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 (OS) Souvenirs, souvenirs!, PG

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Dino
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Dino


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Date d'inscription : 23/07/2005

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MessageSujet: (OS) Souvenirs, souvenirs!, PG   (OS) Souvenirs, souvenirs!, PG EmptySam 1 Juil à 10:27

Titre : Souvenirs, souvenirs!
Auteur : Mua, moua, moé… bref, MOI!!!!
Résumé : Ben là, c’est un one-shot, pas pour faire un résumé. Juste dire que tout commence par une Valence convaincante!
Genre : PVD Brad, one-shot, comédie
Rating : Tellement PG! En fait, si ça serait pas des dernières phrases, je dirait G !
Disclamer : Tout l’univers de Dans une galaxie près de chez vous appartient à Claude Legault et Pierre-Yves Bernard

Ah! Maudites thérapies! Je déteste tellement ça! C’est long, c’est plate c’est… c’est à l’image des psychologues en général, finalement.

Me voilà dans le bureau de Valence pour ma séance d’ennu… heu, de thérapie je veux dire (désolé pour ce petit lapsus TOTALEMENT involontaire de ma part*) de la semaine. Elle me regardait avec ses petits yeux sérieux qui m’ont toujours fait rire intérieurement.
-Brad, fit-elle en soupirant, c’est la quatrième fois que je vous ai avec moi ce mois-ci et j’espère ne pas me faire ignorer une quatrième fois de suite.
-Mais Valence, ai-je répondu, je vous ignore pas. Je teste votre patience.
-Même ma patience a des limites et je vous conseille de ne pas les atteindre.
Pff! Si elle pensait me faire peur avec ses menaces bidon, elle se mettait le doigt dans l’œil!

Tiens, voilà que j’y pense. J’ai oublié de me présenter. Comme vous avez pu le constater, je m’appel Brad. Brad Spitfire pour être plus précis. Spitfire… J’aime ça, la sonorité de ce nom là. Ça fait toujours plus hot que Daraiche ou encore Bédard…** En tout cas… Je suis plutôt grand, j’ai les cheveux bruns, je suis beau… Enfin, c’est ce que j’ai entendu dire à L’OCCASION à l’école secondaire par les bollées de l’école. Mais surtout, je suis le plus grand scientifique de la planète Terre! Je suis intelligent, propre, ordonné dans mes affaires et avant de me marier et d’avoir un enfant, j’avais beaucoup de facilité avec la gente féminine, un peu comme Denis Charest dans Km/h, quoi! Heu… Non, là je me mélange avec mon père… Moi je suis encore célibataire. Et je suis vierge aussi. Genre que je suis né au mois de septembre, là… J’aurais mieux fait de me taire!***

Mais même avec mes aptitudes exceptionnelles et ma modestie sans bornes, j’avais toujours un gros problème : Valence. Valence qui cherchait à connaître tous mes secrets. Elle était trop têtue pour me laisser tranquille. Moi, j’étais trop têtu pour dire quoi que ce soit.

Preuve : Après deux ans de mission, elle me harcelait encore…
-Brad! Allez-vous pouvoir être un peu coopératif, pour une fois.
-Non!
…et moi j’étais toujours muet comme une tombe.
-Allez! Je sais pas, moi! Faites juste me parler de vos parents, n’importe quoi! Si vous êtes fin, je vous laisse tranquille pendant deux mois.
Wow! Deux mois de tranquillité sans qu’on essaie de décortiquer mon cerveau! Si je faisais juste lui parler de mes parents, j’aurais pas vraiment à lui avouer de gros secrets. Oui? Non? Hum…

Oh, pis awaye donc!
-Deux mois de paix, ai-je répété pour être certain de mon affaire.
-Ouais, deux mois, confirma Valence.
-Parfais. M’a vous en parler, de mes parents.
Valence a poussé un cri de victoire. Elle est montée sur son bureau et elle a fait une petite gigue du bonheur avant de se calmer et de se rasseoir à sa place. Elle a du remarquer mon air stupéfait car elle a dit :
-Excusez-moi. J’étais juste contente.
J’ai hoché la tête en silence en la regardant croche.

