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 [OS] Une seule idée [Version R]

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caporal_minville
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caporal_minville


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MessageSujet: [OS] Une seule idée [Version R]   [OS] Une seule idée [Version R] EmptyLun 6 Mar à 21:18

Titre : Une seule idée
Auteure : Caporal_Minville
Rating : R, définitivement
Résumé : Souvenirs de graduations conjugués au présent
Genre : Song-fic, la chanson c’est « une seule idée » de Jérôme Philippe. Blâmez Mel de m’avoir donné cette toune ^^.
Avertissements : Yaoi/Slash/Boys love… comme vous voulez. Lime.


********************
Le dernier accord venait d’être joué et la pièce fut plongée dans le silence. Stupéfaits, les spectateurs étaient bouche bée. La performance du chanteur d’un soir les avait étonnés. Jamais ils ne l’auraient crus capable d’un tel spectacle pour gagner le cœur de quelqu’un. La personne à qui était destinée la chanson, de son côté, avait envie de disparaître dans le décor. Pourtant, elle s’y attendait que cette histoire d’un soir soit être mise au grand jour un moment donné. Elle avait tellement honte.

Les applaudissements se mirent à pleuvoir pour Brad, le chanteur. Le scientifique rougit, flatté par toute cette chaleur humaine. Malgré tout, tout cet amour témoigné par son public ne lui suffisait pas. C’était l’amour de la personne qu’il aimait qu’il voulait et cette personne venait de quitter la pièce, dépassée par les évènements. Brad baissa la tête, se sentant rejeté à nouveau. Il aurait du s’en douter. Tellement d’eau avait coulé sous les ponts depuis la dernière fois qu’il lui avait chanté cette chanson… Ce soir frais de juin…

********************
Ils étaient jeunes. C’était le soir de graduation pour Brad. Enfin, il allait pouvoir quitter l’enfer des bancs d’école où il était forcé d’étudier une matière qui le dégoûtait. Bon, ok, il allait devoir travailler sur le sujet mais se serait toujours moins dur que de s’entrer dans la tête toutes les formules de Newton et le modèle atomique de J.J. Thomson. Brad serait sensé être heureux de quitter l’université de la Fédération Spatiale Canadienne mais, au fond de lui, son cœur criait son désespoir.

C’était de la faute de ce garçon. Brad l’avait remarqué, comme ça, dans le corridor il y a deux ans. Jamais, Brad n’avait eu le courage d’aller lui parler. Après tout, l’étranger était toujours entouré d’amis qui n’aimaient pas Brad. Le jeune étudiant en sciences n’avait jamais compris pourquoi il était tant détesté par eux mais avait commencé à s’y faire. En silence, il se cachait et contemplait l’inaccessible jeune homme. Brad aurait tué pour avoir le courage de lui parler quelques instants.

Avec le temps, Brad avait commencé à apprendre pleins de trucs sur l’objet de ses désirs. Flavien Bouchard. Ce nom sonnait comme une mélodie exotique dans les oreilles du jeune Spitfire. À force de lui tourner autour, Flavien était devenu une obsession pour Brad. Jour et nuit, il ne pensait qu’à lui et au moment où il serait dans ses bras. Ce soir, c’était la dernière fois qu’il le verrait. Brad en avait une boule dans sa gorge, dévasté par cette réalité. Non, il ne pouvait pas rester planté là à ne rien faire alors que l’homme de sa vie allait disparaître à jamais de son existence. Non. Brad se gifla mentalement et réalisa qu’il n’avait plus rien à perdre. Ce soir serait le grand soir.

********************
Flavien s’était réfugié dans sa chambre. Maudit Brad. Pourquoi venait-il encore le harceler? Il n’aurait jamais cru qu’il était encore accroché à lui-même après autant d’années. Mais Flavien, lui, ne l’a jamais aimé. Tout avait été trop vite, la soirée de la graduation. Ça ne voulait rien dire pour l’opérateur radar qui avait préféré oublier l’incident jusqu’à aujourd’hui. Il n’avait pas prévu que le scientifique reste accroché ainsi à lui.

