extraterrestre. Par contre, il possède la technologie de la téléportation.

Flavien: Oui, mais en quoi ça peut avoir rapport avec nous?

Claudia: Attend, ça va venir. Nous savons que nous sommes des extraterrestre nous aussi.

Flavien: Et alors?

Claudia: Un peu de patiente, je t'en prie ! Tu es devenu totalement extraterrestre il y a quelques années n'est-ce pas?…

Flavien: Oui, mais…

Claudia: Chut! Alors on a développé la technique du déplacement instantané.

Flavien: Hein? C'est quoi ça?

Claudia: Ben voyons! Dis moi pas que tu t'es jamais transporté d'un endroit à l'autre en te concentrant sur l'esprit des gens!?

Flavien: Non…

Claudia: Moi je pensais que tu savais ce que c'était et que tu savais le faire. Ça veut dire que j'ai développé un pouvoir que tu n'as pas. Comment est-ce possible?

Flavien: Je sais pas, mais tu ferais mieux de te dépêcher parce que Angelica est peut-être morte à l'heure qu'il est et peut-être que les autres le sont aussi.

Claudia: J'avais pas pensé à ça. Laisse-moi me concentrer…

La jeune fille ferma les yeux et se concentra très fort sur l'esprit de sa mère. Elle prit immédiatement la main de son père pour lui permettre de venir lui aussi.

Tout les deux apparurent soudainement à côté de Pétrolia qui tenait toujours Angelica contre elle. Les E.T. étaient en train se parler entre eux, dos aux terriens qui les regardaient d'un air terrifié. Tout à coup Claudia disparut. Pétrolia vit Flavien à côté d'elle et poussa un cri qui fit retourner tous les yeux vers elle.

Pétrolia: Oups, désolée.

Capitaine E.T.: Qu'est-ce que vous avez créature bizarre?

Pétrolia: Rien. Euh… Flavien, où est Clau…

Flavien posa sa main sur la bouche de Pétrolia pour l'empêcher de prononcer le nom de sa fille, qui avait soudainement disparu. Il ne voulait pas faire savoir aux E.T. qu'ils n'avaient pas exactement toutes les personnes qui étaient dans le Romano à leur bord.

Capitaine E.T. : Clau?… veuillez terminer mademoiselle.

Pétrolia: Euh... je voulais dire…. chlorophylle. Oui, c'est ça. Où est la chlorophylle?...

Capitaine E.T. : Quelle créature bizarre. Bon, peu importe, nous n'avons pas que ça à faire.

Les poings de Charles et de Flavien étaient de plus en plus serrés. Ils voulaient frapper mais ils ne pouvaient pas tant qu'ils ne savaient pas comment retourner à bord de leur vaisseau.

Comme prévu, ils se retrouvèrent dans la cage et tombèrent sur le même sol noir et crasseux sur lequel ils avaient atterrit la première fois. Cette fois-ci, Angelica était toujours dans les bras de Pétrolia. Flavien prit sa petite fille dans ses bras, de peur de la perdre à nouveau.

Flavien: T'en fait pas. Le méchant extraterrestre ne te fera pas de mal.

À bord du Romano Fafard, Serge avait finit de se recharger et posait plein de questions à Claudia, qui était revenu là sans trop savoir comment. Les explications de Claudia ne faisait qu'empirer la situation du système de compréhension de Serge 12.

Serge 12 : Désolé, mon système de compréhension n'arrive pas à me faire comprendre les informations transmises.

Claudia: Ben là ! C'était simple comme explication pourtant !

Serge 12 : Un robot comme moi qui ne comprend pas ne peut rien faire pour aider…

Claudia: De toute façon tu ne pourrais pas y faire grand chose!

Claudia marchait de long en large depuis maintenant 20 minutes. Serge s'était fait sauter un fusible en essayant de trop comprendre et s'était mit à se cogner partout, ce qui avait provoqué une colère chez Claudia qui avait assommé Serge à l'aide d'un puissant coup de pied qui lui avait fait détacher sa jambe gauche.

Elle n'en pouvait plus. Elle était incapable d'en supporter d'avantage. Elle sentait que son ignorance et son imprudence allait faire éclater sa colère. Elle se concentrait maintenant avec une telle force et une telle volonté qu'une lumière parcourut tout l'ensemble du vaisseau. Cette lumière émanait d'elle.

Et, VLAN ! Elle se retrouvait soudainement dans une pièce sombre et inconnue. Cela ne pouvait être qu'une pièce du vaisseau des E.T.. La jeune fille avançait prudemment car elle ne voyait rien. Elle entendit un sifflement et une lumière s'approcha près d'elle et alluma aussitôt l'ensemble de la pièce.

Elle voyait les corps de tout le monde, y comprit Serge qui s'était fait transporter en même temps que Claudia, avec qui elle avait vécu depuis les 10 années de sa vie. Peut-être étaient-ils morts? Cette phrase résonnait dans sa tête, mais elle se disait que ceci ne pouvait pas être possible. Elle souhaitait de tout son cœur qu'ils soient simplement inconscients. Sauf pour Brad…

Les cinq E.T. apparurent soudainement devant elle. La jeune fille fit un bon en arrière. Elle versa une larme, et plusieurs autres suivirent. Elle arrêta soudainement de pleurer et s'avança vers le chef.

