[FT] Gamma State

Chapitre 1 : Questions et réponses, de Kristaline

Aujourd'hui, tout se passa pour le mieux pour l'équipage du Romano Fafard. Enfin, presque, car Brad s'est fait jeté des vis sur lui, faute de roches.

Comme je le disais tantôt, tout se passa pour le mieux pour l'équipage du Romano Fafard. Après avoir traversé le champ d'astéroïdes aux framboises, le vaisseau est sur le pilote automatique. Le capitaine a suggéré à l'équipage d'aller se reposer. Demain, ils devraient arriver sur la planète Popsicle.

Valence : Justement, capitaine... (Lui chuchote, amusée) Si on allait se reposer ?

Le capitaine ne refusa cette invitation et ils quittèrent la salle de commandement.

Serge8 : Je dois y aller. Mes batteries ont besoin d'être rechargées.

Flavien : Ouais, à bientôt Serge. (Après que Serge8 fut parti) On joue une partie de cartes, mon Bob ?

Il constata que Bob avait sorti du frigidaire deux dindes, six cuisses de poulet, trois côtes levées et un sunday.

Bob : Attends, j'vais faire d'la place pour ma collation pis après on joue.

Brad : Bon ben, moi j'vais y aller.

Mais avant que Brad n'ait atteint la porte coulissante...

Pétrolia (méfiante) : Brad, qu'est-ce que vous faites avec mon tournevis ?

Flavien (méfiant) : Pis son coffre à outil ?

Bob (méfiant) : Pis mon sunday ?

Brad : Ben quoi ? J'manquais... de sucre.

Pétrolia (s'approchant de Brad) : Vous savez que le sunday ça peut causer des caries ? Quel dommage... faudrait que... (Sort une clé) j'arrache toutes vos dents !

Bob : All right ! Moi pis Flavien, on va l'tenir !

Brad : Pitié !

Soudain, une lumière aveuglante illumina la salle de commandement. Une jeune fille était apparue. Elle devait avoir 16 ou 17 ans. Ses cheveux bruns contournaient son visage ovale avant que ses pointes arrivent au-dessus de sa poitrine. Petite, d'environ un mètre cinquante-six, elle n'était ni grosse, ni mince. Chose intriguante, en dessous de son oeil gauche, oeil qui est en dessous d'un sourcil épais, se trouvait un grain de beauté. Et, pour conclure, elle était vêtue... d'un pyjama rose avec des oursons blancs.

Fille : Salut !

Bob : Ah ! C'est Jésus !

Flavien : Mais non ! C't'une fille !

Bob : C'est Jésuite !

Fille : Est-ce que tout le monde est là ?

Brad : Mais qui êtes-vous ?

Fille : J'suis Kristaline, auteure dans le Gamma State.

Pétrolia : Gamma State ?

Kristaline : Juste une p'tite coche avant le Delta.

Brad : J'ai l'impression que c'est du déjà-vu.

Kristaline (souriante) : C'est possible. Yé où votre capitaine ?

Flavien : Tout d'abord, pourquoi vous êtes icitte ?

Kristaline : J'suis là pour vous aider.

Flavien se résigna à appeler le capitaine à l'aide de sa montre.

Flavien : Capitaine, c'est Flavien.

Quelques instants plus tard, Serge8, le capitaine et Valence revinrent dans la salle de commandement.

Capitaine (dont sa face est couvert de traces de rouge à lèvres) : Donc, vous êtes une auteure ?

Kristaline : C'est ça. (Fait apparaître un sachet contenant un mouchoir humide) Tenez.

Capitaine (le prenant) : Euh... merci. Au fait, qu'est-ce qu'une... auteure ?

Kristaline : Une auteure, c'est une des maîtresses du Gamma State. Y'a aussi des auteurs... ben un auteur... ben y sont plus rares les gars dans notre monde.

Flavien : Pourquoi ?

Kristaline : Je l'sais pas.

Brad : Alors, vous êtes les... maîtresses du monde ?

Kristaline : De notre monde, oui.

Brad : Vous manquez des gars, alors... (Sur un ton dragueur) J'pourrais venir avec vous ?

Kristaline semblait rougir sous ce ton, puis elle répondit, souriante :

Kristaline : Vous avez pas assez d'imagination. (Voyant l'air déçu de Brad) Désolée.

Capitaine (ayant fini de laver son visage) : Pourquoi vous êtes ici ?

Kristaline : Ben, pour vous aider. J'sais votre problème, capitaine. Si vous v'nez avec moé, vous pourriez trouver les réponses à vos questions.

Valence : On pourrait... trouver les réponses aux mystères de la vie ?

Bob : Comme Brad ?

Valence : Mieux que ça, on pourrait... percer le mystère de l'Île de Pâques... du monstre du Loch Ness... du secret dans la Caramilk...

Kristaline : Ça dépendra de l'humeur de ceux que vous rencontrez. Alors, ça vous tente-tu ?

Tous semblaient intéressés à accompagner l'auteure. Brad a dû faire semblant de s'y intéresser, sinon il allait goûter au poing de Bob.

Kristaline : Parfait. Alors, on forme un cercle. (Tous forment un cercle) Voilà. Pis je pèse le pied de Bob. (Pèse sur le pied de Bob) Bob pèse sur le pied de Brad.

Bob frappa le pied de Brad, qui poussa un cri aigu.

Kristaline : Brad pèse sur le pied de Serge8.

KLONG ! En frappant le pied de Serge8, Brad oublia que c'était en métal et poussa un autre cri aigu.

Kristaline : Serge8 à Pétrolia... Pétrolia à Flavien... Flavien à Valence... Valence au capitaine... Pis le capitaine à moé. C'est parti !

Ils furent aveuglés par une lumière blanche, puis se retrouvèrent dans une ville en béton.

Kristaline : Mon temps est écoulé. J'vous souhaite bonne chance...

Puis elle disparut.

Chapitre 2 : Un robot qui s'enfonce (titre concept qui rime avec l'autre...) , de Cat

Tous regardèrent Kristaline disparaître aussi vite qu'elle était apparue. Ils était désorientés et regardaient partout autour d'eux, tout en ne s'éloignant pas trop les uns des autres.

Bob: Où c'est qu'on est?

Capitaine: Je sais pas... la fille... elle a dit qu'elle voulait nous aider... Il doit forcément avoir un lien avec la mmmission...

Dans les rues vides de cette cité bizarre, le mot "mission" résonnait beaucoup plus fort et beaucoup plus longtemps qu'à l'habitude.

Mission...mission...mission...

Spooky: Eille wôôô! Ça va faire l'écho!

Sur ces mots, tout le monde sursauta. Le capitaine se plaça devant son équipage, comme pour les protéger.

Capitaine: Qui... qui êtes-vous?

Fille: On m'appelle Spooky dans ce monde! Je ne vous veux aucun mal... En fait, je suis venu pour remplacer Kristaline, pour vous aider quoi!

La jeune fille avait pour seule arme une clé anglaise. Elle avait les cheveux châtains attachés derrière sa tête en queue de cheval. Ses yeux pers se cachaient derrière des lunettes vertes. Elle n'étaient pas très imposante, elle mesurait tout au plus 1 mètre 63. Sur son dos se trouvait un sac badgé de plusieurs pays. Voyant ceci, le capitaine devint un peu moins méfiant.

Capitaine: Vous allez nous aider à trouver un planète habitable?

Spooky: Non non, ça c'est pas mon rôle! Ben pour l'instant... En fait, ça ne sera pas si facile que ça... Moi je suis ici pour vous aider à résoudre un problème que vous aurez dans un avenir beaucoup plus rapproché!

Brad: Ah oui? Comment vous savez qu'on aura un problème?

Spooky: Ben c'est moi qui écrit vos aventures... Yé pas vite vite lui des fois han?

Bob: (sourire épais) Non!

Capitaine: Bon, et ça sera quoi le problème?

Spooky: Ne soyez pas si pressé, ça prend quand même quelque temps avant que ça arrive... En attendant, suivez cette route. Dans 4.2 km, vous arriverez devant un grand édifice de 5 étages jaune, orange et vert...

Valence: Coudonc, le peintre de ce building là était-y daltonien?

Spooky: Non... elle était juste vraiment poche pour matcher des couleurs... Bon, comme je disais, vous allez arriver devant un grand édifice. Entrez à l'intérieur, vous y trouverez tout le matériel nécessaire à votre expédition dans cet univers. On se revoit bientôt!

Dans un éclat de fumée et de lumière, elle disparut.

Flavien: Ouin, y'en a qui ont du budget pour les effets spéciaux!

Brad: Capitaine, vous allez pas faire confiance à cette fille là? D'un coup c'est un piège?

Capitaine: Avez-vous une meilleure solution? On est pas dans notre monde ici... On a pas le choix, il faut écouter la fille.

Ils se mirent silencieusement en marche dans la très longue rue. La rue était bordée de grand édifices aux couleurs ternes. Bob brisa soudainement le silence.

Bob: Hé gang, vos cheveux sont vraiment drôle! Avez vous changé votre marque de shampoing récemment?

Pétrolia: Ben oui! Iii Valence, c'est vraiment laid tes cheveux!

Valence avait les cheveux qui pointait vers le ciel rouge.

Valence: (insultée) Ben là! R'garde toi l'air! T'es pas mieux!

Les cheveux de Pétrolia étaient dans la même situation que ceux de Valence. En fait, toutes les têtes avaient les cheveux rebelles, même ceux de Brad étaient venu à bout de l'épaisse couche de gel. Dans la presque panique, Serge 8 s'effondra par terre.

Petrolia: Serge! Qu'est-ce qui se passe! Répond moi!

Le corps métallique de Serge 8 était agité de spasmes.

Petrolia: Aidez-moi quelqu'un!

Capitaine: La fille... elle nous avait dit qu'on aurait des problèmes... elle devait vouloir parler de ça!

Flavien: Mais comment on fait pour l'appeler?

Spooky: Comme ça!

Flavien: AAAh!

Spooky venait d'apparaître juste derrière Flavien

Spooky: J'aime ça faire des sauts!

Flavien: Ben oui han... c'est ben l'fun... Qu'est-ce qui se passe là?

Spooky: Vous approchez d'une boule géante qui produit une énorme charge d'électricité. C'est pour ça vos cheveux... euh... drôle!

Petrolia: Ya pas quelqu'un qui peux m'aider avec Serge au lieu de s'occuper de ses cheveux?

Spooky: Ha! Là c'est mon rôle! Je vous ai dit que je construisait des robots au cégep?

Bob: Non!

Spooky: Fiou, parce que c'est pas vrai! Mais ce qui est vrai, c'est que comme je contrôle ce monde, je sais exactement ce qu'il faut donner à ce robot pour qu'il puisse fonctionner malgré les variations électriques!

Spooky chuchota quelque chose à l'oreille de Petrolia

Petrolia: Ah euh... je l'savais qu'y fallait faire ça!

Elle prit la clé anglaise que Spooky tenait toujours dans ses mains. Elle donna quelques coups à Serge 8 et entra une série de chiffre dans son ordinateur interne. Celui-ci se stabilisa et se remit debout.

Serge8: Merci pour ton aide jeune fille.

Spooky: Mais c'est rien!

Valence: Heum... Tu aurais pas, par hasard, dans ton sac un produit qui pourrait contrôler l'électricité statique dans nos cheveux?

Spooky: Non, mais si le capitaine fait un "Non Brad" Je pourrais peut-être m'arranger pour en trouver!

Valence regarde le capitaine avec des yeux doux

Capitaine: Bon d'accord... Brad, approchez.

Brad: Pitiiiié!

Capitaine: Non, Brad!

Spooky: Woah! Malade! Bon, je vous donne ce tube de gel, qui s'est mystérieusement retrouvé dans mon sac... Mettez en à toutes les heures par contre, sinon, BOING!

Valence: Merci!

Spooky: Bon, allez jusque à l'édifice coloré pour vous ravitailler, vous allez sûrement trouver d'autre aide là bas! Je dois vous quitter! Adieu!

Et Spooky disparu pour la seconde fois. Ils se remirent tous en marche en se passant le tube de gel pour se recoiffer.

Chapitre 3 : De l'imbécile pour cinq onces, de Cahuète

Après avoir tournée un coin de rue l’équipage aperçurent le fameux édifice décrit par Spooky. Le capitaine essaya d’ouvrir la porte mais elle était barrée.

Brad : C’est pas fort, on doit se rendre là mais la porte est barrée.
Charles : Bon là comment on fait pour entrer?
Bob : Peut-être avec la clé qu’il y a par terre.

Bob remis la clé au capitaine déverrouilla la porte et entra. Ils aperçurent une pancarte.

Bienvenue, Welcome

Équipage du Romano Fafard troisième étage. Prière d’utilisé l’ascenseur les escaliers étant en panne


Ils entrèrent dans l’ascenseur. Ils étaient tassés. Valence appuya sur le bouton du troisième étage et l’ascenseur grimpa péniblement les étages.

Brad : J’aime pas ça, j’aime pas ça.
Bob : Capitaine je peux-tu lui faire un « non Brad » pour qu’il se taise?
Capitaine : Ça serait mieux pas. Tassés comme on est.
Pétrolia : Vous pensez ça va être qui cette fois ci?
Valence : je sais bien pas.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent enfin. Ils entrèrent dans la pièce. Il y avait plein de boîtes. Ils cherchèrent partout mais ne virent personne

Flavien : La fille… heu… Spooky, elle avait pas dit qu’il y avait d’autres guides?

À ces mots, tous virent tomber du plafond une jeune fille. Elle mesurait environs 5 pied 6. Elle avait les cheveux brun foncé. La moitié des cheveux était attaché en tresses qui eux-même étaient attachés autour du front. Elle avait l’air d’avoir une quinzaine d’années et avait les yeux brun cachés derrière des lunettes. Elle portait un chandail brun, une jupe vert et des jeans bleus. Elle avait aussi des souliers noirs.

Flavien : Vous vous êtes faites mal?
Fille : Non, non je commence à être habituée. C’est que ça fait pas longtemps que je suis auteure dans le monde du Gamma et je contrôle pas encore tout à fait les effets spéciaux pour apparaître
Tous : Ah d’accord.
Capitaine : Vous êtes…?
Brad : Ouais vous êtes qui? Tournesol, Clarinette, Jujube, Africaine?
Fille : Non je suis Alex.
Brad : Enfin une avec un nom normal.
Alex : Mais mon nom complet c’est Alex ~Vive Flavien~ mais c'est moins long juste Alex.
Capitaine : Bon O.K donc vous vous êtes ici pour nous aider comme les deux autres.
Alex : À toute chose près. Donc sous ma supervision, vous pouvez prendre tout ce qu’il y a dans les boîtes marquées d’un W
Pétrolia : Pourquoi un W?
Alex : Parce que je trouve ça drôle. Après vous allez monter avec moi au cinquième pour la suite.
Capitaine : On peut y aller?
Alex : Ouais allez-y.

L’équipage commencèrent donc à fouiller. À leur grande surprise plusieurs boîtes étaient vides.

Valence : C'est-tu normal que certaines boîtes soient vides?
Alex : Ouais j’ai parti dans une rage de W pis j’ai marqué des W partout et pour éviter les engueulade j’ai est tous mis
Brad : Ayoye je me suis foulé un poignet en prenant une boîte.
Alex : Vous oubliez que c'est moi et d’autre qui décide de votre sort par conséquence je sais que vous mentez.

L’équipage continua donc à fouiller dans les boîtes. Au bout de dix minutes ils avaient ouvert toutes les boîtes «W » ils regardèrent Alex d’un air intrigué

Alex : Quoi? Qu’est ce que j’ai?
Brad : Ben là on doit pas monter au cinquième?
Alex : Ah ouin c’est vrai. Vous êtes sûr d’avoir tout le matériel dont vous avez besoin?
Capitaine : Même peut-être un peut trop vous trouvez pas? Voyons à quoi ça va nous servir un pelle?
Alex : On sait jamais. D’un coup que quelqu’un aille envie de mettre une tempête de neige. De toute manière j’ai la tristesse de vous dire que vos problèmes sont loin d’être commencés. Bon je trouve Fleur et chus prête.
Valence : C’est qui Fleur?
Alex : Mon chat. Ah tiens le voilà. Fleur dit bonjour
Fleur : Bonjour
Pétrolia : Hein? Y parle?
Alex : Ben oui! Il est pas stupide voyons! Bon avant de monter au cinquième étage, je dois vous dire que vous risquez d’avoir quelques sauts? Le cinquième est l’étage redouté mais vous allez apprendre plein de choses utiles et intéressantes et aussi bien des chose inutiles et bien plates.

Alex regarda sa montre et sursauta

Alex : Ah! Je vais manquer le début du match de hockey! Je dois y aller. Vous avez juste à monter au cinquième, une autre personne va vous attendre.
Flavien : Han y a du hockey ici?
Alex : Heu ben ouais (réalisant son erreur) mais ce n’est pas le hockey que tu connais. Ça se joue sous l’eau avec un bâton de ski pis un gros ballon de plage…. Faque… heu… c'est ça … quelqu’un aurait quelque chose à manger?
Bob : J’aurais une cuisse de poulet
Alex : T'es tu malade! Je suis poulettarien!
Valence : Ç’est quoi ça?
Alex : Je mange pas de poulet ni de dinde… non tu aurais pas du chocolat?
Bob : Oui ici tiens (Bob donne un chocolat à Alex)
Alex : Merci. Tiens ma vous aider.

Alex prit Fleur dans un bras et du matériel dans l’autre. Ils entrèrent tous dans l’ascenseur. En sortant, ils se retrouvèrent devant une porte. Alex déposa tout devant.

Alex : Vous seriez sympathique d’attendre que je sois partie avant d’ouvrir la porte. Tu viens Fleur?
Fleur : Ouais, ouais.
Alex : Ah avant de partir je voudrais faire quelque chose qui me démange depuis le début.
Tous : Quoi?

Alex donne un coup de pied dans le tibias de Brad

Alex : Ah ça fait du bien.

Alex essais de disparaître mais rien ne fonctionna

Alex : ¦&@!?%/#!!! Pourquoi ça marche jamais %$¢/ »2%&2@!!!
Charles : Vous avez besoin d’aide?
Alex : NON! Mon maudit effet marche pas!

Alex kick le tibias de Brad à nouveau puis disparut dans une lumière aveuglante. Tous la regardait disparaître d’un air épaté. Brad lui se frotte le mollet douloureux.


Pétrolia : Ayoye! Ça marche ce truc là!
Flavien : Ouais on essais-tu?
Bob : O.K Go!
Charles : Suffit! On serait pas mieux de rentrer?
Flavien, Pétrolia et Bob, déçus : Ah ok.
Flavien : On rentres-tu le stock?
Valence : Non c’est écrit ici. Il faut laisser tout matériel ici.