Silence depuis un moment.
-Allez-y, Brad!
-Hein? Ah, oui! Ben ma mère est heu… Ben, je suppose que le meilleur qualificatif pour la décrire serait « blonde ».
-Elle est niaiseuse et naïve? s’étonna Valence.
-Pantoute. Elle est dédaigneuse pis elle ressemble à une poupée Barbie à la différence prêt qu’elle est pas en plastique. Mais elle est fine pis douce, par exemple. Ouais… Trop fine pis douce, même. Me souviens, une fois, elle s’est accroché sur du papier sablé pis elle a saigné pendant trois jours!
Valence a froncé les sourcils. Je l’ai ensuite vu prendre des notes dans son calepin.

Quand elle eut terminé, elle releva les yeux vers moi.
-Et votre père, lui?
C’était plus difficile de parler de mon père. Il était plus… compliqué, si on veut. Valence se plaisait à dire à tout le monde que j’étais complexe. Ben, j’étais comme lui!
-J’avais une drôle de relation avec mon père. On avait deux caractères COMPLÈTEMENT incompatibles. Une journée il pouvait se réveiller de bonne humeur pis une heure plus tard, il pognait les nerfs pour un oui ou pour un non. Ouen… Y’était colérique mon père. Surtout avec moi, là. Y’était super sérieux. Même joyeux, il riait jamais pis on le voyait très rarement sourire. Mais y’avait une qualité, par exemple. Y’était responsable. Il fumait pas, il buvait pas, il se droguait pas… C’était pas le meilleur des pères, mais apparemment, c’était un bon mari. Enfin, je suppose que c’était un bon mari parce que sinon, je vois pas pourquoi elle serait encore avec lui. Y’était déterminé, aussi. Quand il voulait quelque chose, il trouvait toujours le moyen de l’avoir.
Valence continuait de prendre des notes dans son calepin. Elle me regardait comme si j’étais une mine d’or, pis j’aimais pas ça.

Quelques coups de crayon plus tard, je demandais à Valence si je pouvais m’en aller.
-Non, attendez! Je voulais juste savoir avant si vous pouviez me raconter un de vos bons souvenirs avec vos parents.
-Heille, j’ai dit que je vous parlerais de mes parents, pas de ma vie privée avec eux, rappelais-je.
-Brad! fit-elle avec des p’tits yeux qui se voulaient piteux.
-Non.
-Pour trois mois de paix.
-Non.
-Pour trois mois de paix plus une protection contre Flavien et Bob.
Elle était vraiment prête à n’importe quoi. Quoique… Son offre commençait à m’intéresser sérieusement.

Je poussais un long soupir de découragement avant de me jeter à l’eau.
-Parfais, vous avez gagné. Depuis que j’ai quatre ou cinq ans, jusqu’à ce que je parte en mission, à tous les étés, mon père m’emmenait à notre chalet à la pêche. Y’avait un lac pas loin, c’était en pleine nature pis ça permettait à ce que lui décroche du travail pis moi de l’école. C’était le seul moment de l’année où la chimie se faisait entre moi pis lui. Les seuls deux jours de l’année ou mon père s’occupait de moi en vrai père et qu’il m’écoutait raconter mes joies et mes peines. Le seul temps ou y’était là pour moi.
Valence m’écoutait en silence. Elle fit un signe de la main pour m’encourager à continuer.
-L’année de mes 15 ans, y’a eu une grosse inondation au sous-sol. Les rénovations pis tout ça… Quand on a fait refaire le plancher pis que ça a été le temps de le vernir, le gars qui le réparait a dit qu’à cause de l’odeur, il faudrait quitter la maison pour 48 heures. Ça donnait bien, moi pis mon père on allait justement partir pour la fin de semaine. Pis ma mère, elle, elle a pas eu d’autres choix que de nous suivre.
Je me suis remémoré ces moments tout en les disant à Valence.