Claudia: Qu'est-ce que vous leur avez fait !!?!! Pourquoi avez-vous fait ça!!?!!

Le visage mouillé de l'eau des larmes qu'elle avait versé laissait bien paraître son visage rempli de colère et de tristesse.

Claudia: Répondez-moi!!!!!

Le capitaine des E.T. se montra insensible et un sourire en coin lui donnant l'air méchant apparu sur son visage rempli de blessures de guerres, venant des ses nombreux combats.

Chapitre 7 - Discours, annonces et révélations, un mélange de mauvaises nouvelles

Claudia: Allez-vous finir par me répondre!!?!!

Capitaine E.T. : Je vais tout t'expliquer. Il y a de cela quelques années, nous avons rencontré un certain Richard…. Richard cuisse de lion. Son royaume était près d'ici. Malheureusement, après notre victoire contre son peuple, il dû partir et nous laisser le territoire. Il y a de cela deux ans, nous avons reçu un message disant qu'il avait été sur le point de devenir roi, et il si il l'aurait été, il serait ainsi revenu pour nous éliminer avec une armée beaucoup plus puissantes. Mais, il avait eu un fils dont la planète qu'il habitait n'était pas dans les limites du royaume. Il ne pouvait donc pas devenir roi et il termina de cette façon: mon fils, à bord d'un vaisseau terrien, arrivera bientôt. Tue-le! Assassines-le! Mange-le! Fais-en ce que tu voudras car maintenant cela importe peu. Considère son arrivée comme un cadeau envoyé par notre peuple. Mais prend garde! Le cadeau pourrait bien ne pas être docile et entraînerait ainsi la disparition de votre peuple…

Claudia: Vous voulez dire que ce message provient du père d'un des membres de l'équipage?

Capitaine E.T.: Exactement. Maintenant pourrais-tu me dire lequel d'entre eux est extra-terrestre?

Claudia: Pourquoi?

Capitaine E.T.: Parce que nous pourrons ainsi l'éliminer et nous permettre de vivre sans...

Claudia, lui coupant la parole: Quoi!?! Il n'est pas question que vous touchiez à un seul cheveux de mon père!!

Claudia posa immédiatement ses deux mains sur sa bouche. Elle venait de révéler qui était le bon parmi eux. Ses pensées s'embrouillèrent. Si elle ne faisait rien, elle mourrait et les autres aussi. Si elle agissait, elle ne savait même pas ce que pourrait lui arriver. Que faire? La meilleur solution était de réagir, mais comment? Peu importe, elle décida de se lancer.

Capitaine E.T.: Maintenant, enfermez-la!

Les quatre E.T. montrèrent leurs dents aiguisés et s'avancèrent vers elle en la regardant d'un air menaçant. Elle n'avait plus le choix. Elle allait devoir se défendre.

Le premier extra-terrestre courut vers la jeune Claudia, le poing brandit. Cette dernière, au moment où elle allait recevoir le coup, se pencha et donna avec puissance un coup dans le ventre du E.T. Elle se retrouvait maintenant les mains collées d'une substance gluante et de la couleur mauve. Elle dut s'essuyer les mains sur ses vêtements. Lorsqu'elle se retourna, les autres E.T. étaient autour de son père, son frère et ses deux sœurs.

Claudia: Ne leur faites pas de mal!!!

E.T. 3: Tu penses que l'on va t'écouter? Tes petites menaces ne nous font rien. Tu n'es qu'une gamine!

Claudia: Ah oui!? Et bien vous allez voir ce dont la gamine est capable.

Une vague de lumière bleue traversa la pièce au moment la jeune fille frappa le capitaine des E.T. Ce dernier se releva avec difficulté et s'engagea, fusil en main, dans un combat dont il ignorait quelle allait être l'issue.

Les tentacules de l'affreux extra-terrestre vinrent entourer le cou de Claudia. Celle-ci essaya de se dégager de l'étreinte mortel, mais en vain. Elle se sentit tout d'un coup faible et elle s'effondra.

Quelques minutes plus tard, à son éveil, elle regarda dans tous les sens espérant apercevoir les autres, en vie. Elle entendit quelqu'un lancer un cri de désespoir et Claudia se leva et courut immédiatement en direction du cri.

Sur son chemin se tenait des obstacles à contourner ou détruire. Seul la porte lui causa des problèmes. Elle essayait de la défoncer, mais n'y parvint pas. Elle était sur le point d'abandonner lorsqu'elle entendit de nouveau le cri qui lui provoqua un pincement au cœur. Claudia savait maintenant que c'était son père qui criait. L'idée qu'il pouvait peut-être être en train de souffrir ou encore pire, de mourir, la remplit d'une grande tristesse intérieure.

La porte s'ouvrit soudainement devant elle.

Elle resta figé sur place en voyant son père, son frère, ses deux sœurs et sa mère, par terre éclairés par un grand jet de lumière. Claudia accourut et se retrouva bientôt, elle aussi, dans le jet de lumière qui provenait du plafond. Tout à coup, des yeux oranges s'illuminèrent tout autour d'elle ce qui la figea en place à nouveau. Les yeux disparurent tout d'un coup. Claudia en profita pour baisser les yeux vers le bas pour y apercevoir une flaque de sang qui s'écoulait du corps de Flavien jusqu'à la main tendu vers Flavien de Pétrolia. Angelica avait le visage pleines de coupures. Florence et Philippe n'avaient que de légères égratignures au bras et au visage.