L’équipage mis le stock dans un coin. Sur le dessus de la pile, Bob prit bien soin de mettre le tube de gel sur le dessus de la pile

Flavien : Pourquoi c’est toi qui a le tube Bob, t'as même pas de cheveux?
Bob : Vieux réflexe.

L’équipage prit ensuite une grande respiration puis le capitaine tendit la main vers la poignée de porte.

Chapitre 4 : Vite une pierre ponce !, de Glaciale

Nos sept braves membres d’équipage déposèrent équipements, armes, lunch et pierre ponce sur une table prévue à cet effet. Le capitaine fit signe aux autres de s’approcher.

Brad : (chuchotant) Non pitié faut pas aller là… elle l'a dit que c’tait dangereux!!
Charles : Oui mais on a pas le choix !
Brad : Le ‘’on ‘’ exclu pas la personne à qui on parle?
Flavien : Suffit Brad !

Ils continuèrent de s’ostiner lorsqu’une pancarte apparut sur la porte dans un éclat de fumée bleu.

Pétrolia : (lisant) Donneuse de mission (mission….mission…) certifié !?
Valence : Qu’est-ce que ça veut dire !?
Charles : Aucune idée mais faut rentré… toute façon vous avez juste à vous retournez pour voir que l’ascenseur a disparu…

Pris de panique, ils rentrèrent en courant dans la salle. La pièce était petite mais luxurieuse. Un bureau se tenait devant un grand siège bourgogne en velours . Un feu brûlait dans la grande cheminé de pierre plongé dans la pénombre. Il ne semblait y avoir personne.

Brad : Oh! La personne qui habite ici a l’air d’avoir du goût!
Bob : Ça parait que vous écoutez pas de film d’horreur souvent!
Brad : (semblant ne pas comprendre) Hein?
Flavien : Bin oui dans tous les classiques y'a la scène de la chaise devant un feu. Quand tu la retourne il y a un monstre assit dessus….

Brad alla se réfugier derrière Serge 8 qui, n’étant pas humain, n’avait pas peur. Le capitaine fit signe aux autres de rester derrière lui. Il s’approcha de la chaise tranquillement et d’un mouvement brusque la fit pivoter. Il n’y avait personne .

Tous : Fiou!

Soudain un nuage bleu apparut dans un bruit assourdissant. Lorsque la fumé se dissipa , ils virent une jeune fille assit dans la chaise. Elle avait les cheveux bruns aux épaules avec un toupet qui lui donnait l’air tannante. Elle était vêtue de jeans noirs et d’un chandail jaune.

Fille : Salut!
Charles : Qui êtes-vous?
Fille : Je m’appelle Glaciale mais vous pouvez m’appelez Amé… ou c’était pas plutôt le contraire…
Flavien : Qu’est-ce qu’on fait icitte?
Fille : Ah oups ! Faudrait pas que j’oublis de vous l’expliquer… je suis la donneuse de mission (mission… mission…) certifié. Comme l’indique le diplôme sur le mur.
Charles : Mission ? (mission?… mission?…)
Amé : Oui c’est moi qui doit vous dire quoi faire.
Bob : Coudons vous êtes combien?
Amé : Bof...une coupe la…

Elle claqua des doigts et fit apparaître plein d’objets bizarres comme une pierre ponce, un tournevis, un beau mec, une langouste, une danseuse toutoune se répétant chaque : ‘’Non c’est pas ça!’’ Finalement apparut un parchemin .

Brad : Vous êtes une civilisation retardée pour écrire sur du parchemin!
Amé : Non j’voulais juste que sa fasse plus mystérieux… bon c’est ici… Mission du Romano Fafard Gamma State… hon c’est tu dommage y manque la description de la mission…
Pétrolia : Bin la comment on fait pour savoir s’qui faut faire si on sait pas s’qui faut faire?
Amé : J’ai quand même un tit boutte… Alors : ‘’ …la porte se trouvant à votre gauche est….
Brad : Porte s’parce que y’a pas de porte!
Amé : (se choquant) Hum hum!… la porte se trouvant à votre gauche est supposée apparaître lorsque vous serez prêts. Pour y arriver vous devrez… vous mettre un orteil dans le nez, tourner 3 fois sur vous même et fredonner ‘’la cucaracha’’ avec de la sauce tabasco sur le bout de la langue. Brad vous êtes volontaire?
Brad : Non.
Amé : Oui
Charles : C’est un ordre Brad

Brad prit quelques minutes pour réussir à placer son orteil dans sa narine puis il pivota. Amé s’approcha ensuite avec une bouteille de sauce tabasco et déposa non pas une goutte mais bien une bouteille de tabasco dans la bouche de Brad. Pris de panique, il se mit a courir dans tout les sens, incapable de sortir son orteil de son nez. Amé fit apparaître une bouteille d’eau qu’elle lui lança. En ouvrant le bouchon la bouteille disparut.

Flavien : J’sens qu’on va bien s’entendre vous pi moi!
Brad : (À bout de souffle, l’orteil dans l’nez) Vous êtes donc ben sadique avec moi!!
Amé : Vous avez encore aucune idée de ce que vous pouvez subir…
Charles : Mais la porte est pas apparue.
Amé : C’est normal j’ai toute inventé.
Charles : Quoi?
Brad : QUOI!!! J’ai toute fais ça pour rien?!
Amé : Oui…. la porte j’la fais apparaître comme j’veux mais avant….
Bob : Avant…
Amé : Va falloir me rendre un service.
Pétrolia : C’est à dire….
Amé : Vous pourriez… vous déguisez en carotte pi j’vous lâche lousse dans un troupeau de lièvre pi j’attend pour voir qui qui se fait bouffer en premier! Ou… plus simple… Valence… singez ici… euh signez ici
Valence : Pourquoi
Amé : Bof… longue histoire… mais si vous pouviez signez Sylvie Moreau ça m’arrangerait…
Valence : Euh… ok… (elle signe)

Bob se tourna et aperçut la bibliothèque de la jeune fille. Il sortit un livre intitulé ‘’ L’art de la magie jaune ‘’ et commença à tourner les pages. Il vit alors un sortilège intitulé ‘’Rendez l’âme impure complètement fuckée’’ «Cool un sort pour ce débarrasser de Brad !» Il commença alors à réciter la formule à voix basse. Soudain, une lumière jaune se mit à tourner autour de Glaciale.

Charles : Bob mais qu’est-ce que vous avez fait?
Bob : Je sais pas!!

Tout d’un coup Amélie s’affaissa sur le sol.

Serge 8 : Êtes vous correct?
Amé : Moi non oui hihi rikiki! Je suis fuckée fuckée fuckéééée!!!!
Flavien : J’comprend pas.
Amé : Marci bin d’m’avouér délivré d’mon sort duquel j’tai prisonnière…. On m’avait condamné à put être fuckée… mais vous m’avez r’mis su à voix du bon ch’min.
Flavien : J’comprend pas plus….
Amé : S’pas grave! L’important faut qu’vous sachiez que ch’suis heureuse de maime moé.
Valence : Euh… pi pour la porte….
Amé : Bah ouais… bon courage parce que l’autre bord… euh… s’pas bin bin beau


Amé fit apparaître un jeune homme devant elle….

Amé : Tu viens Hubert… bon bin à la prochaine mézamis!

Puis elle disparut de la même façon qu’elle était apparut. Avant même que la fumée ce soit dissipée, elle réapparut.

Amé : J’pense que j’vas passer par la porte…

Puis elle re disparut

Flavien : Ouin bin Bob j’pense que tu l’as complètement fuckée…
Brad : Vous l’avez mit à votre image…
Chalres : Suffit! Regardez! La porte est apparue….
Pétrolia : J’ai peur… tout d’un coup qu’on r’viens jamais….
Charles : J’suis sûr qu’elles nous haïsse pas assez la face pour ça…

Ils se retournèrent tous vers Brad qui avala de travers. Charles pris les devants suivi de Valence et Pétrolia, Bob et Brad et Flavien fermait la marche. Ils ouvrirent la porte et s’enfoncèrent dans l’obscurité… Derrière ils y trouvèrent une table où il y avait tout leur matériel …

Brad : Ah! Ma pierre ponce…. J’ai la peau en dessous des pieds tellement sèche!
Chalres : S’parce que s’pas le temps!

Puis tout devint noir.

Chapitre 5 : Gloire à celui qui jamais ne renonce, de Douce-Amère

Quand la lumière revint, ils finirent de ramasser leur matériel, puis ils regardèrent la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Outre la table, il n’y avait strictement rien, sauf une porte devant eux.

Valence [ironiquement] -- Bon ben, on a l’embarras du choix...

Elle pointa la porte pour proposer aux autres de sortir, et tous y allèrent. Une fois la porte refermée, ils se trouvèrent dehors; or, le sol semblait être un océan, et il leur semblait marcher sur l’eau. L’océan en question s’étendait à l’infini, dans toutes les directions. Ils se retournèrent, constatèrent que tout avait aussi disparu derrière, y compris la porte, et se retournèrent de nouveau, ébahis.

Petrolia -- On marche sur l’eau!

Bob -- Ahh!! Ben oui, on est Jésus!

Capitaine -- « On » est Jésus?

Bob -- Ben on est DES Jésus, d’abord! On marche sur l’eau, c’est la preuve.

Brad -- Selon votre logique, les végétariens sont forcément des chèvres ou des brontosaures. Brillant.

Capitaine -- Bon, ce doit être normal ici. Ne nous posons pas trop de questions...

Devant eux s’étendait une allée délimitée par deux rangées de mats parallèles au bout desquels flottaient des drapeaux. Sur ces drapeaux, deux motifs en alternance : un quartier de lune jaune sur fond bleu et un soleil orange sur fond rouge. À environ 200 mètres au bout de l’allée, un trône assez grand, vide.

Capitaine -- On y va. On a pas d’autre choix et nous allons sans doute trouver le propriétaire de ce trône. Il pourra sûrement nous aider comme les autres.

Ils se mirent en marche.

Flavien -- Pensez-vous?

Capitaine -- Ça doit être un roi, un comte, peu importe : il doit avoir du pouvoir. Ça va nous être utile, et de toute façon, on a pas trop le choix! Voulez-vous dériver dans n’importe quelle direction pour le fun?

Brad -- Non non, j’feel pas pour jouer à Robinson Crusoë, pas aujourd’hui...

Capitaine -- Bon.

Brad -- J’ai l’mal de mer, en plus, j’espère qu’on va trouver une autre porte.

Bob [montrant son poing] -- Voulez-vous que j’vous change le mal de place?

Brad -- Non, ça va, j’pense que ça se gère! Merci quand même de l’offre!

Ils arrivèrent devant le trône et dans un nuage de fumée mauve, une dame apparut. Elle avait les cheveux châtains presqu’à la hauteur du menton et des lunettes ovales bourgogne assez discrètes, et elle était aussi vêtue de façon étrangement modeste étant donné la situation, avec des pantalons beige et une blouse en denim à manches évasées.

Brad [agitant la main devant son visage] -- Encore d’la boucane? Ça commence à ressembler à la section Fumeurs d’un McDo...

Dame -- Tiens donc, des visiteurs. Bonjour à vous.

Capitaine - Mes hommages, Madame. Nul besoin de le demander, permettez-nous de décliner notre identité : je suis -

Dame - Vous êtes des Terriens membres d'un équipage spatial canadien à la recherche d'une nouvelle planète habitable, car la vôtre est devenue un véritable barbecue. Je sais tout cela, pauvre imbécile.

Capitaine - J'aurais dû y penser.

Dame -- Je suis la grande Douce-Amère, vicomptesse des Terres du Nord, et vous vous apprêtez à entrer dans mon royaume... ou plutôt à essayer de le faire. On n'entre pas comme dans un moulin, ici.

Petrolia -- Vous régnez ici depuis longtemps?

Douce-Amère -- En fait, j'étais jadis une simple auteure comme les autres, mais j'ai, comme qui dirait, obtenu une promotion!

Capitaine -- Et que doit-on faire pour pouvoir entrer sur vos Terres?

Douce-Amère -- Il vous faut simplement répondre à mes critères. Attendez...

La vicomptesse se leva et se dirigea vers les aventuriers. Tour à tour, elle se placa devant eux et saisit de sa main droite leur lobe d'oreille gauche, semblant analyser l'information qu'elle percevait ainsi. Quand elle eut terminé, elle retourna s'asseoir sur son trône.

Douce-Amère -- Je ne peux vous laisser passer. Je ne laisse entrer chez moi que les Terriens qui ont déjà pénétré dans un WallMart, et je vois hélas que deux d'entre vous ne l'ont jamais fait.

Entendant cela, Petrolia baissa la tête.

Petrolia -- C'est Serge et moi... Nous n'avons jamais habité sur Terre.

Valence [s'insurgeant] -- Wo là, Miss!! C'est de la discrimination, ça, ok? C'pas d'leur faute si y sont nés dans l'espace! J'suis sure que si Sergeï pis Odile avaient pu, yauraient eu Petrolia sur Terre! Vous avez pas l'droit de juger l'monde comme ça! Pour qui vous prenez-vous? Pis à part ça, c'est quoi c't'histoire de WallMart-là? Vous avez ben des goûts cheap! Moi j'aurais pris Tristan et Iseult, ça a ben plus de classe! J'me retiens d'vous traiter d'vache, Madame la Vicomptesse!

Flavien -- Valence a raison!

Bob -- Ouais!

Charles -- Ouais!

Valence -- Si Petrolia et Serge entrent pas, on entre pas nous non plus.

La vicomptesse sembla réfléchir un peu, puis reprit la parole.

Douce-Amère -- Vous êtes une bande de mal élevés, mais votre solidarité me touche, donc je vais vous permettre d'entrer. Toutefois, cela ne se fera pas sans en payer le prix...

Flavien [chuchotant] -- Messemble j'ai déjà entendu ça kek part, moi...

Douce-Amère [avec un sourire sardonique] -- Croyez-moi, vous ne l'aurez pas facile.

Valence -- On s'en fout! On est capable d'en prendre!

Brad -- Pas sûr, moi... On est capable d'en laisser aussi, non?

Capitaine -- Brad, ta gu... arrêtez, là. [Puis, à la vicomptesse] On accepte.

Douce-Amère -- C'est votre choix, inconscients! Passez derrière mon trône et poursuivez votre chemin. Bonne chance, surtout... et bon courage! Vous en aurez besoin!

Brad -- J’suis pas sûr, moi, qu’on devrait yaller!

Capitaine -- Brad, vous venez de votre propre gré ou on vous attache!

Brad -- Bon... Mais c’pas d’ma faute si ça tourne au cauchemar...

Tous contournèrent donc le trône, que la vicomptesse fit pivoter magiquement pour les regarder partir. De l’autre côté, l’océan, tout à l’heure infini, laissait tout à coup la place à la terre ferme et une grande forêt s’étendait devant eux, divisée par un sentier. Tous les arbres de la forêt avaient une couleur différente, la même pour le tronc et les feuilles, mais aucun n’était vert. Aucun vent ne soufflait, les arbres étaient parfaitement immobiles.

Capitaine -- On y va! Qui vivra verra!

Les sept commencèrent à marcher sur le sentier. La vicomptesse continua à les regarder un peu.

Douce-Amère [pour elle-même] -- Bienvenue dans les Terres du Nord...

Puis, elle fit un petit geste de la main dans leur direction et un éclair malsain passa dans ses yeux, avant qu’elle disparaisse de la même façon dont elle était apparue. Les autres, ne s’apercevant de rien, poursuivirent leur chemin.

Valence -- Heille, c’est vraiment beau ici, hein... Regardez-moi toutes ces belles couleurs... Y manque juste des oiseaux!

Petrolia -- On dirait une aquarelle...

Capitaine -- Oui, c’est presque trop beau pour être vrai. J’ai hâte de voir quelle tuile va nous tomber dessus.

Brad -- Belle décision de maso...

Valence -- Ben non, ça peut pas être si pire que ça. On va rencontrer quelqu’un d’autre qui va nous aider encore, et on a plein d’outils maintenant qui vont sûrement nous être utiles.

Petrolia -- C’est quoi, un WallMart?

Valence -- C’t’un magasin. Pas fort, comme magasin, mais c’était une grande chaîne pas mal influente... Anyway t’as rien manqué en allant jamais là. Mais c’était bizarre comme critère!

Flavien -- Ouais, c’t’un souvenir dont on aurait pu s’passer...

Bob -- Ma cousine a déjà travaillé dans un WallMart!

Tout à coup, le capitaine arrêta.

Serge 8 -- Qu’y a-t-il, capitaine?

Le capitaine pointa un arbre orange.

Capitaine -- Les feuilles de l’arbre, là, bougent... Le vent souffle dedans!

Valence -- Heille, c’est vrai... C’est bizarre!

Brad [moumoune] -- Bon, ça commence! Mautadine de mautadine!

Valence -- Y doit y avoir une explication rationnelle.

Capitaine -- Oui, mais on a pas le temps de chercher c’est quoi... Ça doit pas être important. Continuons de marcher.

À contrecoeur, tous cessèrent de regarder l’arbre et poursuivirent leur route.

Flavien -- C’est pas normal... En tout cas.

Bob -- Moi j’commence à avoir faim...

Brad -- Bon, ya ça d’normal!

Sur ce, Brad, toujours apeuré, se prit le pied dans une racine et tomba par terre en pleine figure, déclenchant un fou rire de la part de Bob et de Flavien.

Brad [se relevant péniblement] -- Ayoye...

Ils continuèrent à marcher peut-être une heure, puis Valence arrêta, pointant un autre arbre orange.

Valence -- Hey, un autre arbre qui bouge...

Capitaine -- Y doit yen avoir des comme ça, une fois de temps en temps... C’est tout!!

Bob -- Moi, je commence à avoir faim.

Brad -- Encore, gros estomac ambulant?

Brad se prit le pied dans une autre racine et son visage percuta le sol une fois de plus.

Brad [se redressant] -- Ouch! Voyons, c’quoi l’problème? Maudites racines!

Une demi-heure plus tard...

Petrolia -- Encore un arbre orange plein de vent!

Valence -- C’est spécial, hein, on dirait que c’est juste les orange.

Bob -- On mange-tu?

Brad -- Fermez-la donc, ça va vous changer les idées! [après s’être enfargé sur une racine et avoir mangé de la terre] AYOYE DONC, ENFANT DE TORYENNE DE --

Le capitaine se tourna soudainement vers Brad et les autres.

Capitaine -- Pensez-vous c’que j’pense?

Brad [se frottant la mâchoire] -- J’pense que oui, pis j’commence à en avoir ma claque...