**********
J’étais dans la voiture avec mes parents. Le trajet de la ville à la montagne était long et plus qu’ennuyeux. Même mon père semblait vouloir s’endormir et ce, même s’il était au volant. En fait, ma mère dû lui donner une taloche en arrière de la tête pour le garder éveillé… avant de s’endormir contre son épaule. Résultat : Je la regardait avec des yeux ronds et la bouche ouverte si grand qu’elle aurait pu servir de but de hockey. Mon père m’a regardé par le rétroviseur. Sur un ton mi-amusé, mi-sérieux, il déclara :
-Y’a deux grands mystères non élucidés, Brad : La vie et les femmes. Sauf que la vie, on commence à la comprendre.
Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire à cette réplique.

Une heure et demi plus tard, nous étions arrivés. Mon père et moi avons prit nos cannes à pêches et nous sommes dirigés vers le lac. Mon père avait insisté pour que ma mère reste au chalet.
-Pourquoi? Avait-elle demandé d’un ton offensé.
-Tu vas faire fuir les poissons, avait-il répondu.
-Comment ça? Tu me connais, Jerry. Je suis capable d’être assez clame pour pas que les poissons se sauvent.
-Je pense que le problème, c’est plus qu’il te connaît trop, m’man, ai-je fait.
Elle a prit un air indigné. Sans s’en soucier le moins du monde, mon père l’embrassa sur la joue avant de prendre les devants sur le chemin du lac. Je m’empressait de le suivre.

C’était un grand lac. L’eau s’étendait à perte de vue. L’air était frai et la forêt s’étalait autour de nous. Au loin, on voyait le sommet de la montagne ou nous étions. C’était beau. Très beau. J’ai jeté ma ligne et j’ai attendu en silence. On était assis sur un genre de petit quai de bois. J’avais enlevé mes souliers et laissé es pieds tremper dans l’eau.

C’est con, mais même dans un endroit comme ça, je stressais encore. Il y avait les examens et tout ça, mais ce n’était pas vraiment ce qui m’embêtait.
-Ça va?
Je relevais la tête vers mon père.
-Bof… Ça déjà été mieux, répondis-je.
-C’est une fille, hein?
Je suis resté l’air bête un long moment avant de dire quoi que ce soit.
-Comment t’as deviné? fis-je, surpris, au bout d’un moment.
-J’ai déjà été adolescent moi aussi, Brad. C’était dans les années 2000, mais j’étais ado pareil. C’est quoi le problème?
-Ben… commençais-je, mal à l’aise, Y’a une fille à l’école, super belle pis super fine, toute. Je la connais depuis un bout pis heu… j’la trouvait de mon goût. Quand j’ai eu le courage de le lui dire, elle m’a répondu qu’elle était lesbienne!
Je suppose que c’est mon air scandalisé qui a fait sourire mon père. En tout cas, j’espère bien que c’est ma face et non moi tout court…

Autre moment sans conversation. Mon père murmurait des paroles d’une chanson que je ne connaissait pas.
-…Saskatchewaaaaan! Tu m’as prit ma f…
-Qu’est-ce que tu chante? ai-je demandé en le coupant.
-Saskatchewan, des Trois Accords, répondit-il. Avec le François Pérusse pis le Simple Plan, c’est la seule musique que j’ai aimé dans toutes mes passes.
-Tes passes? Quelles passes?
-Bah, en secondaire un, j’ai eu ma passe de neute. Quoique c’était pas vraiment une passe, j’avais toujours été comme ça avant… En deux, j’ai eu ma passe de suiveux de mode. Ouaip, j’ai déjà été un tit gars superficiel à mort qui change de linge à tout bout de champ! En 3 et 4, j’étais Emo…****
-I-quoi?!? répétais-je, confus.
-Une niaiserie*/*, répondit mon père en rougissant. Une niaiserie qui faisait freaker mon père au plus haut point. J’avais déjà les cheveux noirs, pas besoin de les teindre. Faque me suis fait faire des mèches vertes fluo… Mais en cinq, j’ai enfin eu le bon sens de redevenir normal. Pas le gars habillé hyper mode, mais pas non plus le bollé à lunettes.
J’étais tellement absorbé à imaginer mon père ado avec des mèches vertes que je ne me suis pas tout de suite rendu compte que j’avais un poisson au bout de ma ligne. Je me suis dépêché à la remonter pour découvrir la plus grosse truite que j’ai vu de ma vie.
-P’pa, v’là le souper.
Mon père hocha la tête, impressionné par ma prise.