********************
Flavien était un peu le seul de sa gang à graduer, cette année là. Son meilleur ami Bob avait pris une année sabbatique de cerveau (et donc d’école!) et Falbo devait faire une année de plus que lui pour devenir mercenaire. Flavien sentait qu’il allait s’emmerder cette soirée-là. Il avait quelques amis qui graduaient mais c’était surtout des connaissances. La soirée s’annonçait ordinaire mais il avait pris la résolution de s’amuser tout de même. Après tout, ce n’est pas tous les soirs qu’on gradue de l’université!

Brad avait fait son plan. Il était quasiment infaillible. Il s’était fait beau pour l’occasion. Il s’était acheté le meilleur parfum qu’il avait vu et avait enfin dérangé ses cheveux qui étaient si biens placés d’habitude. Ce soir, il allait faire sensation. Ce soir, c’était SON soir et rien ne pourra l’empêcher d’atteindre son but. Il était même allé en ville s’acheter des vêtements assez provocants. Il devait mettre toutes les chances de son côté.

Il arriva là-bas, à la fête. Il fit tourner bien des regards cette soirée-là. Au début, il y avait un cocktail. C’était la partie ennuyeuse de la soirée. Brad avait trop hâte à la partie karaoké. C’est la que serait son moment de gloire. Il sourit grandement, pensant à se qu’il risquait d’arriver. Regardant le bar, il se dit qu’un petit verre allait l’aider à le dégêner. Il s’assied et commanda à boire, le cœur battant fort. Du fond de la salle, il pouvait quand même voir l’homme qui serait avec lui à la fin de la soirée. Il avait si hâte. Il le désirait tant qu’il en perdait la tête. Il était impatient de tout lui avouer et de lui faire son numéro. Courage Brad. Il reste deux heures.

Flavien était arrivé cinq minutes en retard. Il avait pris tout le temps nécessaire pour se préparer. Il prit un verre du cocktail et rejoint quelques connaissances qui lui payèrent quelques verres d’alcool. Flavien était loin de se douter qu’il serait la cible d’un numéro visant à gagner son attention. À vrai dire, il s’en foutait un peu. Il n’avait pas l’intention de rester toute la soirée ici. Onze heures, gros maximum, il ne serait plus ici. La soirée s’annonçait déjà assez longue comme ça. Avec ses amis et un verre, il vint s’asseoir sur une table tout près de la scène. Ainsi, ils allaient pouvoir regarder le spectacle avec la meilleure place possible.

*******
Il était près de 22h45. La partie karaoké était commencée depuis bien longtemps et Brad attendait patiemment son tour, coupe de champagne à la main. D’accord, il avait un peu abusé de l’alcool et l’alcoolémie dans son sang avait dangereusement baissé sa gêne. Il avait décidé de jouer le tout pour le tout. Tant pis s’il ferait un fou de lui. C’était sa toute dernière chance et il n’allait pas la louper par pudeur.

On l’appela pour faire son numéro. Il cala sa coupe et monta, chancelant, sur la scène. Son cœur se débattait à tout rompre, le poussant à aller au bout de lui-même. Il prit une grande inspiration et la musique débuta. Jetant un rapide regard, il remarqua que l’homme qu’il devait impressionner était à quelques mètres de lui. Cette réalité le fit sourire. Le pauvre Flavien s’était jeté dans la gueule du loup et avait aidé à sa propre fin. Brad, suivant le tempo, avait déjà commencé une dance assez chaude, fixant Flavien droit dans les yeux.