Tous se regardèrent, inquiets, se comprenant silencieusement.

Chapitre 6 : Balade au pays des ronces, de Lindâ

Brad (se frottant la mâchoire) -- J'pense que oui, pis j'commence à en avoir ma claque.

Tous se regardèrent, inquiets, se comprenant silencieusement.

Pétrolia : On tourne en rond depuis des heures. La vicomtesse nous a bien eus.

Sur ce, elle s'assit par terre et se prit la tête dans les mains.

Flavien (réconfortant) : Fais-toi z'en pas, on va finir par trouver un moyen de sortir d'ici.

Brad : C'est morts qu'on va sortir d'ici !

Flavien : Vous, encore un mot, pis je vous le fais ravaler, pis sans verre d'eau pour l'adoucir.

Brad ne lui répondit pas, se contentant de gémir ''J'aime pas ça, j'aime pas ça'' à voix basse.

Pendant ce temps, Bob s'était approché de l'arbre orange et l'examinait avec attention.

Bob : Heille, y'a des oranges accrochées après les branches !

Il tendit la main vers un des fruits. Aussitôt que ses doigts eurent effleuré le fruit, une brume orange s'en éleva, entourant sa main, qu'il retira précipitamment.

Bob : Kessé ça ?!?!?!

Capitaine (Songeur) : Une porte...

Tous : Hein ?

Capitaine : Je gage que cet arbre orange est une autre de ces portes, peut-être la porte de sortie des Terres du Nord.

Flavien : Vous croyez, capitaine ?

Capitaine : Y'a qu'un seul moyen de le savoir.

Et s'emparant de Brad, il le poussa brusquement contre l'arbre, sans tenir compte de ses protestations. Une vapeur orange s'éleva en tourbillonnant autour du corps de Brad. Lorsqu'elle se dissipa, ils constatèrent que le scientifique avait disparu.

Capitaine : C'est bel et bien ce que je pensais. Allons-y, il faut que l'on suive Brad.

Bob : On est-tu vraiment obligés de le suivre ? Maintenant qu'on est débarassés de lui...

Valence : J'ai l'impression que le seul moyen de sortir d'ici un jour, c'est de rester tous ensemble. Le capitaine a raison, il faut suivre Brad.

L'un après l'autre, il approchèrent de l'arbre, emportant leur matériel. Lorsque la vapeur se dissipa, ils virent qu'ils étaient au milieu d'une petite clairière, elle-même située en plein centre d'un champ de ronces s'étendant à l'infini. Les buissons leur arrivaient à la taille et les branches, dépourvues de feuilles, étaient couverte d'épines acérées. Nul doute qu'une seule d'entre elles suffirait à leur déchirer cruellement la peau.

Ils examinèrent attentivement le mur de ronces qui les entourait, mais il était évident que nul ne pourrait traverser ce champ meurtrier sans y laisser sa peau (littéralement). Ils étaient prisonniers.

Brad : J'vous l'avais dit, hein !

Flavien : Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ?

Capitaine : On attend la prochaine auteure.

Brad : Pis si elle vient pas, on va avoir l'air fins, hein ?

Une voix venue de nulle part les fit sursauter.

Voix : Y'est-tu toujours aussi chialeux, lui ?

Ils se retournèrent. Debout sur un nuage flottant à quelques mètres de là se tenait une jeune femme à lunettes. Ses cheveux bruns lui arrivent aux épaules et ses yeux sombres étaient fixés sur eux. Elle était vêtue d'un pantalon noir et d'une chemise bleue. Dans sa main, elle tenait un petit paquet de feuilles.

Flavien : Vous êtes une auteure ?

Jeune femme : Oui. Pis vous, vous êtes en avance.

Tous se regardèrent, surpris.

Valence : Vous nous attendiez ?

Jeune femme : Bien sûr. J'étais en train de finir de lire votre histoire (elle agita le paquet de feuilles). Tout le Gamma State suit vos aventures avec beaucoup d'intérêt ! En passant, je m'appelle Lindâ (ou line-da si vous préférez) et je vous souhaite la bienvenue dans le chapitre 6.

Brad (fronçant les sourcils) : Ça me dit de quoi, ce nom-là...

Lindâ (en secouant la main comme pour chasser une mouche) : C'est un détail.

Flavien : Ça veut-tu dire que vous savez déjà ce qui va nous arriver ?

Lindâ (avec un sourire condescendant) : Bien sûr. Je suis une auteure et dans le Gamma State, les auteurs savent tout. Comme ça, mon cher Flavien, vous buvez à même la pinte de lait quand personne ne vous regarde ? (Valence et Pétrolia firent une moue dégoûtée pendant que Flavien rougissait). Et vous, Brad, vous avez placé une punaise sur le fauteuil du capitaine pendant qu'il avait le dos tourné ? C'est pas bien, ça.

Capitaine (avec des yeux pas contents) : Brad !

Brad (piteux) : Une toute petite punaise...

Flavien : Mais si vous savez tout, vous pouvez sûrement nous dire comment tout ça finit ?

Lindâ : Et nos lecteurs, alors ? Pas question de sauter des pages. Non mais ! Des plans pour qu'on se retrouve tous au chômage ! J'ai pas envie d'avoir le syndicat des auteurs sur le dos. Ça nous a pris assez de temps comme ça pour négocier notre convention collective !

Capitaine : Vous pouvez au moins nous dire où on est.

Lindâ : Ah oui, c'est vrai. Vous êtes toujours dans les Terres du Nord. Je loue ce champ pour pas cher à la Vicomtesse Douce-Amère, pour y faire pousser mes ronces. (Avec fierté) C'est la variété ronçus piquantus ayoyus, la plus belle de tous les mondes. Elles sont splendides, n'est-ce pas ?

L'équipage du Romano-Fafard échangea une série de regards incertains.

Capitaine : Oui, sont belles... Et dites-moi, comment fait-on pour sortir d'ici ?

Lindâ (claquant des doigts) : Comme ça !

Aussitôt, ils sentirent leurs pieds quitter le sol. Ils flottaient chacun sur un nuage qui s'élevait au-dessus des ronces.

Lindâ : Pour passer au prochain chapitre, il vous suffit de prendre la clef des champs. Mais faites attention, ne quittez vos nuages sous aucun prétexte, parce que si vous deviez tomber dans un de mes buissons de ronces... Ben disons que si j'avais à parier entre vous et les ronces, je mettrais pas mon argent sur vous.

Elle disparut.

Pétrolia : Comment on fait, pour faire avancer nos nuages ?

Lindâ réapparut.

Lindâ : Il suffit dimplement de penser à ce que vous voulez que votre nuage fasse, et il le fera.

Brad : Bob pourra jamais faire marcher le sien, s'y faut qu'y pense !

Lindâ claqua des doigts. Aussitôt, un petit nuage gris apparut au-dessus de la tête de Brad et une petite pluie fine se mit à tomber sur sa tête.

Lindâ : À chaque mesquinerie que vous allez dire, ça va tomber plus fort. Alors je vous suggère de la fermer. À plus, la gang !

Et elle disparut de nouveau.

Flavien : Elle est où, la clef des champs ?

Il avait à peine fini de prononcer ces mots qu'une pancarte géante, du genre de celles qu'on accrochait au-dessus des autoroutes, apparut devant eux. Sous une flèche, ils purent les mots : ''Route de la clef des champs, par-là''. Un panneau lumineux accroché à la pancarte indiquait : ''Circulation fluide''.

Capitaine : Parfait, on sera pas pris dans le traffic.

Ils se mirent en route. Ils flottaient depuis quelques minutes lorsqu'une chouette aux belles plumes grises et aux magnifiques yeux bleux traversa le ciel devant eux. Elle vint déposer quelque chose aux pieds du capitaine Patenaude et se posa sur le bord de son nuage. Le capitaine se pencha et ramassa l'objet.

Capitaine : C'est un biscuit chinois.

Chouette (hululant) : Hou, ou ou, hou. Ou ouh hou ouh.

Serge 8 : D'après les données de mon disque dur, en langue chouette, ça veut dire que Brad ressemble à une crevette panée.

Brad : Heille !

Serge 8 : Oh, désolé, je n'ai pas tout traduit. Ça veut dire que c'est un cadeau de la part de Lindâ et que Brad ressemble à une crevette panée.

Brad : Ben là...

Le capitaine cassa le biscuit en deux et en tira un petit papier qu'il lut à voix haute.

Capitaine (lisant le papier qu'il tient au bout de ses bras) : ''Salut gang. Je voulais juste vous dire que pour trouver la réponse à vos questions, il vous suffit simplement de trouver le livre de votre destinée. Tourlou !''

Valence : Le livre de notre destinée ? Mais qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ?

Flavien (L'interrompant) : Regardez ! On arrive à la limite du champ de ronces !

Leurs nuages les déposèrent à l'orée du champ de ronçus piquantus ayoyus et s'en allèrent. Brad, trempé, leva le poing en direction du petit nuage de pluie qui l'avait accompagné tout au long du trajet. Celui-ci se retourna, fâché. Un éclair jaillit de ses replis duveteux et frappa Brad en pleine poitrine. Le scientifique se retrouva les quatre fers en l'air, en plein milieu d'une flaque de bouette. Le nuage s'éloigna, content de lui, suivi par la chouette qui disparut dans les cieux en hululant un au revoir.

Capitaine : Bon ben, il ne nous reste plus qu'à trouver le livre dont nous a parlé Lindâ.

Bob : Elle est où, la bibliothèque municipale la plus proche ?

Les membres d'équipage du Romano Fafard se regardèrent.

UN auteur, de Seb132

<Valence> Je crois qu’il faudrait premièrement trouver la clé pour sortir d’ici!
<Capitaine> Vous avez raison! Nous allons suivre le chemin que la pancarte nous donne et peut-être allons-nous trouver le livre en même temps!

Les 6 courageux et Brad entreprirent le chemin que leur faisait montrer la pancarte. Mais une surprise les attendait la circulation était tellement fluide que c’était une rivière.

<Brad> Cossé qu’on fait maintenant.
<Capitaine> Il doit sûrement avoir une manière pour passer la rivière
<Flavien> Capitaine! Regardez là-bas il y a une clé!
<Pétrolia> Ça doit être la clé que Linda nous avait parlé.
<Brad> Mais qu’est-ce qu’on fait on peut pas traverser la rivière et la clé est de l’autre côté de la rivière. À moins qu’il y a un pont qui apparaît comme par magie mais ça me surprendrait beauco...
<Valence> Charles! Un pont!

Un pont venait d’apparaître à quelques mètres d’eux.

<Capitaine> Ça doit être une auteure qui a fait cela.
<Flavien> Ben on n’y va tu?
<Capitaine> Heu... Oui mais faites quand même attention!
<Brad> J’aime pas ça!

Mais l’équipage passèrent le pont sans aucun problème, arrivés à l’autre bout ils prirent la clé et une porte apparut devant eux.

<Serge 8> Ça doit être la porte de sortie des Terres du Nord.
<Flavien> Ouais c’est obligé d’être ça!
<Capitaine> Ben entrons!

Et toute l’équipage se retrouva devant une meute de lions affamés qui eux même se retrouvaient devant un bibliothèque.

<Pétrolia> Comment on fait pour passer maintenant!
<Flavien> Ben y doit ben avoir une auteure pas loin la!
<Le gars> Comment ça une auteure, moi je suis un auteur!

Toute l’équipage se retourna et ils virent un jeune homme âgé de 13-14 ans avec des cheveux bruns clair qui était quand même assez long, il avait les yeux bruns foncé et avait aussi des lunettes bleu marin. Il faisait à peu près 5"4 et portait un chandail rouge avec des boxer gris!

<Seb132> Je me présente Seb132, auteur!
<Valence> Les auteurs ne sont-il pas toutes des filles.
<Seb132> Et bien non, nous ne sommes pas nombreux dans le monde des auteurs et je crois que je suis le seul, mais j’ai les mêmes pouvoirs que tous les autres.
<Flavien> Alors vous pourriez nous dire comment accéder à la bibliothèque?
<Seb132> Je pourrais mais je ne vais pas le faire!
<Brad> (en chuchotant) Non mais il est malade!
<Seb132> Eille vous l’grand maigre taisez-vous.
<Brad> Comment vous avez entendu.
<Seb132> Vous oubliez que c’est moi qui décide tout se que vous disez... Bon revenons à notre histoire, je ne vais pas vous dire quoi faire mais je vais vous donner trois objets et vous devez les utiliser pour passer. D’accord?
<Capitaine> Ouan!

Seb132 fit apparaître devant leurs pieds une roche, un steak et un morceau de bois. Puis il disparut.

<Brad> Il est donc ben mal commode lui!

Seb132 réapparut et attacha les deux lacets de Brad ensemble avec un noeud indestructible.

<Seb132> Salut!

Et il disparut à nouveau.

<Flavien> Bon qu’est-ce qu’on fait avec ces affaires nous?
<Capitaine> Il faut sûrement les utiliser pour vaincre ces lions... Serge 8 trouvez-nous une façon de vaincre ces lions avec ces objets.
<Serge 8> Oui Capitaine.

Un bruit de machine se fit attendre et...

<Serge 8> Capitaine mon ordinateur a trouvé 3 solutions.
<Capitaine> Et c’est quoi?
<Serge 8> La première, lancer Brad dans la meute de lions, attendre qu’ils ont le ventre plein et ensuite les assommer avec les objets!
<Capitaine> Ça va pas marcher parce que Brad a les lacets attaché ensemble donc il pourra pas marcher jusqu’aux lions... 2e solution?
<Serge 8> Faire chanter Valence pour faire partir les lions et ensuite les assommer avec les objets.
<Valence> Ben là!
<Capitaine> Non!
<Serge 8> Et le 3e lancer le morceau de steak pour les faire venir plus proche de nous, ensuite nous lançons la roche sur un des lions pour qu’il soit un peu ébranlé et lorsqu’il est assez proche nous l’assommons avec une planche et on recommence avec les autres lions.
<Capitaine> On fait ça!

Chapitre 8 : Proches des réponses…, de Jivie

Ils commencèrent leur manège avec le steak, la roche pis le 2 par 4 en bois. Plusieurs minutes plus tard, Bob avait essayé au moins 6 fois de pitcher Brad dans la gueule d'un lion ha et puis ils étaient venu à bout de tous les lions.

Valence(en regardant avec dégoût les lions): On dirait un gros cimetière!!

Capitaine: Ouais mais on serait mieux de se dépêcher avant qu'ils ne se réveillent tous!

Brad: Ok mais moi comment je fais avec mes lacets attachés?

Voix de quelqu’un: Allô!!!

Tout le monde sursaute et se retourne. Dans un nuage de fumée rose, bleu pis mauve il y avait une fille d'environ 15 ans. Elle avait les cheveux châtains aux épaules avec des mèches oranges. Elle portait une jupe en jeans pis un t-shirt bleu marin. Pis elle avait une lapine blanche dans ses bras.

Capitaine: Vous êtes une auteure?C'est quoi votre nom?

Bob: Pis quesque vous faite avec un lapin?

Fille: J’m'appelle Jivie pis oui j'shus auteure. Mon lapin c'est pas un lapin c'est une lapine. C'est Frimousse. Ouais bin j'étaiss en train de lui donner à manger pis là je me suis rendue compte que vous deviez être arrivés!

Jivie dépose la lapine par terre qui s'en va se promener au milieu des lions.

Capitaine: On est où au juste?

Jivie: Vous êtes dans les terres du sud. V'nez vous en c'est par ici pour entrer!!

Pis ils s'en vont tous vers l'entrée de la bibliothèque d'un pas rapide. Sauf Brad qui a encore les lacets attachés!

Jivie fait disparaître le nœud dans les lacets pis crie assez fort pour qu'on l'entende partout:

Jivie: Maudit Seb! Y faut qu'y trouve… l'affaire, bin le livre là, là y faut pas les retarder!!

Pétrolia: Il était pas indestructible ce nœud là?

Jivie: Je suis une auteure, si je décide qui a pu de nœud… il y a pu de nœud!!

Ils entrent dans la bibliothèque. Qui est soit dit en passant tellement grande que l'on voit même pas le fond. Il y a deux rangées au mètre carré!

Jivie: Moi je vous laisse parce que ça parait pas de même là, mais j'ai des devoirs d'anglais à faire moi!

Elle disparaît de la même façon qu'elle est venue dans un tourbillon de boucane rose, mauve et bleu. Mais elle revient immédiatement.

Jivie: J'ai oublié ma lapine!

Elle sort dehors pis on peut l'entendre dire:

Jivie: Touche pas aux lions c'est plein de microbes.

Puis plus rien. Elle est partie.

Bob: Pis comment on fait pour trouver le livre de notre destinée?

Brad(air de dire y que vous êtes imbécile): Bin on le cherche stafaire!

Pétrolia: Ouais mais avez-vous vu la grandeur ? Ça va nous prendre des mois pour fouiller ça!

Serge 8 s'approche d'un des rayons et regarde un peu à travers

Serge 8: Pis ils sont même pas classés en ordre alphabétique en plus!

Soudain une grosse pancarte verte fluo avec des clignotants jaunes apparaît en plein milieu de l'allée centrale.

Flavien (lisant): C’est grand ici hen? Continuez jusqu'au bout de la bibli et vous trouverez un(e) auteur(e) qu va vous aider à trouver le livre de la destinée de l'équipage du Romano Fafard. Ha pis en passant Bob, c'est Brad qui a mis de la vaseline dans votre lit hier soir. Tourlou! Jivie

Bob regarde Brad avec un air mauvais

Brad (insécure): Ho j'aime pas ça quand vous faite vos yeux de fâché arrêtez moi ça tu suite!

Valence: Bob, c'est pas le temps, tu le frappera plus tard. Pour l'instant il faut retrouver le ou la prochain(e) auteur(e).

Et ils se mettent à parcourir les rayons à la recherche de la personne recherchée.

Chapitre 9 Bande dessinés et voyage (autre titre concept, pour le deuxième tour, c'est ça la rime!), de Cat

<Capitaine>: Bon, on a pas le choix... Il faut trouver quelqu'un qui pourra nous aider.

<Valence>: On pourrait essayer de trouver le livre par nous même, non?

<Capitaine>: Oui, mais on sait pas de quoi ça a l'air... Je leur fait pas confiance à ces auteurs là! C'est peut-être un piège pour divertir leur public...

<Flavien>: Ouin... Eille! On devrait commencer par le dernier rayon! Tsé quand on cherche quelque chose, c'est toujours à la dernière place qu'on regarde qu'on le trouve!

<Bob>: Oui! Si on commence par la fin, on va trouver notre aide plus vite!