Voix: Claudia !!!!

En se retourna, Claudia put apercevoir Charles, Valence, Amélie, Pierre-Alexandre, Brad, Bob et Serge, qui était hors de fonction. Charles était le seul à ne pas s'être regroupé avec les autres, dans un coin de la pièce, d'un air terrifié.

Charles: Ne t'approche pas d'eux car tu pourrais, comme eux, te faire…

Deux monstres de deux mètres aux dents aiguisés et à la posture d'humain apparurent à leur tour dans le jet de lumière qui avait diminué de peu.

Charles: ...attaquée……

Claudia, faisant exprès pour ne pas fixer son regard vers les monstres, détacha son bandeau noir et le déposa par terre. En quelques secondes, le bandeau avait absorbé plusieurs gouttes de sang et était devenu rouge. La jeune fille le reprit de ses mains tremblantes et le rattacha autour de sa tête.

Claudia: Ce que je viens de faire est un grand signe de fierté, de courage et d'amour. Le sang, provenant de mon père, qui est sur ce bandeau me fait porter en même temps : son honnêteté, sa fidélité, son instinct protecteur, sa force, son courage et sa fierté. Toutes ses qualités font de lui quelqu'un d'extraordinaire. En tant que membre de sa famille et fille ¾ extra terrestre, je me dois de faire tout ce que je peux pour le et les protéger tous à mon tour. Je n'ai aucune idée de si ils sont encore vivants ou non, mais, je fais ça…

Elle retira une arme de poing de l'étui accroché à sa ceinture, sous son chandail.

Claudia: … pour eux ! Je sais que je n'ai pas le droit de toucher à une arme, mais, avant de venir ici j'ai pris mes précautions.

Un sourire en coin apparut sur son visage lorsqu'elle régla le fusil en fonction : destructeur. Elle tira un premier coup sur le monstre en face d'elle. Elle se retourna ensuite et effectua un coup de pied qui envoya, le deuxième et dernier monstre restant, au pied d'un mur recouvert d'une couleur verte répugnante. Claudia s'approcha doucement en pointant son arme vers la créature.

Claudia: J'ai un cadeau qui récompense ce que tu as fait à ma famille. Mais je n'ai pas l'impression que tu vas l'aimer.

Elle tira et le monstre disparu en poussière.

Les E.T. du vaisseau apparurent soudainement derrière son dos et, sentant leur présence, elle tira quelques coups, détruisant 3 des 5 E.T. Elle se retourna pour constater le résultat.

Claudia: J'ai raté un coup. Bon, ce n'est pas plus grave que ça. La prochaine fois, n'oubliez pas mon mode écoute et ma grande partie extra terrestre.

Capitaine E.T. : J'y prêterai attention. J'ai deux mauvaises nouvelles pour vous.

Le grand extra terrestre à l'air idiot pointa Claudia et le petit groupe regardant la scène d'un air impressionné, dans un coin.

Claudia, rangeant son arme : Allez-y.

Capitaine E.T. : Je vais y aller rapidement. Premièrement, un ou une, à toi de deviner, des membres de ta famille est mort ou morte, à toi d'y voir aussi.

Claudia: Quoi!!?!!

Capitaine E.T.: Attends avant de paniquer car la deuxième est celle-ci: Étant donné que nous avons un vaisseau de secours, nous allons vous laisser ici.

Bob : Qu'est-ce qu'il y a de mauvais là-dedans?

Charles: Bob, voulez-vous bien le laisser finir.

Bob: Désolé…

Capitaine E.T.: Je vais finir rapidement pour ne pas trop vous faire mijoter longtemps. J'ai enclenché l'autodestruction du vaisseau. La minuterie est réglée à 12 minutes pour vous laissez le temps de paniquer comme des poules sans têtes dans un enclos.

Tous, sauf les deux E.T. restant : QUE-OI !?!

Chapitre 8 - Panique!

Les deux E.T. restant se mirent à courir en direction de la sortie, au fond de la pièce. Claudia ressortit son fusil et le pointa sur les deux créatures qui passaient maintenant le cadre de la porte. Une main la tira vers l'arrière. Elle se retourna rapidement en pointant toujours son fusil, étant prête à tirer.

Voix: Tire pas Clau', c'est moi!

Claudia: Qui ça? Montre-toi!

Voix: Voyons, c'est moi, Amélie.

Claudia: Je le répéterai pas deux fois…montre-toi!!

La personne fit un pas et le visage pâle d'Amélie apparut sous le faible jet de lumière. Claudia baissa son arme.

Claudia: Qu'est-ce que tu as fait là?! J'allais les avoir et nous aurions pu partir avec le vaisseau de secours par la suite!

Amélie: Ah… excuse-moi j'avais pas pensé à ça. Mais, c'est parce que j'aurais voulu savoir ce que tu veux faire d'eux?

Amélie se tourna et pointa le reste de la famille de Claudia.

Claudia: Et bien...

