Titre : Prisonnier
Auteure : Marie-Ève M.
Email : marie7680@hotmail.com
Genre : Encore un autre Draaaaaamaaaa ! One Shot.
Résumé : ’’-Valence: Ah ben là on est faite! Y'a aucun sens de l'orientation! Y se perd dans son lit, y'a besoin d'une boussole pour sortir de ses couvertes le matin!
-Brad: Heille, euh, c'est arrivé une fois cette histoire là, ok!’’ (Ça ne m’appartient pas! *regard battu vers spookyalien*)
Disclamer : Tout l'univers de Dans une galaxie près appartient à Claude Legault et Pierre-Yves Bernard. Je ne possède rien de tout ça et je ne fais pas d'argent en écrivant cela et ce n'est pas une histoire commerciale.
Note de l’auteure : Lancer pas la première pierre trop vite, please! Vous gagnez un char d’assaut si vous ne le fait pas!
Je dois encore rêver.
Ouais, c’est ça. C’est moi, sommeillant dans le pays de Morphée, qui est prisonnier de mon lit.
Je cherche une issue. Il n’y en a aucune, ces couvertures fourbes les ont toutes gobées pour me mener la vie dure. Tant pis, elle ne savaient pas qui je suis. Moi aussi je vais me laisser avaler si ça continue.
Mes draps sont ignobles, si ça continue, ils engloutissent toi aussi, Mussolini.
Ils veulent nous étouffer, nous emprisonner, nous brûler, nous gazer. Non pas de Zyklon B mais de dioxyde de carbone. Cet abri douillet rabattues sur moi qu’était autrefois se transforme petit peu à petit peu en véritable chambre à gaz. Mes draps veulent vraiment appliqué sur nous la solution finale des êtres diaboliques.
Mais qu’est que je leurs ai fait, bon sang!
J’ai peur, Aide moi, Mussy, je veux survivre!
Je n’aime pas le noir qui m’entoure. Je déteste encore plus le jour, la lumière, sauf que je veux le voir. Le noir endort peut-être mes problèmes mais il ne m’a jamais fait un coup comme ça. Pourquoi ils me les jettent maintenant à la figure?
Je dois me faire croire que je ne suis pas éveillé. Je dors.
En boule, j’ai envie de crier, je veux sortir. Je ne veux pas prendre une douche de la mort. Je suis déjà assez propre, non merci.
Je me perds pour sortir. Je trouve même plus ma boussole.
La respiration difficile, je perds la raison. Je vais mourir… le gaz commence à m'opprimer.
Je suis coincé. Je désirai me caller contre mes oreilers à l’aveuglette mais je ne les trouve pas.
Je dors. Je dors. JE DORS ENCORE, MERDE!
Fidèle ourson, Mussy, abandonne moi pas. Je veux mourir avec toi, console moi, je ne veux pas mourir. Tu et le seul qui peut me faire sécher mes larmes. Le seul qui peut me rassurer.
A me faire oublier ce pseudo réveil du pied gauche. Parce que je sommeille encore. Ce n’est pas vrai.
Je ne me suis jamais senti aussi désorienté, je deviens fou. La claustrophobie me bousille… Ou est la sortie?!?
Elle a disparue. Je désespère de la trouver.
Tu la vois toi, Mussy?
Regarde bien partout! Il n’a pas une petite fente? Une petite faille? Cris si tu vois un indice, avertit bien fort!
J’ai si chaud, la sueur me coule à la peau. J’ai mal à mon cœur oppressant.
J’étouffe. Je meurs.
Et dans un mouvement désordonné du bras secoués par des spasmes agités, la lumière réparait,
Les autres sont là, autour de mon lit, à me regarder sidérés par mon attitude marginal.
Je ne meurs plus! Je vis!! Je suis libre! Mon lit ne m’a pas eu!
Libre comme la lumière qui me reflète en plein visage.
Mussollini se retourne et me grogne, excité :
-Sortie!
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