<Petrolia>: Mais comment on fait pour savoir c'est lequel le premier et le dernier rayon?

<Bob>: Euh, on tire à pile ou face?

<Flavien>: Mais là... ça marchera pas si on fait...

<Capitaine>: Suffit! On va prendre la rangée à droite. Soyez attentif aux moindre signes.

Pendant près d'une demi-heure, les sept voyageurs arpentèrent les rayons de la bibliothèque. Elle devait contenir plus de 500 allées.

<Petrolia>: Yoo hoo! Auteur! Où es tu?

Quelques rangées plus loin, ils entendirent une voix:

<Voix>: Ici! Dans la rangée 242!

Les sept se regardèrent d'un air surpris. Aussitôt, ils sortirent de la rangée dans laquelle ils étaient et coururent vers la voix. La propriétaire de la voix était assise en indien par terre en lisant une bande dessinée. Elle leur semblait vaguement familière.

<Spooky>: Hé salut vous! Ça a été long!

<Capitaine>: Ben vous nous avez pas donné d'indice pour vous trouver...

<Spooky>: Tu peux me dire "tu"...

<Capitaine>: Ben tu nous as pas donné d'indice pour te trouver...

<Spooky>: Vous me l'avez pas demandé! Une chance qu'y'en a ici qui ont un peu d'initiative!

Petrolia regarda les autres d'un air fier. Spooky se releva et rangea sa bande dessinée dans son sac.

<Spooky>: Bon! Avez vous un robot à réparer?

Un clé anglaise apparut soudainement dans les mains de Spooky.

<Capitaine>: Non non... euh ben...

Le capitaine regarda Serge 8 d'un air interrogateur. Celui ci lui secoua la tête pour répondre par la négative.

<Capitaine>: Non, pas de problème de robot...

<Spooky>: Oh... c'est parce que vu que plus tôt je vous avais aidé avec Serge... Bah, c'pas grave! C'est quoi vous voulez d'abord?

<Capitaine>: Heum... Votre collègue auteure Lindâ nous a parlé d'un livre...

<Spooky>: Ah oui! Je l'ai dans mon sac! Fiou! Une chance que c'est moi qui écrit ce chapitre là, vous l'auriez jamais trouvé! Je l'avais emprunté pour le fun...

Spooky sort un livre de son sac et le tend en avant. Flavien s'empare du livre qui s'intitule "Dans une galaxie près de chez vous scénario du film... et autres stupidités"

<Flavien>: Heille! Le gars sur le dessus...

Spooky arrache son livre des mains de Flavien et le remet dans son sac.

<Spooky>: Oups... mauvais livre! Tiens, là c'est le bon!

Elle tendit un autre livre. Il était en cuir rouge avec une écriture dorée fine. Sur la couverture on pouvait lire: Vers l'avenir...

<Capitaine>: C'est le livre qui nous montrera la marche à suivre pour sortir d'ici?

<Spooky>: Si on veut... Mais dites moi? Est-ce que vous voulez seulement sortir du Gamma State? Parce qu'il y a personne qui vous retient! C'est juste que ici, si vous nous prouvez que vous avez ce qu'il faut, vous trouverez les réponses à vos questions.

<Brad>: Moi j'veux m'en aller! Pitiééé!

<Capitaine> : Non B...

<Spooky>: Hey wôô! Je peux?

<Capitaine>: Bah euh... oui pourquoi pas?

<Spooky>: Non Brad!

Brad s'écroula au sol. Devant un tel succès, les autres vinrent la féliciter.

<Spooky>: Merci! Bon, alors, vous continuez ou vous retournez sur votre vaisseau?

Le capitaine regarda ses compagnons. Tous semblaient confus, mais quand même déterminés à continuer.

<Capitaine>: On continue. Mais le livre...

<Spooky>: Bon voici mes conseils. Enfin, voici mes ordres. Vous pouvez le consulter tant que vous voulez, en fait, vous devriez l'étudier comme il faut. Il contient des cartes, des chemins, des indications et même des recettes faciles prêtes en 5 minutes qui vous aideront à trouver l'endroit où se trouvent les réponses à vos questions...

Pendant que Spooky parlait, Flavien feuilletait doucement le livre. Alors qu'il arrivait à la fin, le livre s'électrifia et Flavien fut électrocuté brièvement. Il tomba par terre sous le choc.

<Petrolia>: Flavien!

<Spooky>: Bon bon... (tend une main à Flavien, qui se releva) On aime mieux lire que m'écouter?

<Flavien>: Euh ben... j'voulais juste...

<Spooky>: C'est pas grave pour cette fois là... Tu as juste touché la première page du dernier chapitre. Si vous avancez plus loin, la décharge doublera d'intensité à toutes les pages. (voyant l'air intrigué de Bob) Ça veut dire pas touche sinon POUF, pu de Bob!

<Bob>: Ah ok!

<Spooky>: Non mais tsé... question de pas gâcher le punch... Oh, une dernière chose avant de vous quitter... Ben mon souper est prêt... Au début du livre, il y a trois cartes que vous pouvez utiliser n'importe quand. Ça fait appel à un auteur ou une auteure, n'importe quel, pour vous sortir d'une situation emmerdante. Vous la détachez, vous la tenez haute au dessus de votre tête et vous criez le nom de l'auteur 3 fois.

<Capitaine>: Eh, c'est pratique!

<Spooky>: Bah sûr! Bon, on se revoit peut-être un jour! Si vous avez un problème de robot, pensez à moi!

Spooky agita sa clé anglaise qui ne l'avait pas quitté et disparut derrière les rayons de la bibliothèque.

<Flavien>: Encore disparue dans la brume... Bon, si on regardait le livre?

<Bob>: 'Tension au dernier chapitre!

<Flavien>: Oui oui... Bon. Si on regarde ici, ça a l'air d'un plan de la bibliothèque. Selon le plan, la sortie est dans la section des guides de voyage...

<Capitaine>: Allons-y!

Ils se mirent en marche vers la section voyage, qui se trouvait dans la rangée 127. La porte étaient bien en évidence: un portail noir avec un halo vert qui flottait autour. Après un grand soupir, tous pénétrèrent le trou.

Chapitre 10 : Herbe et sacs de couchage, de kristaline

En traversant le trou, l'équipage arriva sur une plaine verte.

Capitaine (impatient) : Ah, on arrête pas de changer d'décor ! (Tentant de se calmer) Bon, que dit le livre, Flavien ?

Flavien : Y'a une note qui apparaît...

Tous se précipitèrent pour voir la note qui apparaissait, à l'encre violet :

"Salut gang,
J'devrais arriver bientôt. D'ici là, j'sens que Bob va avoir faim, que Brad va chialer pis que vous allez avoir du fun avant mon arrivée...

À bientôt !"

Valence : Qui peut avoir écrit ça ?

On entendit alors un gargouillement.

Bob : Eille, ça fait longtemps qu'on n'a pas mangé.

Brad : Pas étonnant que celui ou celle qui a écrit ça a raison, vous avez tout le temps faim.

Serge8 : Nous devrions avancer.

Capitaine : Oui. Flavien, savez-vous où nous devons aller ?

Flavien : La carte de cette région est comme incomplète. Mais y'a une indication qui dit qu'on doit aller à l'ouest.

C'est ainsi que l'équipe se dirigea vers l'ouest. Pendant un bon trois heures. Jusqu'à ce que...

Brad (chialant) : On avance pas. D'la plaine, toujours d'la plaine. Quand est-ce qu'on va...

Capitaine : Non Brad ! (Le frappe à la nuque)

Pétrolia : Flavien, t'es sûr que le livre nous ment pas ?

Flavien : Pourquoi un livre devrait nous mentir ?

Bob : Ouais, pourquoi ? Un livre, ça parle pas.

Valence : Eille, faut pas s'décourager. On va trouver de quoi...

Brad : C'est doooooooouuuuuux...

Brad, qui s'était réveillé, n'arrêtait pas de se rouler dans l'herbe.

Capitaine : Brad, est-ce que vous hallucinez ?

Brad : C'est doux doux doux...

Valence (se penchant) : Brad, faut pas arrêter. Relevez-vous.

En tenant de le prendre par la manche de sa veste, Valence toucha par hasard des brins d'herbe. Surprise par ce toucher, elle recommença.

Valence : Mais c'est doux. Eille, v'nez touchez ça.

Tout le monde (sauf Brad et Valence) se pencha par terre et toucha l'herbe, qui était étrangement plus douce que de la ouate. C'est alors que tout l'équipage se roula, couru ou fit des culbutes (ou des batailles) dans l'herbe, profitant de la douceur de cette verdure. Jusqu'à ce qu'ils entendirent des hennissements. En relevant la tête, ils aperçurent cinq chevaux, à la fois robustes et élancés, aux robes foncées et luisantes. Sur l'un d'eux était assise une auteure que l'équipage reconnut.

Kristaline : Resalut ! (Se retint pour ne pas rire) Ah, j'vois que vous aimez vous rouler dans l'herbe.

Capitaine : Euh... (Tentant de trouver une excuse) On prenait une pause.

Kristaline : Ben ouais.

Pétrolia : Le message... c'était vous ?

Kristaline : Ouais. Heureusement que j'arrive, vous aurez dormi à l'belle étoile.

Serge8 : Le Soleil devrait se coucher dans deux heures.

Kristaline : Ouais, mais la plaine est ben grande. Vous aurez pas été capable d'y arriver. Alors, voici vos montures pour cette traversée : ce sont de beaux chevaux canadiens.

Bob : Y jouent pour les Canadiens ?

Kristaline : Non, y sont de race Canadienne. Des chevaux polyvalents.

Bob : De kessé ?

Kristaline : Y peuvent faire toute !

Bob : Comme jongler des fers à ch'val ?

Kristaline : (Soupir) Envoyez, montez.

Capitaine : Oui, mais comment ?

Les quatre chevaux se couchèrent, permettant à l'équipage de monter facilement. Comme il n'y avait que quatre chevaux pour sept, on décida ainsi : le capitaine irait avec Valence, Flavien avec Pétrolia, Bob avec Brad et Serge8 tout seul.

Kristaline : Accrochez-vous à leurs crinières !

Brad : Pourquoi ?

Sur un sifflement, les chevaux galopèrent. Brad, qui n'avait pas pris la précaution de Kristaline au sérieux, tomba par terre.

Kristaline (s'approchant de Brad avec sa monture) : Ça va ?

Brad (se roulant par terre) : C'est doooouuuuux...

Kristaline descendit de sa monture et releva Brad.

Kristaline : À l'avenir, soyez plus attentif. Votre karma négatif peut vous donner des ennuis.

Brad ne comprit pas ce qu'elle voulait dire, mais ne se posa pas de questions. Il monta sur le même cheval que Kristaline. Cette dernière lui avertit...

Kristaline : Si vous osez me toucher, vous march'rez pis vous aurez des ampoules.

Elle avait visé juste en parlant d'ampoules. Brad n'osa pas la toucher...

Vers la tombée de la nuit, les cavaliers ralentirent leur allure.

Kristaline : Vous sortirez des plaines dans quelques minutes. Mais en attendant, on va s'reposer icitte.

Elle débarqua de son cheval, laissant Brad en mauvaise compagnie. Alors que le cheval tentait de l'éjecter en ruant, Kristaline prit une poignée d'herbe et la lança dans une direction, révélant sous les yeux de l'équipage une maison rustique en bois.

Alors que la plupart d'entre eux descendent de leurs montures à leur tour, celui de Kristaline réussit à faire éjecter Brad... vers la porte, qui a tenu le coup sous l'impact.

Bob (posant ses pieds sur Brad) : Eille, y'a même un p'tit tapis pour essuyer nos pieds.

Une fois que tout le monde est entré, Kristaline ouvrit la porte d'une garde-robe.

Kristaline : Serge8, c'est ici que vous dormirez.

Serge8 : Qu'est-ce que c'est ?

Kristaline : Une régénératrice de robots. Une invention de Spooky.

Bob : Nous, on dort où ?

L'auteure les invita à monter dans une échelle qui les mèneront au 2ème étage.

Capitaine (regardant l'étage) : Mais y'a rien.

Kristaline : Vous verrez. (Fit apparaître un livre d'incantations et l'ouvrit) "Pour un bon dormage, rien de mieux que des sacs de couchages !"

Six sacs de couchages apparurent.

Tous, sauf Kristaline : Wow !

Kristaline : Oh, j'allais oublier.

De la nourriture fit son apparition : de la viande, des fruits, des légumes, bref, un vrai festin (surtout pour Bob). Bien sûr, l'auteure n'avait pas oublié le métal, pour Serge8.

Kristaline : Bon, mon quart... euh, j'veux dire, je dois vous quitter.

Valence : Déjà ?

Kristaline : Ben oui. J'espère que j'vous vexe pas.

Capitaine : On commence à s'y habiter.

Kristaline : Un conseil : reposez-vous bien. Vous en aurez de besoin.

Elle disparut. Soudain, le livre de Flavien s'ouvrit tout seul, révélant un autre message à l'encre violet :

"Au fait... joyeux 10ème chapitre !"

Flavien : Ben... toi aussi.

Un autre message s'ajouta :

"Merci ^^ !"

Chapitre 11 : Il ne suffit que de devenir sage, de The Dolphin

Tous s’étaient couchés le ventre plein, pensant au lendemain…

Flavien : Ayoye ça rime!

Pétrolia : Qu’est-ce que tu dis Flavien?

Flavien : Boaf, je lis le livre de notre destinée et je fais mes commentaires à voix haute.

Pétrolia : Viens-t’en te coucher près de moi, pour toute la nuit ma clef de fa.

Flavien : Ma clef de fa?

Pétrolia : Ben pour que ça rime avec « moi ». C’est que t’as l’air d’aimer les rimes. J’peux aussi faire rimer nos babines.

Capitaine : Bon ça suffit les enfantillawges! Y fait noir, et tout le monde doit dormir! Demain est un…

*KABOUM*

Bob : Demain est un Kaboum? Je m’attendais à un autre proverbe défigu…

Brad : Regardez-moi ce pachyderme qui lit les onomatopées!

Bob : Parlez-donc avec des mots qu’on comprend, Brad!
(chuchotant) Flavien, ça veut dire quoi « regardez »?

Capitaine : Bob, c’est dans mon oreille que vous chuchotez…

Bob : Ben si y faisait pas moins noir aussi, j’aurais pu savoir que vous aviez passé votre oreille à Flavien!

Flavien : Capitaine? C’était quoi le Kaboum?

Capitaine : C’était moi qui venait de tomber en essayant de m’en aller. Ça sert à quoi un sac de couchawge? On marche ben mal avec ça!

Flavien : Capitaine… c’est pour dormir.
((pensant) : Et aussi pour faire la rime du chapitre 10.)

Capitaine : Ah bon! Pas étonnant que j’en aie jamais vu de ma vie! Bon maintenant, couchez-vous tout le monde, c’est un ordre! Les épreuves qui nous attendent seront épr…ouvantable!

Valence (découragée) : Oui bon bonne nuit, mon beau chéri.

Flavien : BON OK! Ça va faire les rimes là!!! Non mais!



Voilà comment nos héros se sont endormis. Enfin, sauf le capitaine qui ne dort jamais (sauf s’il se prend pour Elvis), qui a passé la nuit à regarder le ciel dehors, comme il l’a si bien fait dans son vaisseau.

Le lendemain, ils se réveillèrent non pas dans une maison rustique, mais au sommet d’une montagne. La température devait tourner autour de zéro mais il y avait quand même un peu de neige au sol. Le sommet de la montagne était relativement plat mais assez petit, large d’une trentaine de mètres. Cependant, les parois étaient si abruptes qu’il n’y avait aucun moyen pour descendre, sauf avec un méchant kit d’escalade ou une bonne paire d’ailes.

Flavien (se réveillant) : Cib…

Bob : Boulettes!

Flavien : Kessé tu dis?

Bob : Les boulettes de steak que j’avais gardées pour mon déjeuner ont disparu!

Flavien : Toi t’as réussi à mettre de la bouffe de côté?

Bob : Je les avais échappées sous la table pi j’voulais pas me pencher.

Pétrolia : Yé où Serge? On a perdu Serge!

Flavien : Merde c’est vrai… Capitaine, vous avez vu ce qui s’est passé pour qu’on soit arrivé ici?

Capitaine (plein de rouge à lèvres) : Ouais euhm… je devais soutenir Valence suite à cette malheureusement épreuve…

Brad : Y fait froid icitte!

Bob : On a vu pire! Comme quand on était sur la planète…

Valence : Aoutch!

Bob : Ben oui ben j’allais le dire là…

Capitaine : Valence, est-ce que ça va?

Valence : J’ai reçu une roche sur la tête…

Flavien : Où ça?

Valence : Ben sur ma tête nian!

Flavien : Je parle de la roche…

Valence : Pourquoi? Tu veux trouver son code postal pi la renvoyer à son expéditeur?

Flavien : C’est peut-être important! Y pleut quand même pas des roches au sommet d’une montagne! Des sécheuses je dis pas, mais des roches quand même!

Valence : Tchèke donc dans ton livre pour voir ce qu’on doit faire au lieu de chercher des pierragre… des pierrezagressssiv… des pierresagressivv… des roches qui font mal!

Flavien : Le livre… Yé où?

Autre voix : C’est ça que vous cherchez?

Un jeune homme de 16-17 ans était en train de lire le livre, debout près de nos amis. Il devait mesurer environ six pieds et était habillé tout en noir. Il avait des cheveux orangés qui lui arrivaient au milieu du cou et qui lui cachaient les yeux.

Capitaine : Je suis le…

Jeune homme : Capitaine blah blah Fafard blah blah mmmission blah blah six milliards et blah blah c’est tout y’avait pas de et… Tout le monde vous connait par ici. Les présentations sont totalement inutiles. Je croyais que vous l’aviez compris

Capitaine (gêné) : Vraiment? Et vous êtes…?

TheDolphin : Je me nomme TheDolphin et je suis un auteur du Gamma State. Pour ce que je disais tantôt, oui tout le monde vous connait… enfin tous les auteurs du moins. Vous êtes célèbres dans le Gamma, nous vous connaissons et savons tout de vos aventures passées.

Pétrolia : Un auteur? Ben l’autre là, Seb132, a dit qu’il était le seul mâle…

(Brad (pensant) : chanceux…)

TheDolphin : Ça va, vous allez pas vous étonner à chaque mâle que vous verrez quand même! J’en ai pas besoin de ce genre de publicité-là!

Bob : TheDolphin, c’est ben laid comme nom.

TheDolphin : Peut-être laid à dire, mais si c’est écrit correctement et sans fautes, c’est pas si désagréable pour l’œil.

Bob : Ya un orthographe pour les noms?