Elle réfléchit longuement puis…

Claudia: Ça y est! Dis à tout les autres de trouver le chemin de la sortie en transportant les corps des membres de ma famille.

Amélie: Mais toi…tu…

Claudia: Non. T'inquiète pas pour moi. Au moins si je les retrouve pas j'aurai essayé. Dépêche-toi…

Amélie: C'est presque du suicide!

Claudia: Crois-moi, j'en suis capable. Dépêche-toi d'aller avertir les autres il ne reste que 8 minutes.

Ils s'échangèrent un long regard jusqu'à ce que Claudia se mette à sourire. Elle reprit son arme, se retourna et se mit à courir presque aussitôt.

Amélie: Claudia! Attends!!

En disant ces mots, Amélie avait le bras tendu vers Claudia qui continuait de courir et qui disparut bientôt du jet de lumière pour se retrouver dans l'ombre. Une larme s'écoula sur son visage qui était maintenant devenu rouge. Elle se retourna à son tour et se mit à courir, dos au côté par où était partie Claudia.

Arrivée à destination, Amélie raconta tout aux autres qui obéirent immédiatement et qui se mirent à courir à leur tour.

Du côté de Claudia, elle avait réussi à retrouver les E.T. et rien ne présageait quelque chose de bon…

Capitaine E.T. : Comme on se retrouve…

Le ton méprisant sur lequel l'extra terrestre avait dit cela avait fait serrer les poings de Claudia.

Capitaine E.T.: Je ne pense pas t'avoir dit nos noms…

Claudia: Peut importe! Je n'ai pas de temps à perdre!

Capitaine E.T. : Pour une fillette de dix ans je trouve que tu en as dedans… sûrement ta partie extra terrestre n'est-ce pas ? …

Le même ton méprisant que tout à l'heure. Elle n'en pouvait plus. La pression énorme qu'elle portait sur ses épaules était en train de l'écraser.

Capitaine E.T. : Parfait. Les 5 minutes qu'ils nous restent est exactement le temps qu'il nous faut. Gorplox ! Libère les Zaboniens !

Gorplox, le E.T. restant : Oui, capitaine.

Le deuxième tentacule du E.T. appuya sur un bouton couleur argent et laissa sortir ainsi 12 monstres verts aux dents pointues et qui bavaient.

Claudia: Ish ! Sont pas beau à voir…

En un clignement d'œil, elle se retrouva entourée, et pour la première fois en combat, elle avait réellement peur.

Les deux E.T., quant à eux, s'étaient assis sur des chaises devant un énorme ordinateur, à la technologie impressionnante.

Gorplox: Nous te présentons les Zaboniens. Ce sont des créatures qui au début n'étaient que des vulgaires animaux sauvages. Sur la planète Sram, se trouvait un peuple à la technologie avancée et qui ressemblaient un peu à vous, les terriens. C'était un peuple nombreux jusqu'à ce que les Zaboniens entrent dans les villes et commencent à tout détruire. Ce fut la révolution de ces créatures. Ils adoraient la chair et le sang des humains et ils ne pouvaient s'empêcher de continuer leur sauvage destruction. En quelques semaines, toutes les autres créatures vivantes sur la planète furent anéanties. Alors, tu crois être capable de les battre maintenant?

Claudia avait l'air terrifiée. Le capitaine appuya sur un bouton qui dévoila ainsi le vaisseau de secours.

Capitaine E.T.: Nous te souhaitons une bonne fin de vie à bord de notre vaisseau qui explosera dans 2 minutes.

La porte du petit vaisseau s'ouvrit et les deux E.T. entrèrent à l'intérieur pendant que Claudia les regardait, toujours figée sur place.

Chapitre 9 - Quoi faire!!?!!

Un des monstres se décida à attaquer en premier mais, tous les autres se mirent à avancer vers elle eux aussi.

Claudia s’empressa de prendre son fusil et de le pointer sur le monstre qui était en face d’elle. Elle tira et le monstre tomba par terre et disparut sous une fumée noire. Un des Zaboniens étira son bras muni de piques et s’empara du fusil de Claudia qu’il tira jusqu’à l’entrée du vaisseau de secours des extra terrestre. Que va-t-elle faire?

Pendant ce temps, les autres étaient de retour à la salle de commandement, sans trop savoir comment ils y étaient arrivés. Pétrolia était la seule à avoir repris conscience et elle était très inquiète à propos de Florence, Philippe, Angelica, Flavien et Claudia. Seule une chose n’avait pas été dite à Pétrolia et c’était à propos de la mort d’un des membres de sa famille. L’équipage ne préférait rien dire à propos de cela pour ne pas la faire paniquer.

Valence : Maintenant qu’on est là… comment on va faire pour retourner à bord.

Charles : Brad, trouvez-nous une façon de sortir d’ici et de retourner sur le vaisseau!

Brad : Mais capitaine, je connais rien à cette technologie là!!

Charles : Et bien vous… serez aidé de Pétrolia.

Pétrolia : Mais moi non plus je connais rien à cette technologie là…

Brad : Et moi je ne veux pas avoir à travailler avec cette petite sotte incompétente!!

Charles : Suffit! Même si vous n’y connaissez rien, vous allez tout de même essayer de trouver une solution…

Brad : Mais…

Charles : Laissez-moi finir! Bon, vous allez travailler ensemble que vous le vouliez ou non.