« Lumières tamisées
Juste un brin d’anxiété
C’est bel et bien la dernière fois
Que l’on se voit…
J’sais pas par où commencer
J’aimerais tant que tu puisses rester
Je sais, je t’ai juré de ne pas en reparler »

Flavien, malgré sa résolution initiale, avait consommé beaucoup plus de bières et autres boissons que ce qu’il s’était juré auparavant. Et tous ces breuvages commençaient à faire leur effet. Il ne pensait plus aussi rationnellement qu’à l’habitude. Il appréciait le show avec bonne humeur. Il avait vu Brad entrer sur la scène et, dès les premières notes, avait eu l’impression que la chanson s’adressait à lui. Cela lui faisait étrange au début mais l’idée ne lui déplaisait guère. Au fur et à mesure qu’il regardait le chanteur se déhancher, l’étudiant en communications eut très chaud, devenant de plus en plus obsédé par l’homme. Il croyait qu’il se faisait des idées mais le chanteur lui fit un clin d’œil et se débarrassa de son gilet très moulant. Flavien eut très chaud de le voir, torse nu, dansant et chantant pour lui :

« Faisons donc de cette soirée
Un souvenir en devenir
Ouais…
Laissons-nous aller
Dans quelques heures tu devras partir
Quoi qu’il en soit … »

Le cœur de Flavien battait à 100 à l’heure, complètement renversé par le numéro. Pour le troubler davantage, le chanteur embarqua sur la table de Flavien pour continuer de chanter. À quatre pattes sur la table, le visage à quelques centimètres de Flavien. Ce dernier ne put s’empêcher une bouffée de chaleur le gagner alors qu’il pouvait voir les formes du postérieur de l’autre homme dans ce pantalon très moulant. Brad poursuivit :

« J’n’ai qu’une seule idée
Celle de t’enlacer puis t’embrasser
Te caresser (te caresser)
Toute la soirée
Sans m’arrêter
Te contempler (te contempler)
Tu m’fais perdre la tête
Ta silhouette est si parfaite
Je répète : si parfaite »

Flavien eut vraiment chaud et essuya son front brulant. Brad se coucha sur le dos, caressant avec beaucoup de provocation son propre torse. Flavien eut une grosse envie de le caresser aussi mais Brad repoussa sa main et continua de descendre la sienne un peu plus bas. Puis, il se mit à genoux et caressa doucement la joue de Flavien et s’approchait dangereusement de lui en chantant, approchant son visage du cou de l’autre homme.

« Désirable à croquer
C’est si dur de se contrôler
Ton corps : une invitation
J’en perds presque la raison
Allonge-toi près de moi
Demain n’existe pas
Serres-toi tout contre moi
Oh, juste une dernière fois »

Flavien essaya de s’exécuter, de suivre les paroles mais Brad le repoussa un peu, l’instant d’enlever ses pantalons et se retrouver en g-string qui pouvait à peine contenir son excitation de s’exhiber ainsi devant l’homme qu’il aimait. Flavien perdait vraiment la tête et était prêt à lui arracher le dernier morceau mais Brad le repoussa encore avant de passer le bras qu’il avait de libre autour de la tête du « fêté ». Ce dernier ne pouvait plus se retenir longtemps et tenta de l’embrasser sur les lèvres mais ne put atteindre que le lobe d’oreille car le vilain chanteur était beaucoup plus rapide que lui.

« Faisons donc de cette soirée
Un souvenir en devenir
Ouais…
Laissons-nous aller
Dans quelques heures tu devras partir
Quoi qu’il en soit … »

Flavien se tordait sur son siège, ne pouvant plus tenir le frustrant rôle du spectateur impuissant. Voyant qu’il le désirait autant que lui, Brad lui sourit, prit les mains du futur technicien radar et les guida sur ses hanches. Les mains tremblantes, Flavien fit glisser sur les cuisses de l’homme le dernier triangle de tissu. Brad tremblait de désir aussi, rougissant en se sentant si vulnérable et nu devant celui qu’il aimait plus que tout. Brad finit son dernier refrain, la voix tremblant autant que le reste de son corps.