TheDolphin : Tout dépend de celui qu’on lui donne, Baube…

Flavien : Et c’est vous qui vous nous avez amenés ici? Pourquoi? Et rendez-nous notre livre s’il vous plait!

TheDolphin : Perspicace… T’es plus vieux que t’en a l’air toi.

Flavien : Boaf, un peu comme si j’avais la sagesse d’un gars de 41 ans dans un corps de 23 ans.

TheDolphin : Surtout que le 23 ans vieillit pas vite après les saisons… Vous avez pas de problèmes avec la notion du temps dans l’espace? Messemble que si on essayait de mettre les dates que vous aviez dites dans votre mission ça fait plein d’anomalies. Enfin je dis ça de même, c’est pas à moi qu’y faut dire ça, c’est à une sorte d’alien dont le nom ne me vient pas à l’esprit…

Capitaine : Vous êtes là pour quoi vous?

TheDolphin : Pour vous exterminer.

Bob : Fiou! Moi qui pensait que ça serait dangereux.

Brad : Bob, il serait temps que vous lisiez d’autres chose que des derrières que boîtes de céréales pour augmenter votre culture… exterminer ça veut dire desstrusss… tuer!

Bob : Ben c’est pas le premier, non?

Tous : Ouan c’est vrai…

Capitaine : On les compte pu…

Soudain, d’un simple mouvement de bras, une flèche se matérialisa près de l’auteur et fonça vers le groupe. Flavien fut atteint au bras droit.

Flavien (se pliant de douleur) : Aoutch…

Pétrolia : FLAVIEN!

TheDolphin : Ça vous apprendra à ne pas me prendre à la légère.

Valence : Hey le twit, vous êtes donc ben malade! Vous tuez le monde de même sans aucune raison?

TheDolphin leva alors son bras et une lueur jaunâtre apparut dans sa main.

Valence : Mais on pourrait en discuter autour d’un bon verre de jus d’orange…

D’un simple mouvement de bras, l’auteur fit jaillir des éclairs de ses mains et le jet atteignit Valence de plein fouet. Celle-ci s’évanouit sur le choc et s’effondra par terre.

Capitaine : Personne ne touche à ma Valence!!!

Le Capitaine se jeta alors, furieux, sur TheDolphin, mais celui-ci fut plus rapide, et donna un coup au capitaine. Ce dernier fut éjecté au loin et glissa sur le sol avant de s’agripper au dernier moment pour éviter de tomber de la montagne vers une mort certaine. Pendant ce temps, Bob jeta une pierre sur l’auteur et l’atteint à la jambe grâce à son expérience dans le domaine du pitchage de roches. TheDolphin fit une grimace de douleur et plia un peu sous le choc. Il passa cependant sa main sur sa jambe et elle sembla guérir instantanément.

Pétrolia : Mais il est invincible!

TheDolphin : Je crois que vous ne comprenez pas l’étendue de mon pouvoir. Je maîtrise cette dimension! Je contrôle tout! Je peux faire ce que je veux, quand je veux, comment je veux. Vous dépendez de moi, c’est moi qui vous contrôle entièrement, qui vous fait agir, qui vous fait parler et penser. Vous ne pouvez rien contre moi!!

Brad voulut se sauver dès le début de la bataille, mais vu l’endroit, il n’y avait aucune porte de sortie. Il se cacha alors derrière un gros rocher et parla à ce moment.

Brad : Monsieur le pas fin? J’ai un marché à vous proposer. Je peux vous aider et vous me laissez la vie sauve. Enfin vous aider… je pourrais rester là et ne pas vous nuire?

TheDolphin : Je n’ai aucun besoin de vous, Brad…

Capitaine (un peu amoché) : Vous préférez nous trahir pour avoir la vie sauve? Vous êtes pire que tout, Brad Spitfire! J’en ai assez, c’est plus que tout! Je souhaite que vous ne nous ayez jamais rencontré. Non, je souhaite que vous vous fassiez tuer!

TheDolphin : Un souhait? J’adore les souhaits. Laissez-moi l’accomplir pour vous…

La roche qui cachait Brad s’éleva alors, comme sous la volonté de l’auteur, et Brad fut à découvert. TheDolphin avança ses deux mains et le sol sous Brad se liquéfia alors. Brad fut aspiré dans cette marre rocheuse et cria de peur.

Brad : Pitiiiééééé, non pitiéééé!

TheDolphin : Gardez-là pour vous, vous en avez besoin!

Le scientifique fut alors entièrement enseveli, et le sol redevint solide. Le rocher, qui lévitait toujours, retomba durement et se fracassa.

Bob : Vous l’avez…

TheDolphin : Tué, annihilé, détruit, exterminé, abattu. Sous VOTRE demande, capitaine.

Capitaine (terrorisé) : Vous mentez…

TheDolphin (souriant) : Mentir? Pourquoi? La vérité est bien trop amusante à dire…

Pétrolia : Qu’est-ce qu’on peut faire contre lui? Y nous faudrait de l’aide. Genre Jackie Chan, Terminator, une bonne douzaine de samouraïs japonais et trente robots tueurs!

Flavien, qui avait toujours la flèche dans le bras, se leva alors derrière l’auteur, le livre sous son bras valide et une carte étrange dans sa main.

Flavien : J’appelle kristaline, kristaline, krista…

TheDolphin : Oh non pas de ça!

En levant ses bras, TheDolphin fit alors apparaître des racines du sol et celle-ci bougèrent et emprisonnèrent Flavien en l’encerclant. Il fut alors totalement immobilisé. Il échappa la carte et celle-ci virevolta jusque dans la main de l’auteur. Le livre, qui était tombé à terre, se rendit comme par magie dans les mains de celui-ci et il inséra la carte où étaient les deux autres.

TheDolphin : Bien essayé…

Pétrolia : Bob, il faut trouver une solution… sinon nous allons tous nous faire tuer…

Bob : Mais on peut rien faire… Y faudrait le pitcher en bas de la montagne…

Pétrolia : Ben y pourrait voler pi revenir, d’ah!

Bob : Pas si on lui met les pieds dans le ciment!

Pétrolia : Hé que t’es épais…

La jeune fille vit alors une petite pousse d’herbe par terre entourée de neige…

Pétrolia : L’herbe douce! On va lui jeter dessus et il trouvera ça tellement doux qu’il sera distrait, et ensuite on se débarrassera de lui!

Pétrolia se pencha pour ramasse l’herbe et dès qu’elle la toucha, et essaya ensuite de se rouler dans cette petite pousse.

Pétrolia : C’est douuuuuuuux!

Bob : Et on dit que je suis épais… une chance que je suis efficace au moins…

(Flavien (pensant) : Je comprends pas… il dit contrôler tout, même nos pensées… mais pourtant je suis ici et je pense, je suis même en train d’essayer de trouver une solution pour le vaincre… Pourquoi ferait-il en sorte qu’on essaie de le combattre, alors qu’il créé tout ce qui se passe… À moins que…)

Capitaine : Vous ne réussirez pas à nous faire échouer dans notre miss…

Flavien : Hey le méchant, viens donc ici pi détruis-moi!

Capitaine : Flavien vous êtes fou?

Bob : Mon chum Flav doit avoir un plan… ou alors ya trop bu de jus de coconut hier. La dernière fois qu’y en avait bu, c’était à la rentrée, y s’était ramassé tout nu dans le vestiaire des filles en criant « je suis un coq et je pond mes oeufs »…

Capitaine : Incroyable… pourtant tout le monde sait que c’est la poule qui ponds des œufs…

Flavien : Come on, tue-moi, aweye! J’attends…

TheDolphin, contrarié, se tourna alors vers Flavien et le fixa, furieux.

Flavien : Qu’est-ce que t’attends? Si t’as autant de pouvoir, tu devrais pas redouter de me tuer… Tu l’as bien fait pour Brad, à moins qu’il ne soit pas vraiment mort…

L’auteur s’avança près de Flavien, prit la flèche, et la lui enfonça plus profondément dans le bras.

Flavien (difficilement) : C’est tout ce dont tu es capable de faire? Tu redoutes de me tuer? Tu dis avoir tous les pouvoirs, mais tu dois bien avoir certaines limites. Les autres auteurs, s’ils sont si fanatiques de nous comme tu l’as dit, t’empêcheraient de faire tout ça et te banniraient, ou pire encore. Tu ne peux rien faire contre d’autres auteurs…

TheDolphin : Pour le moment, ils ne peuvent rien faire.

Flavien : Mais tu ne peux nous retenir ici indéfiniment… Tu n’as aucun pouvoir contre mon libre-arbitre. J’existe à travers tout mon passé et tous les auteurs!

TheDolphin : Très bien, je vois que vous avez découvert ma limite… Mais vous ne sortirez pas d’ici indemne…

Il leva ses bras au ciel et cria. Le monde entier sembla alors tourner et se fondre autour de l’auteur. Tous furent aspirés dans ce maelström et perdirent contact avec la réalité. Quand ils se réveillèrent, ils furent de retour dans la maison rustique.

Pétrolia : Serge!

Pétrolia courut vers l’endroit où le robot se faisait encore recharger. Bob remarqua alors que quelqu’un était à côté de lui.

Bob : Brad!

Bob frappa Brad au visage, qui s’effondra sous le coup.

Capitaine : Bon, une leçon de prise pour ce scientifique. Quand il se réveillera, vous direz de… de… (le capitaine renifla alors un peu et fit claque son palais comme à son habitude)… heum de changer son pantalon…

Pétrolia revint alors avec Serge 8 près de la gang.

Serge 8 : Je détecte une perte de connaissance et un état critique chez Valence ainsi qu’un un bras disfonctionnel chez Flavien. Je détecte aussi une étrange onde venant du livre de notre destinée. Qu’est-ce qui s’est passé?

Pétrolia : Ben attends je vais te raconter.

Capitaine : Flavien vous allez bien?

Flavien : Pas pire, je vais aller me soigner pour éviter de me ramasser comme une gros légume.

Capitaine : C’est vrai qu’une tomate c’est pas trop utile, allez-y Flavien, je suis fier de vous.

Flavien : Une tomate c’est un fruit…

Capitaine : Vraiment?

Flavien : Ben je crois…

Capitaine : Serge, une tomate, c’est un fruit ou un légume?

Pendant que la bande s’éloignait et que le capitaine recevait sa réponse (qui vous sera cachée, bien sûr! À vous de vous débrouiller pour le savoir!), Bob ramassa le livre mais toucha accidentellement à la dernière page, sans le savoir et sans la lire. Cependant, il ne prit aucun choc électrique. Une voix venue de nulle part dit alors :

« Il n’y a pas de pire torture que la tentation. »

Bob ignora cette phrase étrange, et rejoignit sa bande, le secret de leur destinée à portée de main. Il fallait encore soigner Valence et Flavien, et résister à regarder la suite du livre par erreur. Les conséquences seraient catastrophiques…

Les oiseaux qu’on met en cage…, de Cahuète



L’équipage marchaient péniblement vers… rien. En fait il ignorait où ils allaient. Ils avançaient et c’est tout.

Bob : Quelqu’un peut me dire où on va?

Charles et Flavien qui s’obstinait toujours à savoir si une tomate était un fruit ou un légume stoppèrent.

Flavien : C’est vrai capitaine où on va?
Charles : Heu… je sais pas
Voix : C’est pas très intelligent de votre part

Tous se retournèrent et aperçurent la même fille que dans l’entrepôt à quelques différences près. Elle– c’était le cas de leur dire - se foutait littéralement de leur gueule.

Charles : C’est Alex toi han?
Alex : Affirmatif!
Charles : Tu peux tu nous dire par où faut aller?
Alex : Ça serais sympathique hein?
Charles : Comme…
Alex : Bon vous marchez jusqu’à un arbre pis rendu à st’arbre là après vous tournez… heu à gauche je pense. Après vous allez vers la direction du septentrion puis vous allez trouver une allée de Bowling vous faite chacun un abat à la Fred Caillou et vous allez voir un escalier arriver. Vous l’escaladez pis va avoir un étage avec 7 portes. Là y'en a une qui vous amène ailleurs mais j’ai pressé sur ce chapitre là ça fait que je me rappelle plus très bien c’est laquelle la bonne.
Charles : Comment on va savoir laquelle est la bonne?
Alex : Ah c’est simple derrière les 6 autres il y a un Basilic
Tous : Quoi?
Alex : Hey la gang… c’est une joke.

Tous semblent soulagés.

Pétrolia : Heu Alex, tu aurais pas quelque chose pour guérir Valence pis Flavien?
Alex : HEIN????? Flavien est malade???
Flavien : Ben mon bras est mal en point on peut dire.
Alex : Oooooon pauvre toi. Attend je vais vous trouver une patente dans 2 minutes tout le monde va être correct.
Bob(à lui-même pas fort) : En voilà une autre sous le charme de Flavien.
Alex (qui a entendu) Je m’appelle pas ~Vive Flavien~ pour rien! Mais pas au point de le Déifier*

Alex se met alors à fouiller dans son sac. Bob lui, commença à saigner du nez. Elle sortit plusieurs objets. Puis finalement une bouteille.

Alex : Tenez. Gobez une pilule par blessé et tout ira mieux. Pour ce qui est du chemin à suivre, vous marchez juste qu’à une grosse, grosse roche avec quelqu’un d’assis dessus après vous tournez à gauche et vous marchez jusqu'à une grosse enseigne qui annonce le futur CD d’ Éric Lapointe, lui c’est un chanteur assez populaire dans les année début 2000, pis vous allez au septentrion et vous arrivez au fameux escalier. Là vous faites ce que bon vous semble où ce que l’auteure qui va être là va vous dire de faire.

Durant qu’Alex parlait les blessées avaient pris la pilule ou avaient pris contre leur gré. Alex disparut et l’équipage se mit en route. À peine avait-il fait quelque pas qu'ils tombèrent devant un désert de grosses, grosses pierres.

Valence : On sait tu fait avoir nous autres là?
Serge8 : On dirait bien.
Charles : Elle a dit qu’il y aurait quelqu’un d’assis dessus la grosse, grosse roche.
Brad : À pis là je gage que on va tomber dans un désert de grosses, grosses pierres avec chacune quelqu’un d’assis dessus?
Charles : Non Brad… bon ben on a pas ben, ben gros le choix. Il faut se croiser les doigts et espérer que Brad a tort.

Ils commencèrent à avancer. C’était très difficile à savoir si ils allaient vers la bonne direction. Charles était en tête et ne disait rien, Brad lui parlait pour dix en disant que c’était la fin de leur vie, Pétrolia avait juste le goût de frapper Brad, Valence pensait, Flavien marchait avec facilité, Serge 8 prenait toutes les précautions possible pour éviter de tomber et Bob regrettait de ne pas avoir penser à s’apporter 3 ou 4 caisses de Pogo. Soudain, ils entendirent un sifflement.

FUIIIT HUIT

Le capitaine arrêta d’un coup sec engendrant une longue ligné de fonçage un dans l’autre. C’était Alex.

Alex : Dites donc une chance que c’était moi la quelqu’un assise sur la roche sinon vous aurez passé tout droite. Je pense que ça serait une bonne chose que je vous accompagne.
Brad : Et par où on est supposé passer. Il n’y a que des roches à gauche.
Alex : Tu fais tu exprès d’être aussi stupide? Non mais dite donc. Je suis une auteure. Je pourrais vous faire disparaître en un claquement de doigt mais je vais être gentille. Comme certaines auteures se mettraient en ligne pour me péter la gueule si je le ferais ma être gentille

Alex fit un grand sourire tandis que Brad eut un mouvement de recul.

Alex : Bon maintenant il faut vous trouver un moyen de vous faire monter sur le rocher.
Flavien : Heu… vous êtes pas une auteure?
Alex : Ouais et…
Flavien : Ben vous pourriez décider qu’un escalier avance.
Alex : Hé oh Bouchard on relaxe! Deux escaliers dans le même chapitre. Les autres vont trouver que je suis pas originale. Bon quelqu’un pourrait vérifier dans le livre de votre destin quelle idée géniale et/ou stupide que je vais avoir?
Charles : Sans vouloir vous contrarier on l’a plus.
Alex : Ben oui c’est ça, pis moi je suis un ours.
Brad : On ça parait pas du tout, du tout.
Alex : Hey je sais que vous l’avez. J’ai vus léger différent avec TheDolphin, je sais que BOB là ramassé!

Tout le monde, y compris Bob, regarde Bob. Ce dernier prit le livre et le tend au capitaine, qui le donne à Flavien, qui le donne à Valence, qui elle le passe à Pétrolia, pour ensuite être donné à Serge, puis à Brad qui lui lança le livre à Alex pour enfin être envoyé à Flavien.

Charles : Vous connaissez les règles du vaisseau, celui qui reçoit deux fois le livre doit le lire!
Flavien : C’est un règlement?
Charles : Heu… je crois pas mais ça sortit tout seul!

Le capitaine lança un coup d’œil à la fille sur la roche qui riait tellement qu’elle se roulait à terre

Alex : Ah! Je regrette pas d’être… ha, ha, ha … d’être une auteure… ah, ah, ah! C’est vraiment super le fun… Ah, ah, ah… de faire dire ce que je veux à tout le monde… ah, ah, ah… trop comique!

Flavien ouvrit le livre. Il essaya de trouver la page du chapitre.

Flavien : C’est écrit que vous alliez nous envoyer des oiseaux géants.
Alex(en riant) : Hey je viens d’avoir un idée géniale. Je vais appeler des oiseaux géants!

Ils se mirent donc tous à attendre. Au bout de 15 minutes, les oiseaux arrivèrent. Ils étaient très grands. Ils étaient aussi deux.

Charles : Bon trois d’un côté et quatre de l’autre. Brad vous allez en avant.
Brad : Pourquoi?
Charles : Parce que c’est comme ça!

Ils prirent place sur les volatiles et montèrent en haut.

Alex : Pour cette super idée que j’ai eu je peux avoir un cadeau?
Charles : Comme quoi?
Alex : Un bec s'a joue de Flavien. Allez come one soyez sympathique!
Flavien : Pourquoi pas!

Flavien donna un bec à Alex et celle-ci devint alors soudainement très hyperactive. C’est au pas de course qu’ils allèrent vers le poteau publicitaire.

Alex : Bon j’ai assez parlé. Je vous laisse moi là avant que le prochain auteure m’assassine pour avoir pas avancé dans votre histoire. Oubliez pas faut allez au septentrional! Si vous avez besoin de juste à… heu… imitez la poule!
Valence : Ça va vraiment marcher?
Alex : Ben non gang d’épais! Allez Adios. Mais faites attention à votre mémoire. C’est une faculté qui oublie!

Alex disparut. L’équipage du Romano Fafard se regardèrent tous et regardèrent dans toutes les direction.