Brad : Mais…

Charles : Pendant ce temps nous…

Brad : C’est parce que j’aimerais ça qu’on m’écoute s’il vous plaît…

Charles : Vous parlerez plus tard! Au travail!

Brad : Mais…

Bob : Brad, vous êtes sourd ou quoi!? Il a dit au travail!

Brad : Mais…

Charles : BRAD!!!

Brad : MAIS JE…

Charles fit un très réussi ¨Non Brad¨ et Brad s’écroula par terre.

Charles : Pétrolia : Il ne reste plus que vous.

Pétrolia : Mais…

Charles : Commencez pas ça vous aussi!

Valence accourut vers Pétrolia et la secoua un peu en la tenant par les épaules.

Valence : Pétrolia, écoute... tu dois trouver un moyen. Sinon, on va tous y passer. Tout le monde! Y comprit Florence, Philippe, Angelica, Claudia et même Flavien! Quoique il y en a un ou une là-dedans qui…

Charles accourut pour empêcher Valence de continuer son discours qui allait mal finir si elle continuait. Elle réalisa ce qu’elle était sur le point de dire.

Pétrolia : …qui?...

Valence : Ah non, non… rien.

Amélie : Je vais t’aider moi!

Pétrolia : Mais tu en sais encore moins que Brad et…

Amélie : Je passe beaucoup de temps avec Claudia et croyez-moi, elle s’y connaît en technologie. Elle m’a appris beaucoup de choses.

Voix sonore : Une minute avant la destruction totale.

Un long silence ce fit. Ils étaient de plus en plus nerveux. Une détonation se fit entendre. Amélie accourut vers le radar. Elle savait s'en servir.

Amélie : Le vaisseau de secours vient de partir. Deux présences sont détectées à son bord.

Bob : Deux? Ça veut dire que…

Pétrolia : J’ai trouvé la solution.

Philippe : Ah oui!? Quoi?

Pétrolia : Ne posez pas de question et allez vous mettre sur le téléporteur. En inversant la fonction on pourra se téléporter à bord de notre vaisseau. La fréquence est déjà réglée sur la zone… en tout cas dépêchons-nous je perds du temps à expliquer.

Voix sonore : 15 secondes avant la destruction totale…12…11…10…

Pétrolia appuya sur quelques boutons en suivant les instructions à l’écran. Elle enclencha le processus de téléportation et se dépêcha d’aller rejoindre les autres. Un jet de lumière orange apparut à nouveau et ils disparurent.

Voix sonore : 4…3…

L’équipage réapparut et se précipita vers le hublot et regarda le vaisseau des E.T. exploser, projetant des débris dans tout les sens.

Après avoir supporté quelques secousses, l’équipage regarda à nouveau dans les hublot et Charles aperçut l’autre vaisseau. En fait, celui de secours, qui restait immobile.

Brad : Y faut les détruire! Sinon ils vont nous tirer dessus!

Bob : Je ne pensais jamais dire ça, mais… Brad a raison…

Charles : D’accord! Puisque Serge est K.O. je vais devoir tirer moi-même.

Avant que les autres n’ai pu dire un mot, leur capitaine montait l’échelle qui menait au poste de défense. Il s’installa au canon et pointa le canon en direction de l’autre vaisseau.

Flavien reprit conscience.

Flavien : Qu’est-ce qui…se…passe?

Pétrolia fut soulagé de voir Flavien… en vie.

Bob : On est revenu à bord de notre vaisseau grâce à Pétrolia et là le capitaine s’apprête à tirer sur l’autre vaisseau…ben en fait le vaisseau avec lequel les E.T. se sont sauvé.

Flavien : Il va faire quoi!?!

Bob : Ben je viens de te le dire…

Flavien : Mais il peut pas faire ça!

Brad : Pourquoi?

Flavien : Il n’a pas pensé que Claudia a peut-être pu s’enfuir avec le vaisseau de secours.

Brad : Le radar n’a détecté que deux présences à son bord et à ce que je sache, il restait deux E.T.

Flavien : Mais peut-être que Claudia est une de ces présences!! Peut-être qu’elle a réussi à en tué un et que l’autre est toujours vivant!! Si les deux autres E.T. auraient été encore vivants, ça aurait fait longtemps qu’ils nous auraient tiré dessus. Non?

Pétrolia : C’est vrai ça!

Bob : Il faut avertir le capitaine!

Flavien : C’est ce que je vais faire! CAPITAINE!!! NE TIREZ PAS!!!

Pétrolia : Flavien, crie moi pas dans les oreilles!

Flavien : Ah scuse…

Flavien se retourna vers Brad.

Flavien : NE TIREZ SURTOUT PAS CAPITAINE!!!

Chapitre 10 - La vie ou la mort?

Le capitaine était revenu à la salle de commandement.

Charles: Flavien, vous n'avez pas d'ordre à me donner et vous le savez très bien !

Flavien: Mais capitaine, je le sens ! Je le sais ! Elle est toujours en vie !

Charles: Mon pauvre Flavien… vous voulez tellement qu'elle ne soit pas morte que vous vous faites des idées et…

Flavien: Puisque je vous dis qu'elle est encore vivante ! S'il vous plaît, laissez-moi au moins une chance de vous le prouver.