« J’n’ai qu’une seule idée
Celle de t’enlacer puis t’embrasser
Te caresser (te caresser)
Toute la soirée
Sans m’arrêter
Te contempler (te contempler)
Tu m’fais perdre la tête
Ta silhouette est si parfaite
Je répète : si parfaite »

Sous les derniers accords, Brad vint embrasser le cou de Flavien et lui souffla :

« J’te désire tant… »
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caporal_minville
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MessageSujet: Re: [OS] Une seule idée [Version R]   [OS] Une seule idée [Version R] EmptyLun 6 Mar à 21:19

Flavien lui remit ses vêtements que Brad mit à une vitesse folle et les deux hommes sortirent de la pièce. Dès qu’ils furent à l’extérieur, Flavien serra Brad dans ses bras et l’embrassa. Ils firent signe à un taxi pour aller à l’appartement de Flavien, qui était le plus prêt. Dans le taxi, ils eurent de la misère à garder leurs mains pour eux. Le trajet semblant durer une éternité, Brad ne put se contenir longtemps. Il détacha sa ceinture de sécurité pour s’approcher et embrasser langoureusement Flavien avant de mettre une main dans les pantalons de son futur amant pour tâter sa masculinité. Flavien grogna un peu et l’automobile s’immobilisa enfin.

Main dans la main, ils coururent vers le bloc. Il pleuvait des cordes dehors et ils se dépêchaient de se mettre à l’abri pour pouvoir se tripoter. Ils entrèrent à l’intérieur puis prirent l’ascenseur. Avec eux, il y avait une vieille dame. Ils étaient derrière elle donc elle était dos à eux alors Flavien en profita pour caresser la poitrine de Brad sous son gilet, enlevant ses mains rapido-presto quand la femme mûre se retournait. 9ème étage, enfin! Flavien, nerveux, eut de la difficulté à entrer la clé dans la porte mais, dès qu’il put l’ouvrir, il poussa Brad à l’intérieur et la referma très vite.

Brad n’eut pas mal, sa chute fut amortie par le tapis. Flavien vint se positionner sur lui pour l’embrasser à nouveau et lui arracher son chandail, sans faire attention à ce vêtement dispendieux. Il vint ensuite lui mordiller un mamelon. Brad grogna un peu d’impatience puis se résigna à se laisser faire, tremblant sous chaque caresse attentionnée venant de l’homme de ses rêves. Flavien décida de le faire languir un peu plus, sa langue taquinant le bouton qui durcissait.

Brad se tordait, désirant tellement plus qu’une vulgaire caresse au téton mais, comme son amant ne voulait pas lui accorder tout de suite, Brad prit les dessus de la situation et prit la place de Flavien en roulant de côté. Il décida de jouer au même jeu. Il déboutonna rapidement les boutons de la chemise de l’homme et lui embrassa lentement le cou. Flavien semblait aussi vouloir brûler des étapes et ses mains étaient nerveuses dans le dos de Brad. L’aspirant scientifique savait que, s’il voulait garder sa position de « dominant », il avait intérêt à donner ce qu’il voulait au « dominé ». Sa bouche traça une ligne verticale, embrassant du cou au nombril, rapidement. Flavien soupira un peu sous tant de doux baisers mais on pouvait sentir sa grande hâte. Brad « dézippa » les pantalons de son partenaire et caressa la douce peau sous le boxer sans, toutefois, toucher au but. Puis, ayant très hâte de le découvrir, il le débarrassa de tout les vêtements qu’il lui restait sur le dos.

Dès qu’il fut à poil, Flavien fit basculer Brad et lui embrassa le bas-ventre alors qu’il le débarrassait de ses jeans très moulants et encombrants. Le laissant en sous-vêtement, l’opérateur radar en devenir le contempla puis éclata de rire :

« Veux-tu bien m’dire ce que tu fous en g-string, nono! »

Brad lui sourit un peu et avoua :

« J’voulais t’exciter quand t’allais me voir comme ça! »

Flavien rit encore puis repris son sérieux.