Pétrolia : Il y a quelqu’un ici qui sait c’est par où le septentrion?


*presque pas P ceux qui se pause la question, Déifier sa veut dire prendre pour un dieux!

Chapitre 13 : Lorsque monte la rage, de Glaciale



Après avoir eu la petite visite de Alex, nos 7 acolytes s’enfoncèrent dans un épais brouillard, toujours sur leurs montures.

Bob : Pensez qui savent où on s’en va?
Charles : J’espère sinon on a l’air cave…
Brad : Ça changerait pas grand chose….

Tous les regards se tournèrent vers lui.

Pétrolia : Hey vous savez que je peux vous poussez en bas… je sais pas si on est bin haut mais j’veux pas voir s’qu’il y a en bas!

Brad voulut rajouter quelque chose mais il tomba brusquement de la monture. On entendit un cri de terreur puis, plus rien .

Charles : PÉTROLIA QU’EST-CE QUE VOUS AVEZ FAIT!!??
Pétrolia : Rien justement!
Bob : …euh s’cusez c’est moi….
Charles : MAIS VOUS ÊTES MALADE! ON HAÏS PAS BRAD AU POINT DE LE TUER QUAND MÊME!!?? …euh…non j’voulais dire…
Voix : Je sais s’que vous voulez dire…
Charles : Bon vous voyez elle le sait e…euh ….Alex? …Spooky?
Amé : Non Amé!
Charles : Ah ok on voit rien avec ce foutu brouillard… Pourriez-vous attendre quelques instants je suis entrain d’engueuler Bob….. Bon… VOUS N’ÊTES QU’UN IMBÉCILE ET VOUS…
Amé : Hey c’est pas fort avoir fait tomber en bas un de vos membres d’équipage…
Valence : Ben là c’est pas de notre faute !
Amé : Ben oui c’est vrai… c’est de la mienne!
Tous : QUE-OI!?
Amé : Bin là j’va quand même pas recommencer à toute vous expliquer… aLLo-o!? Je suis une auteure!
Charles : NON MAIS VOUS ÊTES FOLLE!!?? JE VAIS VOUS FAIRE REGR…
Amé : Tchut…. On se calme, on respire… Voulez-vous que je vous fasse faire une tite séance de yoga?
Flavien : Bin ouais sur un oiseau….

Amé claqua aussitôt des doigts et ils se retrouvèrent sur la terre ferme. Le capitaine s’approcha d’elle mais avant même qu’il commence à parler, elle répondit à sa question.

Amé : Y’est pas mort, mais j’peux vous dire que ça sera pas évident d’aller le chercher…
Charles : Vous allez pas nous aider?
Amé : Ben là faut quand même pas charrier! Ça serait bin trop facile si je claquais des doigts pis je le faisait apparaître…
Valence : Mais est-ce qu’il est blessé?
Amé : Tsssss j’gâcherai pas l’punch… Bon…. Vous voyez.. Vous allez devoir vous diviser alors … Pétrolia pi flavien, Charles pi Valence… Bob avec Serge…
Charles : Faites donc ma job à ma place!
Bob : Pourquoi c’est moi qui est avec Serge?
Amé : Bin là si c’est vous qui trouvez Brad faudrait pas que vous l’acheviez…
Valence : Pi euh… où on doit aller?
Amé : Le bouquin!
Valence : Ah… (elle prit le livre) Bon alors… il faut traverser… une marre de jell-O ?
Amé : Ouais… mais faite attention y'a des grumeaux… vivants…
Flavien : Pourquoi on se sépare debord ?
Amé : Parce que c’est la nuit qu’ils sortent…
Pétrolia : Mais on sait même pas quelle heure qu’il est avec tout ce brouillard!
Amé : Je l’f'rais pas disparaître mais disons que vous avez… exactement 2 heures…. Alors vous prenez le ch’min là pi vous devriez arriver bientôt… Au revoir!

*pouf*

Charles : Bon pas de temps à perdre on va l’chercher!

Les 6 s’engouffrèrent alors dans l’épais brouillard suivant le petit sentier de gravel. Comme prévu, une vingtaine de minutes plus tard ils atteignirent la côte… ce n’était pas une simple marre c’était un océan!

Valence : Ah..ouach! C’est à la lime… c’est la saveur que je déteste le plus…
Bob : Mmmmmm…
Charles : Ça pas l’air trop profond… (plus fort) BRAD!!??

Aucune réponse

Charles : Bon alors moi pi Valence dans cette direction Pétrolia et Flavien plus à l’est et Bob et Serge plus à l’ouest! Go!
Bob : (à Serge) C’est où ça l’ouest?

Pétrolia et Flavien se précipitèrent dans la glue verte. Ils avaient du jell-o jusqu’aux fesses.

Pétrolia : Eurk ! C’est dégelasse comme texture!
Flavien : Mais vite y nous reste à peu près une heure et demi pour trouver Brad!
Pétrolia : Eurk… j’arrive pas à avancer….
Flavien : Suis derrière moi… fais juste attention pour pas caller…

Pendant ce temps Valence et le capitaine continuaient de marcher.

Charles : Tsé que c’est pas si mauvais que ça !?
Valence : Ouache… non c’est répugnant…

Soudain Valence tomba dans un trou de jell-o.

Charles : Valence ça va?
Valence : Ouais mais j’arrive pas à sortir …
Charles : Merde!! Là là… là là je vais exploser… AAAAH!!!! ESPÈCE D’AUTEURES QUI VEULENT RIEN SAVOIR PI QIU FONT TOUTE POUR NOUS…

( FEU DE BOIS, Amé : Désolé nous devons interrompre car la colère du capitaine pourrait offenser certain(e)s auteur(e)s. Nous serrons de retour tout de suite après… )

Amé : Hey vous êtes vraiment facile à mettre en colère!
Charles : AH! VOUS ÊTES LÀ VOUS!! AIDEZ MOI DONC À SORTIR VALENCE DE LÀ AVANT QUE J’VOUS FASSE REGRETER DE L’Y AVOIR FAIT TOMBÉE!!
Amé : Wow… c’est vraiment fascinant!… Bon…

Amé claqua des doigts et sortit Valence du trou… heureusement elle était indemne. Après quoi , Amé disparut une fois de plus. Pendant ce temps, Bob et Serge venaient de trouver Brad. Il ne semblait pas blessé mais il était inconscient…

Serge : Il est inconscient.
Bob : Hey ya du pogner un méchant flatte!
Serge : Il faut le ramener à sur le bord…

Une fois revenus au bord Bob se mit à hurler pour dire aux autres de sortir. Flavien et Pétrolia arrivèrent couvèrent de la gelé verte. Quelques instant plus tard apparaissaient dans l’épais brouillard Valence qui tentait tant bien que mal à contenir les frustrations du capitaine.

Flavien : Ça va capitaine?
Charles : Si ca va? Vous voulez savoir si ça va?!! NON ÇA VA PAS J’VEUX QUE CE CAUCHEMAR LÀ FINNISSE AU PLUS SACRENT POUR QU’ON RETOURNE DANS NOTRE VAISSEAU PI QU’ON FINNISSE NOTRE MISSION AVANT QUE TOUS LES TERRIENS AIENT CREVÉS!!!!

Amé : Mon offre tient toujours pour la séance de yoga…
Charles : Vous étiez pas supposée être fuckée vous?
Amé : Être fuckée est quelque chose qu’il faut savoir contrôler… tout comme votre rage Capitaine Patenaude… (il ne répondit rien…semblant se calmer ) Bon alors vous prenez ce sentier-ci. Ne vous inquiétez pas Capitaine. Vous allez sûrement trouver quelqu'un qui va bientôt vous expliquer comment retourner dans votre vaisseau.
Charles : Merci bien Glaciale!
Amé : DE rien!
Pétrolia : PI on est toute collés! Comment on fait pour se nettoyer?
Amé : J’peux bien vous rendre ce service…

Elle disparut comme toutes les traces de jell-o collées sur les vêtements de tous.

Charles : Bon…on y va?
Tous : Ouais!!
Charles : On arrive bientôt mon vaisseau!

Yellow!

Voici mon chapitre. Le titre a rapport... selon un coin de mon cerveau. Posez-vous pas d'question, j'avais des problèmes d'inspiration pour le titre, des fois ça donne des trucs comme ça :p Anyway, le titre, ça compte pas :p *lol*

Et comme l'idée du Gamma State a été librement inspirée par Delta State... :

Le chapitre de fic qui suit pourrait ne pas convenir à un certain public. Sa lecture est laissée à la discrétion du lecteur. :p

***

Chapitre 14 : Suivre l'adage et gagner au tirage, de Douce-Amère

C’est donc avec une détermination admirable que l’équipage du Romano Fafard s’engagea sur le sentier. Celui-ci devint presque aussitôt boisé, Brad reprit tôt ou tard conscience et après quelque temps, ils se trouvèrent en forêt. Une forêt normale, cette fois-ci.

Capitaine -- On n’en a plus pour longtemps. Je l’sens, et mes pressentiments ne mentent jamais.

Valence -- Presque, Charles, presque.

Flavien -- Oui, ya la fois où vous aviez le pressentiment qu’on allait tuer Brad à force de le battre et où vous aviez malheureusement eu tort...

Brad -- Malheureusement?!?

Bob -- Pensez-vous que ça nous a fait plaisir à nous de vous sauver la vie tantôt?

Flavien -- Moi, en tout cas, j’aurais bien fait des études accélérées en sciences pour pu qu’on ait besoin de vous...

Tout à coup, ils arrivèrent dans une clairère. Une clairière presque normale, si ce n’était du fait qu’elle devait mesurer plusieurs milliards de kilomètres carrés et qu’elle était remplie de ballons multicolores suspendus la tête en bas par des ficelles qui semblaient tomber du ciel. Ils regardèrent, abasourdis, ce paysage étrange.

Petrolia -- Des milliards de trilliards de ballounes!!

Flavien -- Heille j’vous dis qu’on va en avoir des affaires à conter à nos petits-enfants, nous autres.

Bob -- C’est la fête à qui pis pourquoi y sont à l’envers?

Brad -- Est-ce que j’ai l’air d’le savoir?

Bob -- J’vous parlais pas...

Au milieu de ce champ de ballons, une jeune fille, à savoir Douce-Amère, s’affairait à couper les ficelles avec un long sécateur. Elle les entendit, baissa la tête vers eux et les rejoint.

Douce-Amère -- Rebonjour, Terriens!

Capitaine -- Rebonjour... Madame la Vicomptesse?!?

Douce-Amère -- Nahhh... Figurez-vous donc que j’ai été détrônée!! Ben oui, petit problème de gestion, ça a l'air que j'étais pas assez TRANSPARENTE!! J'ai quand même été chanceuse de pas finir comme Marie-Antoinette, y paraît...

Bob [rêveur] -- Hmmmm, Marie-Antoinette...

Douce-Amère -- Pardon?

Bob -- Ben Marie-Antoinette, le restaurant!

Douce-Amère -- J’comprend pas...

Valence -- Vous connaissez les WallMart, mais pas les Marie-Antoinette!! Pas fort!!

Capitaine -- Laissez faire, c’est pas important. Que faites-vous ici, avec ces ballons?

Douce-Amère -- Ces ballons contiennent l’ozone qui constituait votre couche d’ozone avant que vous ne la détruisiez. Vous l’avez perdu, nous on en a hérité. Comme le dit le vieux proverbe tchèque : « On l’a trouvé, on l’garde! »

Capitaine -- Et... votre job?

Douce-Amère -- Mon travail consiste à couper les ficelles pour que les ballons tombent sur le sol. Une équipe de péteux de ballounes - c’est ainsi qu’ils se nomment entre eux - viendront ensuite les crever pour libérer l’ozone qu’ils contiennent et le stocker dans d’immenses réservoir.

Valence -- Et vous allez en faire quoi?

Douce-Amère -- On va l’utiliser pour enrichir et solidifier notre propre couche, bien sûr.

Bob -- Moi j’ai une ben meilleure idée!

Bob va prendre un ballon, l’ouvre en défaisant le noeud et aspire un peu d’ozone.

Bob -- Regardez, j’parle avec une voix toute drôle... Heu, ça marche pas...

Brad -- C’est l’hélium ça, imbécile!!

Bob -- Ah...

Il laisse tomber le ballon et rejoint les autres.

Petrolia -- Heille, vous avez pas l’droit d’faire ça! C’est NOTRE ozone!

Douce-Amère -- Ben vous aviez juste à y faire attention, à votre ozone! À c’t’heure y'est trop tard. Quand on tient à quelque chose, on s’arrange pour le garder.

Capitaine -- Ça devrait nous servir de leçon, même si on peut pas revenir en arrière.

Tous se taisent pendant une ou deux minutes. Puis, l’atmosphère devenant un peu trop tendue, le capitaine décide de briser ce silence.

Capitaine -- L'océan vous manque?

Douce-Amère -- Quel océan? J'ai l'mal de mer, moi, j'vais sûrement pas m'en aller dans un océan!! De toute façon, j'suis une fille d'la ville, j'tougherais pas longtemps sans béton.

Les sept aventuriers se regardent, perplexes.

Capitaine -- Vous étiez dans un océan la première fois qu'on vous a vue.

Douce-Amère [se remémorant] -- Aaah! Ça c'était VOTRE perception. On était en fait dans une station de métro.

Valence -- Une station de métro!

Douce-Amère -- Ben oui. Mais chacun voit un décor différent quand il y vient, personne ne voit de station de métro. Sauf moi, dans le temps, mais maintenant je verrais autre chose aussi. En supposant que j'y retourne un jour, mais comptez pas trop là-dessus.

Bob -- Et la forêt?

Douce-Amère -- Ça, c'était une vraie forêt.

Capitaine -- Ah...

Douce-Amère -- Mêlant, hein?

Bob -- Un peu.

Douce-Amère -- Bon. Tant qu'à être redevenue une simple auteure, aussi bien vous donner un coup de pouce. Je dois admettre que vous l'méritez. [Regardant Serge et Petrolia] Même si certains d'entre vous ont moins de vécu qu'les autres...

Valence -- Ah vous allez pas recommencer avec ça!

Douce-Amère -- Non, à quoi bon... Alors comme ça, vous voulez rentrer chez vous.

Capitaine -- Oui, si c’est pas trop vous demander! Nous avons une mission cruciale à remplir!

Valence -- Vous allez nous dire comment?

Douce-Amère -- Pwahaha! Dream on! Une fille s’essaye, hein? Non, j’vous l’dirai pas, mais la solution est peut-être plus facile à trouver que vous ne le croyez. Pensez-y.

Elle disparut sans dire au revoir.

Flavien -- POUF comme ça! C’est tout! Heille, ça nous aide rare...

Puis, elle réapparut derrière eux dans le plus grand des silences...

Douce-Amère -- BOUH!!!

Tous [sursautant] -- AAAAAAAAAAHHHH!!

Douce-Amère -- C’t’une joke, j’suis pas partie pour vrai!!

Capitaine [reprenant son souffle] -- Très très drôle...

Douce-Amère [revenant devant eux] -- Bon, un peu de sérieux. Je ne vous dirai pas comment sortir du Gamma et retourner sur votre vaisseau, mais je vais vous dire comment vous rendre à la prochaine étape sans passer GO et sans réclamer 200 $.

Capitaine -- Mieux que rien.

Serge 8 -- Comment?

Douce-Amère claqua des doigts avec la main droite et sept foulards apparurent dans sa main gauche.

Douce-Amère -- Vous n’avez qu’à vous tenir la main, à vous bander les yeux avec ces foulards et à marcher dans n’importe quelle direction en vous laissant guider par votre instinct collectif, soit par la communion de vos sept instincts. Heu, vos six instincts.

Petrolia -- J’sais pas si vous sous-entendez c’que j’pense que vous sous-entendez, mais la dernière fois que j’ai reconstruit Serge, j’ai mis une dose généreuse d’instinct déshydraté dans sa carte-mémoire!

Douce-Amère -- Ben par vos sept instincts, d’abord.

Brad -- C’tu une joke, là? Parce que si oui, ‘est vraiment pas drôle! Moi, je regarde dans le livre!

Douce-Amère -- Comme vous voulez, mais ça sera pas plus clair...

Brad prit le livre des mains de Flavien et regarda à la bonne page.

Brad [lisant] -- Clopinez empiriquement avec munificence jusqu’à la gentilhommière d’oléiculteurs à gauche du marchand de parcomètres du rang des Ombles de fontaine et à l’est des cinquante chipolatas qui jonchent singulièrement les bassins d’esturgeons torsadés.

Douce-Amère -- Vous avez le choix entre essayer de vous démêlez là-dedans et faire ce que je vous ai dit.

Capitaine [confus] -- J’pense qu’on va faire comme vous dites. Après tout vous êtes une auteure, on va vous faire confiance. Ben on a pas trop le choix, quand on regarde ça.

Douce-Amère -- Bon!

Chacun prit un foulard dans la main de Douce-Amère.

Voix -- Ouain, tu travailles pas fort fort!!

Douce-Amère -- Ah non, pas elle...

La voix était celle d’une autre jeune fille qui venait d’apparaître à une dizaine de mètres de là. La jeune fille en question était physiquement identique à Douce-Amère.

Jeune fille -- Oui, moi! Bonjour à tous, mon nom est Tristane et je suis la voix intérieure de Douce-Amère. Une fois de temps en temps, quand je vois qu’elle semble m’oublier un peu trop, je me matérialise et je deviens pas mal une voix extérieure.

Douce-Amère -- Oui, une voix pas mal fatigante. En fait, ma théorie, c’est que c’est Spoutnartswinn, notre Dieu, qui a voulu m’envoyer une jumelle démoniaque, a muffé son coup et m’a envoyé quelque chose d’à peu près semblable qu’on appelle, pour être poli, « voix intérieure ». [Se tournant vers Tristane] J’ai pris un break pour m’occuper d’eux... Tu peux pas comprendre, toi, t’es pas auteure.

Tristane -- Ah! Bon. J’savais pas que les auteurs étaient occupés ces temps-ci.

Douce-Amère -- Ça a l’air à ça!

Tristane -- Va falloir qu’on s’parle, toi et moi, j’te trouve pas mal impertinente!

Douce-Amère -- Ah, va t’cacher...

Tristane -- Bon, j’ai effectivement mieux à faire. Mais faites-lui quand même confiance, c’est une bonne auteure. Tourlou!

Tristane disparut dans une mini-tornade rouge.

Bob -- Ouf, étourdissant...

Douce-Amère -- Bon, maintenant qu’on est débarrassés, il ne me reste qu’à vous souhaiter bonne chance.

Capitaine -- Merci.