Charles: Je vous l'ai déjà dit…vous voulez tellement que votre fille soit encore en vie que vous…

Flavien: Capitaine, je vous en supplie !

Valence posa sa main sur l'épaule de Flavien.

Valence: Flavien, tu dois comprendre que… que c'est des faux espoirs que tu te donnes.

Flavien: Non. Laissez-moi aller sur l'autre vaisseau pour que…

Brad: Espèce d'idiot ! Ils n'ont pas de téléfax ni de sas !

Flavien: Je le sais très bien. J'irai par simple téléportation.

Brad: Et comment comptez-vous faire ça au juste ?

Flavien: Vous verrez bien. Capitaine, si l'autre vaisseau vous fait une quelconque menace, tirez. Même si je suis encore là-bas.

Charles: Mais non Flavien vous… vous ne pouvez pas faire ça !

Flavien: Et pourquoi ?

Charles: Parce que…

Pétrolia: J'aimerais répondre à celle-là.

Flavien se retourna vers Pétrolia et s'assit sur la chaise du capitaine pour être plus attentif.

Pétrolia: On a besoin de toi à bord. On a besoin de toi comme opérateur radar. On a besoin de toi comme ami. J'ai besoin de toi. Nos enfants ont besoin de toi comme père.

Flavien: Oui, mais qu'est-ce qui te dis que je ne reviendrai pas ?

Pétrolia: Je m'inquiète pour toi. Je sens qu'il y a quelque chose qui ne va pas depuis que j'ai repris connaissance dans l'autre vaisseau. Il y a quelque chose qui m'inquiète.

Flavien: T'as pas de raison de t'inquiéter. Crois-moi.

Pétrolia: Puisque tu le dis…

Flavien: Ouin… Bon je n'ai pas de temps à perdre.

Flavien se leva d'un bond et se concentra très fort sur ce qu'il voyait dans les hublots. Mais, il s'arrêta, se retourna et sortit de la salle de commandement.

Bob: Flav'? Où tu vas?

Bob ne reçu aucune réponse. Deux minutes après son départ, Flavien était déjà revenu.

Flavien: J'ai juste réglé quelque chose… juste au cas. Occupez-vous des enfants…essayez de les réveiller jusqu'à temps que je revienne.

Après avoir fixé l'autre vaisseau, il se volatilisa totalement puis réapparut dans ce qui lui semblait une salle de commandement.

L'endroit était par contre beaucoup plus éclairé que l'autre vaisseau. Flavien se mit à chercher un peu partout dans le vaisseau. Il avait l'impression de tourner en rond depuis des siècles. Soudain, il se demanda si le vaisseau était équipé d'un radar interne. De cette façon, il perdrait beaucoup moins de temps. À son arrivée à la salle de commandement, il réalisa, à son grand soulagement, que le vaisseau était effectivement équipé d'un radar interne. Cet objet lui fit voir deux points jaunes dans une petite pièce, au bout du corridor central. Il sortit de la salle de commandement et se mit à courir à toute vitesse vers la porte à l'autre bout du corridor. La lumière faiblissait au fur et à mesure qu'il avançait. Enfin, il franchissait la porte. Mais, il n'y avait personne. Il retourna en vitesse à la salle de commandement et regarda une nouvelle fois sur le radar interne. Cette fois-ci ils seraient tout les deux dans la salle des machines. Une nouvelle fois, il se mit à courir. Mais à son arrivée, il ne trouva encore personne.

Sur le Romano Fafard, Philippe était réveillé, au grand soulagement de tout le monde.

Philippe: Qu'est-ce que je fais ici? Nous sommes revenu à bord de notre vaisseau?

Pétrolia: Oui.

Pétrolia serait son fils tellement fort qu'elle l'étouffait presque.

Charles: Nous allons transporter Angelica et Florence au centre de santé en attendant qu'il reprenne connaissance.

Bob et Charles s'en chargèrent. Pétrolia et Philippe était allé au dortoir. Philippe était assis sur le lit de sa mère et Pétrolia marchait de long en large, en se rongeant les ongles. Le jeune garçon décida de s'étendre et de se reposer. En glissant sa main sous le bord de l'oreiller, il sentit quelque chose. Il saisit l'objet et le déplia.

Philippe: Maman?

Pétrolia: Quoi?

Philippe: J'ai trouvé quelque chose… ça vient de papa je crois…

Pétrolia, était énervée à un point tel que lorsque qu'elle prit la feuille de papier, ses mains tremblèrent.

Pétrolia: J'arrive pas à lire!

Philippe: Ben arrête de trembler.

La mère du jeune garçon prit une grande respiration pour se calmer et elle put enfin lire ce qui était écrit sur la feuille.


Pétrolia, je suis accro…

Accro à tes yeux scintillants comme les étoiles
Accro à ton regard dont je ne peux me détacher lorsqu'il m'a attrapé
Accro à ton visage porté par la douceur
Accro à ta silhouette qui complète si bien la mienne
Accro à ta présence qui me redonne confiance en moi
Tu as bien deviné, je suis accro à toi…

Si je meurre ou si je ne vins pas à revenir, promets-moi de ne jamais m'oublier.