**********
Nous étions de retour au chalet, assis autour de la table de la cuisine avec ma mère. Mon père avait sorti un couteau beaucoup plus gros que nécessaire juste pour écœurer ma mère un peu. D’un geste du théâtral, il coupa la tête du poisson. J’ai vu ma mère se raidir. Elle a carrément blêmit quand il enleva la peau du poisson pour ne pas qu’on mange les écailles.

Le visage dégoûté de ma mère m’amusait beaucoup.
-C’est vraiment dégueulasse, fit-elle en regardant mon père travailler.
-Dis-toi que c’est exactement la même chose que des sushi, sauf que c’est pas coupé en rondelles pis que y’as pas de riz autour.
-Brad! J’aimais pas le sushi d’avance*//*, pas besoin d’en ajouter, fit-elle avec une moue dédaigneuse.
D’un air grave, mon père prit la tête du poisson et fit :
-Quand j’étais petit, je prenait les poissons rouges dans mon poing et je serrait assez fort pour les faire éclater en bouillie! Ça faisait une genre de gelée pis tous les organes tombaient par terre, complètement écrasés. Avec ça (il désigna la tête de la truite) tout ce que tu peux faire, même en l’écrasant avec un rouleau compresseur, c’est lui faire éclater les yeux et lui faire couler le cerveau par les oreilles et la gueule.
D’un geste las, il envoya la tête de la truite en plein dans le visage catastrophié de ma mère.

Elle, elle resta sans bouger jusqu’à ce que la carcasse ait fini de glisser sur son nez et qu’elle tombe sur la table. Ensuite, elle regarda mon père d’un air furieux et le gifla de toutes ses forces avant de se lever et de quitter la pièce. Mon père porta sa main à sa joue et me regarda avec des yeux ronds.
-Ayoye, fit-il en retard.
-Tu faisais vraiment ça aux poissons rouges? demandais-je.
-Nan. C’est ma sœur qui faisait ça. Moi je les faisait éclater en les mettant vivants au micro-onde.
-Ouais, je vois le genre…
Je l’ai dévisagé un long moment.


Dernière édition par le Dim 24 Sep à 18:59, édité 2 fois
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Dino
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MessageSujet: Re: (OS) Souvenirs, souvenirs!, PG   (OS) Souvenirs, souvenirs!, PG EmptySam 1 Juil à 10:28

**********
Bizarrement, ma mère avait décidé de passer en dessous de la table. Elle n’avait toujours pas pardonné le « lancé de la tête » à mon père et lui, il ne lui avait toujours pas pardonné sa gifle. Il faisait noir. Nous étions tout les trois dehors autour d’un feu de camp. Il régnait un silence de mort.

Mes parents ne s’adressait pas la parole et ne se regardaient même pas. Je détestait quand ils agissaient comme ça. Je me sentais encore plus impuissant que d’habitude. Je préférais quand ils se fâchaient contre moi. Si seulement je pouvais faire quelque chose. N’importe quoi pour qu’ils se parlent. Quitte à ce qu’ils s’engueulent comme un couple normal… Mais non! Faut absolument qu’ils s’ignorent mutuellement!

Dire que c’était sensé être pour moi la plus belle fin de semaine de l’année…
-Come on! fis-je. Vous allez quand même pas vous bouder indéfiniment pour une histoire de poisson mort!
Ils ne me répondirent pas ni un ni l’autre. Ils ne me regardèrent même pas.
-Vous avez déjà vu pire! Allez! Au nombre de choses que vous avez faites ensemble.
-Comme quoi? me coupas mon père.
-Ben… Je sais pas, moi. Votre mariage? Tsé, rester marié pendant 16 ans aujourd’hui, c’est un miracle.
-Ensemble, on a accomplit bien plus que notre mariage, fit ma mère.
J’ai levé les yeux vers elle.