Le capitaine mit son bandeau, imité par les autres, puis les sept se prirent la main.

Capitaine -- Aurevoir, Douce-Amère, et bonne chance avec les ballons. Je vous souhaite de conserver votre ozone à jamais...

Douce-Amère -- Ne vous en faites pas, nous y ferons attention! Bonne fin de voyage!

Après avoir salué Douce-Amère, les sept aventuriers commencèrent à marcher devant eux au hasard, comme elle le leur avait conseillé.

Brad -- J’trouve quand même ça un peu niaiseux comme technique...

Capitaine -- Faites-lui confiance, Brad, c’est une auteure. Elle sait ce qui nous attend.

Valence -- C’est un peu comme si elle guidait nos pas.

Flavien -- J’me demande pendant combien de temps encore on va marcher comme ça au hasard...

Bob -- Pensez-vous que quand on va enlever nos bandeaux, on va être sur le vaisseau?

Petrolia -- Heille, ça serait cool!

Capitaine -- Non, j’pense pas. Elle nous a dit qu’elle nous dirait comment nous rendre à la prochaine étape, mais pas comment sortir du Gamma. On va sûrement trouver un autre auteur... Encore.

Brad -- Ça s’en vient long longtemps...

Valence -- Y faut rester patients!

Bob -- Heille, vous rimez!

Après avoir trotté ainsi pendant peut-être une demi-heure...

Flavien -- Heille, j’sens le sol se dérober sous mes pieds!!

Valence -- Moi aussi!

Capitaine -- Accrochez-vouuuuuaaaahhhhhhh!!!!!!

Le sol, aupravant plat, était devenu une pente assez à pique et l'équipage glissait a une vitesse assez vertigineuse vers le prochain chapitre.

Chapitre 15 : Les hiboux de la forêt des algues sauvages, de Lindâ

La pente était si à pic qu'ils eurent bientôt l'impression d'être en train de tomber du haut d'une falaise.

Capitaine : La prochaine voix intérieure qui me dit que je peux lui faire confiance, je lui...

BANG !

Il se retrouva allongé sur le dos, à plat, en train de se demander combien d'os il avait bien pu se casser. Il n'eut même pas le temps de formuler clairement la question dans sa tête qu'il sentit, même à travers son uniforme, une douceur infinie contre sa peau.

Capitaine : C'est douuuuuux !

Il n'était pas le seul à le penser, s'il devait en en cles exclamations qu'il entendait fuser autour de lui.

L'herbe douce avait agréablement amorti leur chute. Charles promena ses mains dans les brins d'herbe incapable de s'arracher à leur soyeuse caresse.

Il n'était pas le seul. Tous se roulaient dans l'herbe, au comble de l'extase. Un cri mit cependant fin à cet instant de félicité.

Brad : Aie ! Ça pique ! Ça pique !

À force de se rouler dans l'herbe, il s'était éloigné des autres et était allé s'empêtrer dans un buisson de ronces qui poussait non loin de là. À contre-coeur, les autres se relevèrent et allèrent l'aider à s'extraire de ce mauvais pas.

Valence : Vous pouviez pas faire attention !

Brad (d'une voix piteuse) : J'vous jure que j'ai pas fait exprès.

Flavien : Regardez les ronces...

Bob : Quoi, qu'est-ce qu'elles ont de spécial ?

Flavien : Vous avez vu, y'a un ruban rouge qui fait le tour de ce buisson.

Tous s'approchèrent, curieux.

Valence : Y'a kek chose d'écrit dessus, mais j'arrive pas à le déchiffrer.

Capitaine (s'éloignant d'une bonne longueur de bras) : Ille sentis Gammae Republicae prima palma de certamine hortensi vicit.*

Bob : De kessé ?

Capitaine : Ça veut dire que ce buisson a gagné le premier prix du concours horticole du Gamma State.

Petrolia (incrédule, comme le reste de l'équipage, d'ailleurs) : Vous comprenez ce que ça veut dire ?

Capitaine : Ben j'ai lu les oeuvres complètes de Jules César.

Tous le regardèrent, le visage vide d'expression.

Capitaine : C'était écrit en latin.

Cette précision ne sembla pas affecter les autres.

Capitaine : Vous savez, veni vidi vici ? Comme dans Astérix ?

Tous se mirent à marmonner en même temps : Ben ouais... veni vidi vici... César... Astérix... Rome...

Capitaine : Ah, pis laissez donc faire !

Une voix s'éleva derrière eux.

Voix (avec fierté) : J'vous l'avais dit qu'elles étaient belles, mes ronces !

Flavien : Lindâ !

Lindâ : Vous m'avez reconnue !

Flavien : Ben les ronces, c'était un maudit bon indice.

Lindâ (déçue) : Ah...

Flavien : Juste par curiosité, comment ça se fait que ce buisson-là soit pas avec les autres dans votre champ de ronces ?

Lindâ : C'est à cause du volcan.

Capitaine : Le volcan ? Quel volcan ?

Lindâ : Y'a un volcan qui a poussé en plein milieu de mon champ de ronces pas loin aux alentours du chapitre 11, pis la lave a tout détruit. J'ai juste réussi à sauver ce buisson-là.

Flavien : Je suis désolé pour vous.

Lindâ : C'pas ben ben grave, je commençais à être tannée du jardinage. Pis en plus, c'était couvert par mes assurances.

Capitaine : Tout ça c'est bien beau, mais pourriez-vous me dire où nous sommes, ici ?

Lindâ : Ici, c'est le Septentrion du Gamma State.

Tous : Le Septentrion !

Brad : C'est là qu'Alex nous avait dit d'aller.

Lindâ : Exactement. C'est ici que vous trouverez la réponse à vos questions. Enfin... si on peut dire.

Valence (suspicieuse) : Comment ça, si on peut dire ?

Lindâ : C'est parce que parfois les réponses ne font que soulever d'autres questions. Pis parce que les hiboux sont parfois malcommodes.

Brad : Coudonc, y'a-tu quelqu'un ici qui est capable de parler clairement ou bien c'est juste une manie particulière aux auteurs d'écoeurer l'monde ?

En entendant ces mots, le visage de Lindâ prit une teinte livide qui n'annonçait rien de bon.

Lindâ (au comble de la fureur) : ÇA SUFFIT, BRAD SPITFIRE !

La voix de Lindâ résonna à travers la plaine comme un coup de tonnerre. Le ciel au-dessus de leurs têtes se couvrit de nuages sombres et un vent froid se mit à souffler. Les autres membres d'équipage durent résister à l'envie de se boucher les oreilles. Lindâ fit un pas en direction de Brad, qui recula en gémissant.

Brad : Pitiéééééééé !!!

Lindâ : UN MOT DE PLUS ET JE VOUS TRANSFORME EN ENGRAIS POUR MES RONCES, C'EST-TU CLAIR ?

Brad hocha frénétiquement de la tête.

Brad (gémissant en pleurnichant) : J'vous jure que j'dirai plus rien de déplacé, promis juré sur la tête de mon grand-père Jack !

Aussitôt, le vent tomba, le soleil revint et le visage de Lindâ reprit une teinte normale. Devant l'expression de stupeur pétrifiée qu'elle lut sur le visage des membres d'équipage, Lindâ éclata de rire.

Lindâ (toujours riant) : J'adore utiliser ce truc. Ça marche à chaque fois ! Ha ha ha !

Capitaine (avec un petit rire incertain) : Oui, c'était.., hilarant. (plus sérieux) Mais que devons-nous faire maintenant ?

Lindâ le regarda droit dans les yeux.

Lindâ : Vous n'avez qu'à suivre le guide !

Et sur ce, elle disparut.

Petrolia : Quel guide ?

Elle avait à peine finit de prononcer ces mots qu'une magnifique fleur aux pétales jaune et rose surgit du sol à ses pieds. Quelques pas plus loin, une autre fleur, bleue et mauve celle-là. Puis une autre, et une autre encore, formant ainsi une longue ligne multicolore se perdant dans l'horizon.

Capitaine : Je pense qu'elle a voulu dire que nous devrions suivre les fleurs.

Les autres acquiescèrent et se mirent en marche. Cela devait faire une heure qu'ils marchaient lorsqu'ils remarquèrent les premières algues.

C'étaient de toutes petites algues d'un beau vert pâle qui s'élevaient vers le ciel et flottaient comme si l'air avait été de l'eau. Au début, elles étaient petites, faisant à peine 20 ou 30 centimètres de haut, et très espacées les une des autres. Mais plus ils avançaient, plus elles se rapprochaient et gagnaient en hauteur, certaines atteignant même plus de cinq ou six mètres. ils ne mirent pas longtemps à réaliser qu'ils se trouvaient en plein coeur d'une immense forêt d'algues.

Petrolia, qui était en tête du sentier de fleurs, s'arrêta soudainement.

Petrolia : Regardez ! On dirait que les fleurs se referment.

Capitaine : En effet, elles se referment.

Valence : Le soleil est sur le point de se coucher. Les fleurs ont dû se refermer pour la nuit.

Flavien : Qu'est-ce qu'on fait ?

Valence : On fait comme elles et on se repose pour la nuit. On continuera demain matin.

Bob : Regardez ce que je viens de trouver !

Il tenait dans ses mains un grand panier. Un petit mot était attaché à l'une des anses. Bob prit le mot et le lut à voix haute.

''Salut Gang ! Je vous envoie ce panier plein de victuailles pour vous restaurer un peu avant la nuit. Vous pouvez manger sans crainte. Passez une bonne nuit ! -Lindâ.''

Bob : Si on faisait ce qu'elle nous dit ?

Flavien : Ouin, bonne idée !

Les autres approuvèrent et tous s'installèrent au milieu des algues pour manger.

Brad : Regardez les algues !

Elles luisaient doucement dans l'obscurité tombante.

Brad : Ce sont des algues phosporescentes.

Bob : Des algues phoss... quoi ?

Brad : Des algues qui brillent.

Petrolia : C'est donc ben beau !

Ils contemplèrent, émerveillés, les algues qui brillaient de plus en plus fort au fur et à mesure que le soleil se couchait. Ler magnifique lueur verte, parfois légèrement bleutée, parfois un peu plus jaune, quelque fois orangée, était à la fois douce et apaisante. Ils restèrent silencieux, même Brad, n'osant pas troubler la paix qui baignait la forêt d'algues. Bientôt, ils s'endormirent, et leur sommeil fut extrêmement réparateur, même s'il fut bref.

Ils furent réveillés par un long hululement aigu.

Brad (effrayé) : C'est quoi ça ?

Voie aiguë et chantante : Ça, c'est moi.

Capitaine : Vous êtes qui, vous ?

Un bruissement se fit entendre et soudain, une grande chouette au plumage beige et au visage en coeur apparut entre deux algues.

Chouette : Je viens pour vous dire que vous êtes attendus au Grand conseil des hiboux du Septentrion. Si vous voulez des réponses à vos questions, suivez-moi.

Les membres de l'équipage se consultèrent du regard, puis Charles se leva et regarda la chouette.

Capitaine : Nous vous suivons.

La chouette s'envola alors dans un grand battement d'ailes feutré et tous la suivirent. Ils avancèrent pendant cinq minutes encore, puis arrivèrent au centre d'une vaste clairière.

Des bûches avaient été disposées en demi-cercle. La chouette leur fit signe de s'asseoir. Une mini-tornade s'éleva du sol devant eux en tourbillonant. Sous leurs yeux étonnés, la tornade se tranforma en un magnifique érable sur les branche duquel étaient perchée une douzaine de hiboux, grands-ducs, chouettes et harfangs aux plumes chatoyantes.

La chouette qui les avait conduits à cette clairière alla se poser sur l'une des branches.

Chouette : Vous voyez devant vous le Grand conseil des hiboux du Septentrion. Vous avez des questions, nous avons les réponses.

Bob : Quand est-ce qu'on soupe ?

Chouette : Euh... Vous devez sûrement avoir des questions plus importantes que ça ?

Bob : Oui, c'est vrai. Quand est-ce qu'on déjeune ?

Capitaine : Bob, c'est pas l'temps.

Brad (au Conseil) : Qu'est-ce qui nous dit qu'on peut vous faire confiance ?

Capitaine (les dents serrées sous l'effet de la colère) : Brad !

Brad : Ben quoi ?

Un harfang leur répondit.

Harfang : C'est une question légitime capitaine.

Brad (interrompant le harfang) : Ben kiens !

Harfang (poursuivant comme s'il n'avait pas entendu Brad) : Le Gamma State ne pourrait exister sans l'imagination des auteurs. Sans eux, rien de tout ceci n'existerait. Mais les auteurs ne sont ni des sages, ni des voyants, ni des philosophes. Dans ce monde ils sont puissants, très puissants, mais leur puissance a des limites. Des créatures maléfiques rôdent dans leur ombre. Et parfois, certains auteurs succombent aux forces du mal. Nous sommes là pour rétablir l'équilibre entre le bien et le mal dans le Gamma State.

Flavien : Alors vous êtes comme une sorte de police ?

Un grand-duc répondit alors.

Grand-duc : Si on veut. Nous offrons surtout notre sagesse aux auteurs.

Valence : Et c'est grâce à cette fameuse sagesse que vous pourrez répondre à nos questions ?

La chouette qui les avait conduit répondit.

Chouette : Oui.

Capitaine : Je pense que vous savez déjà quelle question nous souhaitons vous poser.

Harfang : En effet.

Capitaine (avec nervosité) : Trouverons-nous une planète où déménager six milliards de tatas ?

Grand-duc : Oui.

À ce mot, les membres d'équipage du Romano Fafard eurent peine à contenir leur joie.

Chouette : Mais...

Ce petit mot eu l'effet d'une douche froide sur l'équipage, qui se tut, anxieux.

Chouette : Mais cette planète ne sera pas pour vous.

Capitaine : Qu'est-ce que ça veut dire, ça ?

Grand-duc : Rien de plus, rien de moins que ce que cela veut dire.

Capitaine : Et quand est-ce que nous allons trouver cette planète ?

Harfang : Un jour.

Brad : Ça va nous aider, ça !

Grand-duc : Allons, vous en savez déjà trop. Il n'est jamais bon d'en savoir trop sur son propre avenir. C'est pour cela que les dernières pages du livre de votre destinée sont électrifiées, afin que vous ne cédiez pas à la tentation d'aller lire ce que l'avenir vous réserve. Allez ! Il est temps pour vous de regagner votre vaisseau.

Sur ce, il poussa un long hululement et une porte apparut devant eux.

Grand-duc : Franchissez cette porte, et vous regagnerez votre monde.

Une voix furieuse résonna dans la clairière.

Voix : Pas si vite que ça, l'tas d'plumes !

Grand-duc : Lindâ ? Mais que viens-tu faire ici ?

Lindâ : Le syndicat des auteurs a décrété qu'il restait encore deux chapitres à cette histoire, plus un épilogue, monsieur je-me-fiche-des-auteurs-parce-que-je-suis-supposément-plus-sage !

Capitaine : Me semble que nous avons mérité de retourner à bord de notre vaisseau, non ?

Lindâ : Et vous y retournerez. Mais avant, vous allez devoir affronter les épreuves que vous réservent nos deux derniers auteurs.

Flavien : Come on, Lindâ !

Lindâ (offusquée) : Et nos lecteurs, alors ? Il reste deux chapitres, un point c'est tout.

Brad : Ça va-tu être long, ça ?

Lindâ le regarda, mécontente, des éclairs dans les yeux.

Brad : OK, OK, j'ai rien dit !

Lindâ : Deux chapitres qui dureront aussi longtemps que leurs auteurs le souhaiteront.

Capitaine : Vous avez parlé d'un épilogue aussi.

Lindâ : Kristaline, que soit révéré son nom à travers tout le Gamma State, vous ouvrira alors la porte qui vous ramènera à votre monde**. (S'adressant au grand-duc) Alors faites-moi disparaître cette porte, et plus vite que ça.

Grand-duc (ronchonnant) : Bon, bon. Maudits auteurs. Juste parce qu'y sont plus imaginatifs que nous, ils se croient tout permis.

Et sur ce, il fit disparaître la porte.

Lindâ (au capitaine) : Suivez le chemin des fleurs sauvages jusqu'au chapitre 16. Moi je dois y aller. Tourlou !

Elle disparut.

Chouette : Nous aussi, nous devons y aller. Le soleil va bientôt se lever et comme nous sommes des êtres nocturnes, il est temps pour nous d'aller dormir. Et n'oubliez pas, il n'est jamais trop bon d'en savoir trop sur son propre avenir !

Sur ces mots, l'érable et ses hiboux disparurent dans un tourbillon bleuté.

Capitaine : Bon, ben il ne nous reste plus qu'à nous remettre en route.

Petrolia : Regardez, derrière cette algue, il y a une fleur. Le sentier reprend juste là.

Capitaine : Suivons-les. On dirait qu'elles commencent à s'ouvrir.

Ils se remirent en route, mais ils n'eurent pas à aller loin : la forêt d'algues s'arrêtait brusquement et une large muraille de pierre se dressait devant eux. Une porte fermée se trouvait un peu plus loin, à leur gauche.

Flavien : Y'a une affiche collée sur la porte. C'est écrit : ''Chapitre 16, admission générale''.

Capitaine : Allons-y.

Il posa sa main sur la poignée, mais celle-ci refusa obstinément de tourner. Il frappa ensuite sur la porte, y donna un grand coup d'épaule, poussa, tira, rien n'y fit. Même Serge et Flavien, appelés en renfort, ne parvinrent pas à la faire bouger. Finalement, Charles se tourna vers les autres.

Capitaine : On a comme un petit problème, mes amis. La porte refuse de s'ouvrir.

Brad : C'est pas mal ça qui s'appelle se cogner le nez sur la porte !

***

*Voilà à quoi sert un an de latin à l'université.
** Je me suis dit que c'était le rôle de Kristaline de clôre cette belle aventure, mais si vous n'êtes pas d'accord, je changerai ce bout-là.

Chapitre 16: Roches, sucre et bleu de passage…, de Jivie

Tout le monde continuait de s'acharner sur la fichue porte. Après quelques minutes tous tombèrent assis par terre à bout de force.

Brad: On y arrivera jamais! On va rester ici pour le reste de notre vie!

Bob: Aimeriez-vous ça passer le reste de votre vie le nez cassé ?

Capitaine (en se levant et en faisant le tour de la porte): Brad arrêtez de vous lamenter, il doit bien y avoir un autre chemin!

Flavien se leva à son tour et s'enfonça un peu dans la foret d'algue à la recherche d'un autre passage. Soudain, il remarqua un petit avion en papier vert qui se confondait à merveille avec les algues.

Flavien: Venez ici j'ai trouvé quelque chose!