Ton Flavien XxXxXxXxX


La dernière phrase ne fit que l'inquiéter encore plus, mais elle ne pouvait s'empêcher de sourire.

Flavien était sur l'autre vaisseau depuis plus de 15 minutes et il cherchait toujours désespérément sa fille. Cela faisait plus d'une vingtaine de fois qu'il regardait sur le radar interne et qu'il allait dans la pièce qui lui était indiqué. Malgré tout, il gardait confiance.

Il était pour une fois de plus revenu à la salle de commandement. Il sentait la fatigue prendre peu à peu le dessus sur son espoir.

Cette fois-ci, le radar lui indiquait la salle de commandement. Flavien se retourna et vit sa fille armée d'un couteau avec lequel le E.T. lui avait sûrement fait l'entaille qui était sur son visage. Le E.T., lui, était par terre et reculait difficilement vers le mur.

Claudia avait, en plus de l'entaille sur son visage, la manche droite de son gilet complètement déchiré et ses pantalons au niveau des genoux étaient déchiré.

Le E.T. avait l'air très apeuré et ses nombreuses blessures laissaient voir son sang, une sorte de liquide de couleur orange.

Claudia: Ça a assez duré !! Ça suffit !! Maintenant tu ne peux plus rien faire. Tu n'as plus d'armes, ni de pièges et ni de plans préparés d'avance.

L'extra terrestre avait atteint le mur. Il était pris au piège.

Flavien: Claudia !

Claudia se retourna et vit son père qui la regardait, impressionné.

Claudia: Papa ? ! Qu'est-ce que tu fais ici ?

Flavien: Je suis venu voir si tu étais toujours vivante. Je…ATTENTION ! Il se sauve !

Le E.T. avait déjà franchit la porte lorsque Claudia se retourna. La jeune fille était sur le point de partir lorsque son père la retenu et pointa le radar. En y jetant un léger coup d'œil, ils virent les mots poste de défense, sous le point orange qui apparaissait. Flavien fut le premier à réagir et se mit à courir le plus vite qu'il pouvait sachant ce qui les attendaient si personne n'intervenait.

Voix: Aaaaahhh !

Flavien se retourna et vit sa fille, appuyé sur son genou qui avait l'air de lui faire un mal fou.

Claudia: Ouch ! Continue sans moi… je vais… faire mon possible pour aller te rejoindre, de toute façon le poste de défense n'est pas très loin.

Flavien: Mais…

Claudia: Occupe-toi pas de moi et continue ton chemin !

Il ne voulait pas la laisser là, mais il n'avait pas le choix. Il se remit à courir et jeta un regard derrière lui et vit Claudia qui se relevait tranquillement, en s'appuyant sur le mur. Et VLAN ! Il venait de se cogner à la porte du poste de défense.

Flavien: Ça m'apprendra à pas regarder où je vais…

La porte s'ouvrit.

Flavien: T'aurait pas pu t'ouvrir avant ! J'aurais peut-être pas laisser la trace de mon visage dans la porte ! C'est même rendu que je me parle tout seul… oh boy !

La pièce dans laquelle il se trouvait était énorme.

Flavien: Il n'y a pas de doute, cette civilisation là est armée jusqu'aux dents ! Mais je gagerais bien un vingt qu'ils ne sont pas capables d'en utiliser la moitié. Voyons ! Je suis encore en train de me parler tout seul !

Voix: Tu veux gager?

Le visage horrible de l'extra terrestre était qu'à seulement quelques centimètres de son visage.

Capitaine E.T.: Tu vois ça là-bas?…

La créature pointait une sorte de canon laser.

Capitaine E.T.: Je vais le braquer sur le vaisseau qui contient tes amis et ta famille. Et BOUM! Ils vont disparaître sous une explosion qui fera presque trembler les planètes les plus proches. Ensuite je m'occuperais de vous, les impurs.

Flavien: Les détruire?! Nous des impurs !?! Vous ne vous en sortirez pas comme ça!!

À bord du Romano, le capitaine s'était placé au canon et il guettait le moindre geste suspect venant de l'autre vaisseau. Valence, Pierre-Alexandre, Amélie et Brad étaient là eux aussi.

Amélie: Papa… tu vas quand même pas les……

Charles: Peut-être…

Amélie: Claudia et Flavien sont encore là-bas!

Charles: Je le sais mais…

Dans le poste de défense du vaisseau de secours des E.T., l'affreux monstre avait réussi à se faufiler jusqu'au canon.

Capitaine E.T.: Au nom de Zorglian, je vais détruire ce vaisseau!

Le canon était braqué et Claudia arriva au même moment, armé d'un fusil et elle tira immédiatement sur le E.T. et elle relâcha son arme et se pencha de nouveau sur son genou.

Le geste du canon de l'autre vaisseau fit Charles appuyer sur les boutons de lancement et le rayon fut projeté en direction du vaisseau.

Flavien alla rejoindre sa fille et se pencha sur elle juste avant que le rayon n'atteigne le vaiseau.

POUF!

Les débris du vaisseau des E.T. flottaient dans l'espace.

Charles était paralysé par le geste qu'il venait de faire et ce qu'il venait de voir.