Elle s’est levée et elle est venue s’asseoir à côté de moi avant de me serrer dans ses bras.
-Je sais pas ce que j’aurais fait si j’aurais eu un fils autiste ou avec des troubles de comportement ou autre chose du genre, déclara-t-elle. J’ai pas la patience pour ça. J’ai eu la chance d’avoir un garçon comme toi, Brad. Calme, brillant, compréhensif… Pis tu sais quoi? Je t’aime mon ange.
Wow! Beau discourt de sa part. Je sais pas si c’était son but, mais je fus extrêmement touché par ses paroles.

Mon père n’avait toujours pas bougé et il était encore tout aussi muet. Puis, au bout d’un moment, il releva la tête vers moi et me fixa de ses yeux sombres.
-J’ai jamais voulu d’enfants, fit-il d’une voix très basse, presque comme un murmure. Pour moi, c’était juste un paquet de trouble. Pas de nuits complètes pour un bout, des couches à changer pour deux ans, moins d’argent parce qu’il faudrait te nourrir, te vêtir et t’envoyer à l’école, ta mère qui retrouve pas sa taille d’avant l’accouchement… Bref, j’avais pleins de raisons. J’étais encore jeune, pis je pense que j’étais pas prêt à ça. Quand t’es né, je me suis dit que c’est vrai que c’est du trouble un bébé. Mais en te voyant grandir, en te voyant réussir ou échouer, pleurer et parfois même rire, pis finalement, devenir un beau grand jeune homme de quinze ans, je me rend compte que je m’en faisait pour rien. Les nuits sans dormir pis les couches, on les oublies, le prix pour te faire vivre, si je regarde mon salaire annuel, c’est pratiquement rien. Pis ta mère, elle est revenue à 110 livres bien plus vite que je pensais.
Il me sourit.
-C’est vrai que t’es une des grandes choses qu’on ait faites moi pis elle.
-Ouais, approuva ma mère. Une des plus belles choses aussi.
Il se regardèrent tous les deux dans les yeux. Et une chicane de réglée, une!

**********
Quand j’eut terminé mon récit, Valence me regardait avec des yeux ronds.
-C’est une belle histoire, fit-elle. Vos parents avaient l’air normaux, pourtant.
-Je vous l’ai dit Valence. Y’étaient de-même une fin de semaine par année, rappelais-je.
Elle me regardait avec des yeux dans lesquels je ne parvint pas à lire ses pensées.
-Vos parents se sont-ils réconciliés, finalement?
-Pour s’être réconciliés, ils se sont réconciliés, approuvais-je d’un ton apeuré. Très fort à part de ça. En fait, j’ai aussi découvert à quel point mon père était en forme.
-Comment ça? fit Valence avec un air d’incompréhension dans le regard.
-Ben là. Pour s’être réconcilié aussi longtemps avec ma mère… Même aujourd’hui, je suis encore traumatisé! Je jure de ne jamais faire subir ça à mes enfant si j’en ai un jour.
-Ah! C’est ça que vous entendiez par « s’être réconciliés très fort »! Pauvre vous!
Elle dit ça sur un ton amusé qui laissait deviner qu’elle me plaignait bel et bien, mais qu’elle riait d’avantage de l’anecdote qu’autre chose!



*C’est sur que ce genre de lapsus est toujours involontaire chez Brad!
**Quessé y’a contre les Daraiche pis les Bédard, lui!?! Grr!
***Il veut dire qu’il l’est dans les deux sens. Un homme pur avec le signe astrologique approprié pour vous, mesdames!
****LOL! Le père à Brad Emo! Je vois tellement pas ça!
*/* Allez pas croire que je trouve les Emo niaiseux. J’ai deux amies Emo super cool!
*//* Moi aussi je hais le sushi. Beurk!

FIN
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