[FNT]Les sentiments qui font déborder le vase

Titre: Les sentiments qui font déborder le vase
Auteur: Nathalie G.
E-mail: shadow6825@hotmail.com
Genre: Drame
Disclamer: Tout l'univers de Dans une galaxie près de chez vous appartient à Claude Legault et Pierre-Yves Bernard... et tout le reste du bla bla!

Notes: Dans cette fic, je ne m'occupe pas de la concordance des temps (comme d'habitude quoi). Le premier chapitre ne révèle rien qui se passe dans le reste de la fic...


0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0

Chapitre 1
Ah, la routine ! Découverte de nouvelles planètes, explorations, … découverte que toutes ces planètes sont inhabitables… C'est ce que vivait l'équipage du Romano Fafard presque à chaque jour.

Cette fois encore, l'équipage, dans la salle de commandement, attendait le rapport de sonde qui avait analysé les 4 planètes les plus près du Romano, soit : 010011000111, Gillia, Émeraude et Martias.

- Alors, Brad, ça arrive ces rapports de sonde ? demanda le capitaine à Brad.
- Ça ne devrait pas tarder, répondit Brad.

Deux minutes passèrent, sans un seul mot, et arriva enfin le fameux rapport de sonde. Brad le lu.

- La planète 010011000111 est une planète déserte et le sol est très riche, mais, son atmosphère contient très peu d'oxygène. Gillia est une planète habitant seulement des animaux et une forte végétation. Émeraude est une planète peuplée d'une forme de vie non-identifié, le sol est riche, la végétation est présente, processus de photosynthèse, oxygène, alcalinité, même composition atmosphérique que la Terre, entrée laveuse sécheuse… wow !
- Ben oui, c'est bien beau tout ça mais qu'en est-il de Martias ? , demanda le capitaine.
- Totalement inhabitable ! Forme de vie barbare, sol appauvrit, pas assez d'oxygène et bla bla bla, répondit Brad.
- D'accord. Nous n'explorerons que la planète Émeraude, la planète Gillia et la planète… 010111100 ? En tout cas, l'autre là ! Nous avons du pain sur… sur… sur… sur le plancher, dit le capitaine un peu confus. C'est pour ça que je veux tout le monde couché immédiatement pour être en forme demain. Je vous veux tous ici, demain, à 7 heures 49 minutes.

L'équipage fit le garde-à-vous et s'en alla au dortoir.

Brad écrivait dans son journal personnel.

- Aujourd'hui, une fois de plus, mon énorme courage sauva tout l'équipage, dit Bob en lisant par-dessus l'épaule de Brad.
- C'est pas de vos affaires ce que j'écris dans mon journal personnel, dit Brad en cachant son journal sous son oreiller.
- Ben voyons Brad, montrez-nous ça ce p'tit carnet-là, dit Flavien en saisissant le journal de Brad.
- Redonnez-moi ça immédiatement, imbécile !

Pendant que Brad essayait de reprendre son carnet, Pétrolia lisait des petits bouts.

- 26 février 2039. Aujourd'hui, j'ai sauvé l'imbécile qui nous sert de capitaine d'une mort certaine. En effet, n'écoutant que mon courage, je me suis jeté devant le capitaine avant qu'il ne tombe à l'endroit où j'avais lavé le planché quelques minutes avant. Si je n'aurais pas été là, il serait sûrement tombé et mort d'une commotion cérébrale. Franchement, Brad !
- Ah ha ! Ça c'est pas la fois où Bob avait renversé un gros verre de liqueur format jumbo* pis que quand on était revenu pour nettoyer, Brad était par terre en train de se plaindre d'une foulure du genou pis du dos ? ria Flavien.
- Ah oui, je m'en rappelle ! ria aussi Bob.

Les trois complices se mirent à rire alors que Brad reprenait son journal retournait se coucher.

- Vous allez voir qu'un jour, j'vais me venger pis ça sera pas qu'une petite vengeance ! menaça Brad en pointant Bob, Flavien et Pétrolia du doigt.

Brad mit sa tête sous son oreiller et essaya de dormir pendant que les trois autres pouffaient de rire. C'est à ce moment que le capitaine entra dans le dortoir.