Charles: Dire que je les ai peut-être…

Il avala avant de dire le dernier mot.

Charles: ...tués…

dsl pour la longueur de temps que ça a prit pour que ce chapitre arrive mais je pensais l'avoir déjà mit ^^'

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Chapitre 11 – Le début de la fin
Charles ne bougeait toujours pas, il était complètement paralysé par son geste. Les autres, en arrière de lui, fixaient toujours les hublots. Ils ne savaient pas s'ils devaient se réjouir ou non.

Brad: Bien au moins, ça fera plus de nourriture pour nous…

Personne ne réagit à la remarque de Brad… sauf Bob. Dans un geste lent, sans même le regarder, il prit Brad par le col, le frappa en plein visage et le fit retomber.

Pétrolia arriva, suivi de Philippe, dans le poste de défense. Ils passèrent à côté des corps inanimés de Florence et Angelica.

Pétrolia: On a sentit une secousse. Qu'est-ce que…

Elle ne finit pas sa phrase en voyant des débris passer à quelques centimètres seulement des hublots.

Pétrolia: Mais c'est… l'autre vaisseau. Mais Flavien et Claudia étaient là!

Philippe: Donc papa est mort ?!?

Voix: Bien s'il aurait été mort, je ne pense pas qu'on serait revenu.

Cette fois, tout le monde se retourna. Claudia était appuyée sur l'épaule de son père pour éviter de tomber.

Flavien: Bonjour, tout le monde !

Là, ils pouvaient se réjouir.

Au centre de santé, Flavien et sa fille étaient assis sur le lit et faisaient guérir leurs blessures par Pétrolia. Florence venait de se réveiller, mais pas Angelica. Claudia racontait son aventure.

Claudia: … et là, je vous ai tous vu étendus par terre. Tout à coup, j'ai entendu un sifflement et j'ai vu apparaître une sorte de lumière…

Bob: C'est bizarre ça me fait penser à quelque chose.

Valence: Pardonnez-moi de vous interrompre mais j'ai une mauvaise nouvelle…

Charles: Vas-y, on t'écoute.

Valence: Ça concerne Angelica.

Flavien et Claudia : Nous on le sait déjà.

Valence: Ah bon…

Flavien: Pétrolia, rapproche-toi…

Pétrolia s'avança vers Flavien, ne sachant pas pourquoi il venait de lui dire ça.

Valence: La mauvaise nouvelle c'est que… … … … elle est… … morte…

Florence et Philippe : Quoi?!

Pétrolia se jeta immédiatement dans les bras de Flavien et commença à pleurer sur son épaule.

Le soir, seuls Brad et Bob dormaient. Flavien regardait Pétrolia trembler légèrement dans son lit. Il releva sa tête pour mieux la voir. Elle tremblait de la tête aux pieds, en poussant de légers gémissements. Charles et Valence entrèrent, mais personne ne remarquèrent leur présence. Pétrolia avait vu que Flavien la regardait et elle se retourna brusquement. Flavien poussa ses couvertures et alla s'asseoir sur le lit de Pétrolia et posa sa main sur son épaule. Elle se retourna, le visage encore en larmes.

Flavien: Pétrolia… je te jure que si j'aurais pu la sauver, je l'aurais fait.

Pétrolia: J'en doute pas.

Bob se réveilla en sursaut, le visage en sueur.

Valence: Bob, ça va?

Bob: Oui oui… mais j'ai l'impression d'avoir déjà fait ce rêve là. Sauf que cette fois j'ai pu identifier tout le monde.

Brad: Vous avez dit identifier? C'est le mot le plus intelligent qui est jamais sortit de votre bouche, Bob.

Brad s'était réveillé en même temps que Bob.

Charles: Racontez-nous comment ça se passe.

Bob: Ok. Je commence par regarder de tous les côtés. Ensuite, je sens plusieurs présences. J'entend comme un genre de sifflement et je vois apparaître une petite lumière. Grâce à cette lumière là, je peux tous vous voir étendu sur le sol. Vous êtes tous inconscients et moi je commence à m'endormir. C'est là que je me réveille. Je me rappelle déjà avoir fait ce rêve là… deux fois avant. Mais ça doit faire une dizaine d'années de ça…

Valence: Ça veut dire que ça fait trois fois!

Brad: Oh non!!

Voix: Il n'y a pas de danger que ça arrive. J'ai vu la même chose sur l'autre vaisseau.

Cette voix, c'était Claudia.

Claudia: Ce qui veut dire que ce que Bob a vu allait arriver. Il voyait à travers mes yeux, pas à travers les siens.

Brad: Mais comment t'explique ça? Miss je sais tout…

Claudia: Je ne le sais pas.

Brad: Ben là!

Claudia: Il y a plein de choses qui s'expliquent pas. Comme exemple: comment Bob fait-il pour manger autant?

Brad: Ouin, c'est vrai…

Flavien se releva et Pétrolia aussi.

Flavien: Avec ce qui est arrivé, on a appris que avec toutes nos habiletés, nos caractéristiques psychologiques et physiques, et nos capacités réunies ensemble, on forme une super équipe prête à affronter tous les dangers et les épreuves qui vont se placer sur notre chemin.

L'équipage se sentait plus soudé que jamais… sauf avec Brad.

Fin