Tous s'approchèrent curieux de voir la découverte de celui-ci.

Flavien: Regardez il y a un message… et une clef (en lisant) Pour ouvrir la porte il faut avoir la clef gang d'épais. Signé: La prochaine auteure.

Le capitaine prit la clef que lui tendait Flavien et s'approcha de la porte pour tenter de l'ouvrir. Il rentra la clef dans la serrure et tourna…

Capitaine: Elle s'ouvre!!!!

Tous se bousculèrent pour voir se qui se trouvait derrière cette porte. Ils furent tous ébahit par ce qu'ils virent. Derrière la porte se trouvait un désert, rempli de cailloux multicolores. En y regardant de plus près on pouvait se rendre compte que les cailloux étaient tombés du ciel. Hé oui une pluie de roches! Et en plein milieu de cette pluie se dressait un bureau, un tout petit bureau en bois entouré d'une grosse bulle.

Brad: On a eu des chouettes qui parlent, des transports en nuages, des buissons de ronces, de l'herbe magique et pis là une pluie de garnottes!!! Pis l'auteure est même pas encore arrivée!

Voix: Wow minute on se calme!

Tous se retournèrent et virent dans l'embrasure de la porte Jivie.

Valence: HA enfin vous êtes là. C'est-tu bientôt fini cette affaire la que l'on rentre chez nous?

Jivie: Ben oui ça achève!

Bob: Est-ce que ce sont des vraies roches?

Jivie: Ben non ce sont des roches en stiromousse !

Capitaine: C'est bien beau les roches mais qu'est qu'il faut que l'on fasse ?

Jivie: Vous êtes donc bien bête! Avant il faut que vous passiez le test d'admission pour avoir accès aux autres chapitres. Suivez-moi.

Et elle se dirigea vers la bulle qui entourait le bureau et la traversa sans grandes difficultés. Mais quand l'équipage vient pour passer la bulle ils se cognèrent sur celle-ci.

Jivie: Ha oui j'oubliais que vous n'êtes pas des auteurs! Je vais vous mettre une porte.

Et à ses mots une grande porte se dessina à travers la bulle. L'équipage entra et s'assis sur les chaises prévues à cet effet.

Jivie: Bon alors comme test je vais vous faire faire… heu...ah oui je sais!! Je vais vous faire marcher sur la tête sur un fil de fer!

Tous se regardèrent incertains.

Pétrolia: Ben oui mais là un fil de fer sur la tête!!

Bob: Bin oui on est pas des somnambules!!!

Flavien: Non Bob il faut dire…

Flavien n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un fil de fer apparut à environ 5 m d'altitude devant ses yeux.

Jivie: Bon vous allez y aller chacun votre tour: Pour commencer le capitaine - il faut bien montrer l'exemple, Brad, Serge, Pétrolia, Flavien, Valence, Bob.

Chacun leur tour ils passèrent sans trop de difficulté car à cette altitude dans cette partie du monde des auteurs…

Valence (surprise): On est en apesanteur!

Et oui ce qui leur rendaient la tâche beaucoup plus facile! Après que tout le monde est passé ils redescendirent en douceur par terre dans un tapis de roches en stiromousse.

Jivie: Aille! Bravo vous avez tous réussi!!! Vous êtes maintenant admissibles au chapitre 16!!!

Serge: Maintenant qu'on a passé le test que fait-on?

Jivie: Continuez par là jusqu'au jardin de sucre à la crème…

Bob (reveur): Sucre à la crème

Jivie: Après que vous l'ayez passé tournez à votre droite dès que vous verrez que le paysage sera devenu bleu et mauve. Le prochain auteur devrait vous attendre là. Bon moi mon apparition est terminée alors je vous laisse mais juste avant de partir des fois entre les roches il y en a des vivantes faites attention elles se fâchent facilement. Tourlou!!!

Capitaine: On y va?

Ils approuvèrent tous et partirent vers le jardin de sucre à la crème qu'on voyait au fin fond du paysage.

Flavien (déçu): Aille c'est plate, ici quand on pousse Brad il se fait pas mal, il atterit sur les roches en mousse. Regarde Bob.

Et Flavien poussa Brad qui tomba par terre sur une roche. Mais malheureusement cette roche était une de ceux qu'avait parlées Jivie: les roches vivantes. La roche mordue Brad

Brad: Aïe lâche moi roche!

L'équipage ne put retenir un fou rire.

Brad: C'est pas drôle venez l'enlever.

À contre cœur le capitaine enleva la roche toujours pris au mollet de Brad.

Serge: Regardez on arrive.

Effectivement ils arrivaient au jardin. Le sol était jonché de fleurs multicolores à grande tige qui avaient en leur centre un sucre à la crème. Bob devenu fou se dirigea de fleur en fleur leur arrachant leur centre.

Flavien: Bob calme toi un peu!!!

Bob (la bouche pleine): Oui mais c'est super bon!!!

Quelques heures et indigestions pour Bob…

Pétrolia: Ark regardez on arrive dans le monde bleu l'auteur ne devrait pas être bien loin…

OUFF..., de Seb132


Brad: Ben qu’est-ce qu’on fait là?

Capitaine: On attend... Jivie a dit qu’il va y avoir un(e) auteur(e) qui va arriver.

Soudain une ombre se dessina dans les fleurs du jardin...

Flavien: Capitaine regardez!

Brad:(parlant à l’ombre) Pitié tuez nous pas! On vous a rien fait!

Capitaine: Brad! Taisez-vous! Si ça se trouve c’est un autre auteure!

À ses mots un gros chien sortit des fleurs du jardin!

Capitaine: Restez faire c’est pas un auteur!

Pétrolia: Qu’est-ce qu’on fait?

Capitaine: On court!

Et tout l’équipage partit à courir vers je ne sais trop où, mais le chien était trop vite pour eux...

Bob: Capitaine! Il me rattrape!

Le chien sauta sur Bob et commenca à le lécher au visage...

Seb132: Jello! Lâche Bob!

Le chien lâcha soudainement Bob pour venir voir Seb132...

Brad: Il est à vous ce stupide chien!

Seb132: Oui ce stupide chien est à moi! Vous avez un problème avec lui ou quoi?

Brad: Heu... non il est super beau!

Capitaine: Vous êtes Seb132 n’est-ce pas?

Seb132: Ben oui c’est bien moi!

Capitaine: Pourriez vous nous dire ou nous sommes?

Seb132: Mais bien sûr vous êtes chez moi! Et c’est ici que vous allez passer la nuit!

Valence: On va dormir dans un jardin?

Seb132: Ah c’est vrai!

Seb132 claqua des doigts et une super grosse maison apparut!

Seb132: Voulez-vous bien entrez?

Tous regardèrent le capitaine qui leur fit un signe de rentrer. À l’interieur ils se trouvaient dans un hall avec un plafond tellement haut qu’ils ne le voyaient pas...

Flavien: Vous vivez ici?

Seb132: Juste la fin de semaine!

Pétrolia: Ayoye...

Seb132: Bon vous allez dormir dans le salon je vous ai tous préparé des lits... et Jello va dormir avec vous... Brad!

La nuit arrivée tout le monde se coucha et dormirent sauf Brad que le chien n’arrêtait pas de lécher.

Le lendemain matin Seb132 les réveilla avec un déjeuner que l’équipage mangèrent avec plaisir.

Valence: C’est vous qui avez fait ça?

Seb132: Ouais... Lorsque vous aurez fini vous viendrez me rejoindre dehors... Je vais être sur la terrasse!

Seb132 sortit et l’équipage continuèrent à manger leur déjeuner et quelques minutes plus tard ils allèrent rejoindre Seb132...

Capitaine: Écoutez Sébastien...

Seb132 le regarda avec un air interrogatoire...

Capitaine: Ben vous devez sûrement vous appeler Sébastien!

Seb132: Oui mais ça vous ne devez pas l’savoir!

Capitaine: Bon O.K. je recommence... Écoutez Seb132 pouvez-vous nous dire où aller pour revenir sur notre vaisseau.

Seb132: Ben oui! Ben j’va pas l’dire!

Brad: Ah tabar...

Flavien: Mouche! Il y a une mouche juste là!

Seb132: Non je vais vous dire où aller pour trouver la prochaine auteure qui elle va vous emmener à votre vaisseau! Mais...

Serge-8: Mais?

Seb132: Vous devez passer ce corridor mais il y a plein de flèches, de roches et plein d’autres choses qui passent au travers!

Capitaine: D’accord si c’est cela qu’il faut faire pour revenir sur notre vaisseau.

Tout l’équipage s’engagèrent dans le corridor qui était, soit-dit en passant, très petit. Le capitaine passa sans trop de problèmes, Brad lui était tellement maigre qu’il évitait les flèches trop facilement, mais lorsque venu le temps à Valence de passer elle eut quelques problèmes pour commencer elle trébucha et tomba par terre et lorsqu’elle se leva une flèche allait direct pour son coeur!

Seb132 se leva d’un bond!

Seb132: NonnnnnN!!!

Il claqua des doigts et la flèche s’arrêta à 1 centimètre du coeur à Valence!

Seb132: Ouff ils m’auriont tué si ça aurait arrivé il m’aurriont tué!

Seb132 partit en enlevant le corridor et tous les obstacles.

Seb132: Il faut que vous marchez un bon 4 Km par là et Kristaline va vous retrouver!

Valence: Merci Seb132 ! Merci beaucoup!

Seb132: C’est beau!

Et il partit!

L’équipage tant qu’à eux marchèrent vers la direction que Seb132 leur avait montré...

Finale en pantoufles, de kristaline


Voilà longtemps que l'équipage marchait lorsque soudain...

Pétrolia : Me semble que ça fait longtemps qu'on marche.

Serge8 : Environ 2 heures.

Capitaine : Mais ça fait longtemps qu'on aurait parcouru les 4 kilomètres.

Serge8 : Depuis le début de cet aventure, nous avons parcouru : 47 kilomètres, 192 mètres, 38 centimètres et...

Énervé, le capitaine débrancha Serge8.

Brad : L'auteur s'est foutu de nous.

Voix : Ben non !

Le groupe sursauta. Ils se retrouvèrent alors dans un champ de cerisiers en fleurs.

Capitaine : Kristaline ?

Kristaline : Oui, c'est moi.

Valence : Mais... vous étiez pas là aux 4 kilomètres ?

Kristaline : Vous avez pris le mauvais chemin.

Flavien et Pétrolia : Quoi ?

Kristaline : Passez-moi le livre.

Pendant que Pétrolia rebrancha Serge8, Flavien, qui tenait le livre, le passa à l'auteure, qui l'ouvrit sur une page intitulée "Notes". Un dessin de triangle rectangle apparut.

Kristaline : Vous étiez supposé de prendre le chemin de la cathète A, celui qui est le plus court. Or, vous avez pris le chemin de l'hypothénuse, ce qui est le plus long des trois chemins.

Brad : Vous appliquez le théorème de Pythagore ?

Kristaline : Exact.

Bob : De kessé ?

Remarquant que Bob saignait du nez, Kristaline simplifia son explication.

Kristaline (montrant le côté le plus long du triangle) : Vous avez pris ce chemin-là.

Bob : Ahhh.

Kristaline : Bon, assez parlé de théorèmes, j'ai eu un exam y'a pas longtemps.

Valence : Les auteurs ont des examens ?

Kristaline : Malgré nos pouvoirs, on mène une vie comme la vôtre. Bon, je sens que vous êtes impatients de revenir chez vous.

Tous, sauf Kristaline : Oui.

Quelques secondes de silence plus tard...

Capitaine : Alors ?

Kristaline : Ben, j'ai pas encore fini de recharger mes pouvoirs.

Capitaine : QUOI ?

Le capitaine semblait bien être sur le bord de la crise de nerf.

Kristaline : Mais j'ai peut-être une idée.

Capitaine : Alors, dites-là !

Kristaline : Vous voyez le tapis jaune au milieu du champ là-bas ?

Pétrolia : Un tapis ?

Valence : Jaune ?

Kristaline : Rassurez-vous, c'est pas moi qui a choisi la couleur. En tout cas... C'est là que j'invite mes amis à jouer au Twister. Hé qu'on a eu du fun la dernière fois !

Capitaine : Abrégez, s'il vous plaît !

Kristaline : Ok, ok. Vous devez enfiler des pantoufles en laine et glisser vos pieds sur le tapis. Puis, après avoir fait l'aller-retour sur le tapis, vous viendrez me toucher.

Bob : Juste ça ?

Kristaline : Juste ça.

Capitaine : Ne perdons pas de temps. Allons-y.

Tout le monde se dirigea vers le tapis jaune. Soudain, en voulant aller sur le tapis, Serge8 fonça dans un obstacle invisible.

Serge8 : Aidez-moi ! J'suis pris !

Kristaline fit reculer Serge8.

Kristaline : Excusez, Jivie a installé une bulle autour du tapis. On haït ça jouer quand l'tapis est mouillé...

Elle ouvrit une porte et fit entrer l'équipage avec elle. Ils étaient à côté d'un panier contenant plein de pantoufles de toutes les couleurs.

Kristaline : Prenez-en une paire et faites ce que j'ai dit.

N'ayant pas trop le choix, l'équipage délaça leurs soulieurs et enfila des pantoufles. Puis, ils firent ce que leur a demandé Kristaline. Flavien fut le premier à revenir vers elle. Puis, en la touchant, il reçut un choc électrique.

Flavien : Ow !

Kristaline : Oui, j'sais que ça fait mal, mais j'ai besoin d'électricité pour recharger plus rapidement.

Brad : L'électricité statique ! C'est pas ce qu'il y a de mieux !

Kristaline (vexée) : J'sais pas c'qui m'retient là... Ow !

Bob venait de la toucher et bien sûr, il y eut un choc électrique.

Bob : Eille, c'est hot ça ! On pourrait faire la même chose à Brad ?

Bob et Flavien se regardèrent d'un air complice.

Brad : Non... Vous y pensez pas ?

Brad courut du mieux qu'il put, mais fut rattrappé par Bob et Flavien. Bientôt, il fut victime d'attaque d'électricité statique.

Capitaine : Bob, Flavien, suffit !

Voyant que ça ne s'arrêtait pas, il se tourna vers Kristaline.

Capitaine : Vous pourriez pas faire quelque chose ?

Kristaline : Ben là ! Des plans pour vider mon énergie ! (Voyant le capitaine se fâcher) Ok, ok, mais vous allez le regretter !

Elle se concentra et fit reculer Bob et Flavien. Puis, elle s'approcha de Brad. Soudain, elle se mit à rire.

Brad (ne comprenant pas) : Quoi ? Qu'est-ce que j'ai ?

Toujours en riant, elle l'aida à se relever. C'est alors que le reste, ne comprenant pas la réaction de l'auteure, comprirent pourquoi elle riait : les cheveux de Brad étaient dressés vers le haut (voir chapitre 2). Et ils se mirent à rire de Brad eux aussi.

Brad : Eille, c'est pas drôle. Qu'est-ce que j'ai ?

Kristaline (se calmant) : Bon, ok... Disons que vous avez pas mal d'électricité en vous. Mais inquiétez-vous pas, j'vais vous enlever ça.

Elle allait pour toucher de ses doigts les cheveux du scientifique, mais elle oublia qu'elle était plus petite que lui.

Kristaline : Euh... quelqu'un pourrait m'aider ?

Flavien et Bob se proposèrent de lui tenir chacun un pied. L'auteure accepta et, avec leur aide, elle fut à la hauteur de Brad. Elle prit un malin plaisir à jouer ses doigts dans ses cheveux, récoltant la moindre particule d'électricité statique qui est possible à récolter. Quand elle eut terminé, pour la première fois de leur vie, l'équipage put voir les cheveux de Brad en bataille (comme dans "On ne ment que deux fois" ^^).

Brad (alors que Flavien et Bob pose Kristaline par terre) : Pourquoi vous me regardez de même ?

Kristaline (comme plongée en rêverie) : Woah...

Capitaine (impatient) : Est-ce que c'est fini ?

Kristaline (sortant de sa rêverie) : Hein ? Euh... Oui. Oui. Bon, j'suis à full maintenant. On peut...

Voix masculine : Un instant !

Un homme venait d'apparaître sur le tapis. Prise de panique, Kristaline se prosterna devant lui.

Kristaline : Salut, maître !

Capitaine : Mais qui êtes-vous ?

Homme : Je me nomme Pierre-Yves, grand maître du Gamma State.

Flavien : Eille, vous seriez pas sur la couverture du... ?

Pierre-Yves : Que fais-tu, Kristaline ?

Kristaline (paniquant) : Moi ? Euh...

Pierre-Yves : Tu as osé amené ces gens contre notre gré ?

Kristaline (relevant la tête) : Ben, euh... (Baissant la tête) Oui, maître.

Pierre-Yves : Ainsi, le comte de Duplessis avait raison.

Kristaline : Pitié, faites-moi pas d'mal. J'suis trop fine.

Pierre-Yves (à l'équipage) : C'est vrai ce qu'elle dit ?

Pétrolia : On a connu pire.

Pierre-Yves : Alors, je vous crois. (À Kristaline) Ramène-les chez eux. Et tu viendras me voir : Claude et moi avons à te parler.

Kristaline : Oui, maître.

Puis, Pierre-Yves disparut.

Valence (inquiète) : Est-ce que... ?

Kristaline : J'pense pas que ça va être grave. Mais j'pense que j'vais être limitée de mes pouvoirs pour un bon bout de temps. (Se ressaisissant) Bon, faut il aller. Plaçons-nous en cercle.

Ils firent ce que l'équipage avait fait avant d'embarquer dans cette folle aventure. Un pied sur l'autre, ils se retrouvèrent, quelques instants plus tard, dans le vaisseau. Pourtant, l'auteure n'était plus là.

Capitaine (soupirant de soulagement) : Enfin... nous voilà chez nous.

Bob : C'est pas sur la Terre notre chez nous ?

Capitaine : Non, Bob. Mieux vaut vivre l'instant présent et se tourner vers l'avenir.

Bob : De kessé ?

Brad : De toute façon, vous comprendrez rien. Bon, si vous voulez m'excuser, je vais aller prendre ma douche. Trois jours sans me laver...

Il fit une moue de dégoût avant de quitter la salle de commandement.

Capitaine : Quoiqu'il en soit, nous savons enfin que, quelque part, dans les confins de l'univers, une planète parfaite nous attend. Car, comme on le dit si bien : "À coeur vaillant rien d'impossible pour Mel Gibson".

Personne n'avait compris le proverbe du capitaine.

Bob (chuchotant à Flavien) : C'est qui Mel Gibson ?

Flavien haussa les épaules.

Capitaine : Tout le monde à son poste ! On va la trouver, cette planète !




FIN