- Qu'est-ce qui se passe ici ? demanda le capitaine. Je vous demande d'aller vous coucher et quand j'arrive tout le monde est encore debout ! reprocha Charles. À l'exception de Brad… ça c'est surprenant, dit le capitaine sur un ton plus calme.

Le trio arrêta de rire subitement et alla se coucher.

Le lendemain, le capitaine avait décider que tout le monde aurait une journée de congé, mais que le lendemain serait une journée complète de travail.

À 11 heures 2 minutes, tout l'équipage était dans la salle de repos, à l'exception de Pétrolia et Flavien. Charles dormait paisiblement sur un fauteuil moelleux. Bob jouait à un jeu vidéo et Serge le regardait faire. Brad écrivait dans son journal personnel et Valence lisait un livre sur la confiance en soi, livre que Flavien venait de commencer à lire. Tout à coup, la porte s'ouvrit. C'était Pétrolia. Elle était complètement décoiffée et la fermeture éclair de sa veste était à moitié ouverte.

- Pét' ? Est-ce que c'est une nouvelle coiffure ou tu t'es mis les doigts dans une prise de courant ? dit Bob en détachant son regard de son jeu vidéo.

Flavien entra à son tour, au moment où Bob posait sa question. Il était lui aussi décoiffé et sa veste était légèrement tassée sur le côté.

- Mon Dieu**, Flavien, est-ce que tu es tombé dans la sécheuse ? dit le pilote en regardant Flavien.

Tout à coup, Serge poussa un cri.

Bob se retourna vers son jeu vidéo et vit que le personnage dans son jeu, qui ressemblait à Mario, venait d'être tué par un champignon vivant, armé d'un fusil. Le capitaine se réveilla en sursaut en entendant le cri.

- À ce que je vois, vous avez eu du fun, dit la psychologue en faisant un clin d'œil aux deux amoureux.

Flavien tira Pétrolia vers lui et l'embrassa. Comme d'habitude, Brad fut dégoûté.

- Yark ! C'est répugnant cette façon de… de… de vous échangez vos microbes. dit Brad avec une face de dégoût.

- S'embrasser n'est pas du tout répugnant. C'est vous qui l'êtes ! cria presque Pétrolia.

- Et en plus Brad, vous pouvez pas comprendre ça vous, vous en avez jamais eu de blonde ! rajouta Flavien.

Ils s'approchèrent tout les deux de Brad.

- Qu'est-ce que vous écrivez aujourd'hui dans votre journal ? Que vous avez combattu un ours à mains nus ? dit Flavien sur un ton moqueur. Montrez-moi dont ça pour voir… dit Flavien en subtilisant le journal personnel de Brad.
- Rendez-le moi ! cria Brad en se levant.
- Vous voulez pas que je lise ?
- Je vous ai dit de me le rendre ! cria Brad cette fois en augmentant le ton.
- Brad, Flavien, suffit ! ordonna Charles en se levant.
- Bon alors, par quoi on commence ? dit Flavien en ouvrant le petit carnet noir.

Ça en était trop pour Brad. Incapable de supporter une autre moquerie de ce genre, Brad renversa le fauteuil sur lequel il était assis quelques secondes plus tôt et reprit brusquement son carnet.

- Je vous déteste ! dit Brad en pointant Flavien du doigt même s'il n'était qu'à un mètre de lui.

Il fit tomber la bibliothèque près de l'entrée se retourna et dit :

- Je vous déteste tous !

Il se retourna à nouveau et sortit rapidement de la salle de repos. Le reste de l'équipage fut très surpris de voir une telle violence physique venant de Brad.

En marchant dans les corridors, Brad ne pu pas s'empêcher de se défouler.

- Je les déteste ! Je les haïs ! Il y a quand même un bout' à insulter, frapper, niaiser et se moquer de quelqu'un ! C'est assez ! Je peux pu les voir ! Je peux pu les sentir! JE LES DÉTESTE ! dit Brad les dents serrées.
------------------------------------------------------------------------------

*Vous vous rappelez de la grosseur de la liqueur de Bob dans l'épisode Attendez-nous pas pour souper ?
**Ben quoi ? Si Claude c'est Dieu, Flavien est sensé l'être aussi, non ?
Alors, c'est mieux?