« Allons voir ce que cache ce ridicule petit cache-sexe! »

***********************

Totalement épuisé d’avoir atteint le summum de son désir, Brad blottit sa tête contre la poitrine de son nouvel amant et tomba endormi. L’autre fit de même.

Le matin arriva trop vite, au goût de Brad. Quand il se réveilla, son partenaire était réveillé depuis longtemps et était assis sur le divan. Brad s’étira, bailla et vint le trouver. Il trouva son ami dans une crise de larmes. Inquiet, Brad lui demanda :

« Quelque chose ne va pas, Flavien? »

Le pauvre releva la tête et avoua :

« C’était bien le fun hier et tout mais… ce n’est pas moi ça… je ne suis pas comme ça… je ne sais pas ce qui ma pris… j’m’excuse tellement… »

Brad ne comprenait pas.

« Mais voyons! C’était trop génial… j’t’aime depuis trois ans… J’ai attendu ce moment toute ma vie… Qu’est-ce qui ne va pas? »

Étonné de cette déclaration d’amour, Flavien releva la tête et dit :

« Même si j’t’aimais super fort, cet amour est impossible. J’aime une femme très fort et je ne peux pas croire que je l’ai trompé. J’m’excuse de t’avoir donné de fausses idées… »

Brad sentit son cœur se rompre sous une telle réponse. Il baissa la tête :

« J’comprends. »

Puis, sans rien rajouter, il se rhabilla et se dirigea vers la sortie. Sa fierté d’homme lui empêchait de verser la moindre larme même si son corps entier tremblait et suppliait à Brad de pleurer. Flavien, trop troublé, ne dit rien pour l’empêcher de partir.

******

Dix années passèrent et Brad n’était jamais arrivé à oublier Flavien, trop ébranlé par la fin de leur passion. Par hasard, Brad apprit que Flavien ferait partie de la mission du Romano Fafard et demanda à son père de soudoyer la Fédération pour qu’il aie aussi une place. Jerry, comme ça faisait bien son affaire de ne plus avoir son fils dans ses pattes, accepta sans poser de question. C’est ainsi que Brad et Flavien furent réunis à nouveau.

*********
Brad, blessé par le départ rapide de Flavien, vint le retrouver dans le dortoir, où il s’était réfugié. Il vint s’asseoir dans un lit tout près de lui et dit :

« J’m’excuse d’avoir ressorti le passé ce soir. Ça a été plus fort que moi. »

Flavien le regarda et se fâcha un peu :

« J’pensais que t’avais abandonné, avec le temps. Vieillis, Brad. J’étais juste un amour de jeunesse pour toi et t’étais juste un trip d’un soir pour moi. Fallait pas te faire d’idées. »

Brad se retint, encore une fois, pour ne pas pleurer. D’une voix tremblante, il avoua :

« Mais, ça tellement été le plus beau moment de ma vie… j’t’aime moi. J’avais l’impression de vivre quand j’étais dans tes bras. »

Flavien, impassible, répéta :

« Fallait pas te faire d’idées et m’oublier. Il est tant de vieillir. Ça fait 15 ans. Pourquoi tu ne veux pas me laisser tomber? »

« T’es le seul homme que j’ai autant aimé, le seul à qui je me suis donné. Je ne veux pas t’oublier. »

« Il le faut sinon tu vas avoir encore plus de mal. Je l’aime moi, Pétrolia. »

« Mais J’T’AIME MOI AUSSI! »

Flavien, impassible, se releva et dit :

« Arrête. Je ne t’aime pas. Ça fait mal mais accepte-le. »

Brad baissa la tête, se permettant enfin de pleurer pour la première fois depuis tant d’années. Flavien se trouva cruel mais savait que c’était la seule chose qu’il pouvait faire pour aider Brad. Puis, l’opérateur radar ajouta à la fin :

« C’est mieux ainsi. Pétrolia attend un enfant de moi. »

Il quitta la pièce, laissant Brad dans son désespoir.
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