[FT] Au plus profond du désespoir (de Cahuète)

Nom d'auteur: Cahuète

Nom de la fic: Au plus profond du désespoir

Résumé: La maladie, ça arrive toujours au autre mais jamais à nous. Pourtant c'est faux. Sa frappes lorsqu'on si attend le moins. Flavien ce croyait à l'abris de tout avec sa vie presque parfaite pourtant...

Note de Cahuète: L'histoire de cette fic est basé sur les fait les pensée et le journal personnel d'un seul personne. Faut juste pas être trop sévère avec moua )

Fic:




Au plus profond du désespoir
En mémoire de Xavier... Je tes jamais oublié sois-en certain



Prologue

24 novembre 2038. 11h30. J’ai la tête qui tourne depuis mon lever. Au début je songeais au déjeuner que j’avais raté. Je suis donc allez mangé mais ce n’était pas cette raison. Je me suis dit que c’était pour passer. Mais même 3h après la tête me tourne toujours à une vitesse folle. J’ai donc dit au capitaine que j’allais me coucher. Il ma proposé d’aller au centre de santé. J’ai refusé. Je ne voulais pas que Pétrolia me dise que je suis malade. Je ne vais pas bien mais demain ça ira mieux. J’en suis certain.

2h13. Mon tournis a légèrement ralenti. Mais maintenant c'est le mal de cœur qui m'a prit. J’ai même pas été capable d’avaler mon dîner. J’ai pris 10 minutes avant de me rendre à la salle de commandement.

4h21. J’ai la tête qui tourne plus que jamais. J’ai mal au cœur plus que jamais. J’ai l’impression que mon cœur fait 200 battements/seconde. Je le sens résonner jusque dans mes chevilles. C’est décidé. Je vais au centre de santé voir Pétrolia. J’ai eu tort de me négliger ses derniers jours.

Flavien ferma son journal et sortit de la cabine 8D.

Chapitre 1 : Quand le destin frappe à notre porte

Un pied devant l’autre, un pied devant l’autre, un pied devant l’autre.

Un trajet qui me semblait si court à l’habitude me semblait interminable aujourd’hui. Je regarda derrière moi question de savoir si j’avais avancé énormément. La porte du dortoir ne devait être que une cinquantaine de pas, tout au plus, de moi.

Je continua à avancer péniblement. La traversée du désert semblait moins difficile à comparer de ce trajet aujourd’hui.

Un pied devant l’autre encore une fois, un autre, on répète le mouvement. Un pied devant l’autre.


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Valence marchait dans le corridor qui menait au cabine. Le capitaine l’avait chargé d’allez voir Flavien et de le convaincre d’aller au centre de santé. Lorsqu'elle tourna le dernier angle avant d’arriver au corridor qui menait aux cabines, elle remarqua quelque chose par terre. Elle était trop loin pour dire exactement qu’est-ce que c’était, mais elle eut un drôle de pressentiment.

Valence accéléra le pas. Plus elle approchait, plus son pressentiment semblait se confirmer. C’était un membre de l’équipage.

Maintenant, elle courait à toutes jambes. Elle pouvait identifier le corps.

-Flavien!

Flavien était par terre inerte. Il respirait encore, mais Valence appela le capitaine à son secours.

-Capitaine, venez me rejoindre dans le corridor des cabines 8D.
-Bien Valence. J’arrive.

Valence attendit 5 minutes qui lui sembla 5 jours entiers. Lorsque Charles arriva et qu’il reconnut Flavien, il s’exclama :

-Je savais qu’il allait pas.
-Vite Charles, faut l’amener au centre de santé.

Ils le saisirent chacun par leur bout. Il l’emmenèrent au centre de santé. Il le déposèrent sur le lit sous le scanneur et le Capitaine partit chercher Pétrolia.

Valence, elle, fixa Flavien quelques instants, puis incapable de rester sans bouger plus longtemps, rentra dans son bureau.


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Lorsque j’ouvris les yeux, je sus immédiatement que je n’étais plus dans mon dortoir. Non, je sus que j’étais dans le centre de santé.

Je me redressa avant de remarquer que Pétrolia était proche de l’ordinateur du scanneur. Elle n’avait pas remarqué que j’étais réveillé.

Une feuille s’imprima. Pétrolia la prit et commença à la lire. Elle sortit la langue en signe d’agacement. Puis une seconde feuille s’imprima.

-Du charabia tout ça.
-Pétrolia?
-Ah! Sursauta-t-elle.
-Je t’ai fait peur?
-Un peu, je pensais que tu dormais encore.
-Qu’est-ce que c’est ces rapports de scanneur?
-Du japonais. Je comprends absolument rien.

Une troisième feuille s’imprima. Pétrolia la saisit aussitôt.

-C’est écrit en médecin. Je vais voir Valence surtout bouge pas.

Pétrolia, qui avait vu Valence sortir du centre de santé à son arrivé, sortit en laissant derrière elle Flavien.

-Mais attendant…

Elle était déjà partie. Me laissant à ses suppositions

Déjà, j’imaginait le pire.


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Pétrolia avait déjà fait la salle de commandement, le poste de défense, la salle de registre, la cabine et la salle de jeu vidéo avant de retrouver Valence. Celle-ci était au sas.

Autant Pétrolia s’était trouver stupide en allant vérifier là autant elle se félicita elle même lorsqu’elle l’eu trouvée.

-Valence!

Valence se retourna et lui sourit.

-Tu peut me traduire le rapport de scanneur?
-Avec plaisir.

Valence plongea sa lecture dans les trois feuilles de papier. Aussitôt son sourire figea et descendit tranquillement vers le bas.

-Quoi? Qu’est ce qu’il y a?

Valence ne répondit pas continuant sans cesse de revenir d’une feuille à l’autre

-Qu’est ce qu’il est écrit?

Valence montra son doigt à Pétrolia pour lui dire de patienter un instant.

À cet instant, Pétrolia s'en voulais énormément de ne pas comprend les rapports elle-même. L’attente la torturait. L’angoisse la rongeait.

Au bout d’une quarantaine de secondes qui avait semblés, au yeux de Pétrolia, encore plus long, Valence cessa sa lecture.

-Qu’est-ce qu’il a Flavien?

Valence prit un grande respiration.


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Pétrolia était déjà partie depuis un bon quinze minutes. J’attendais toujours cherchant dans ma mémoire si dans ma vie j’avais connu une maladie pareille, des symptôme pareils, quelque chose qui ressemblait à ce que j’avais. Négatif. Rien ne me revenait à l’esprit.

Mes étourdissements s’étaient calmés depuis mon réveil mais mon mal de cœur était toujours là et mon cœur battait toujours à cent mille à l’heure. L’attente ne devait pas aider.

Les secondes semblaient des minutes et les minute, des heures.

Soudain j’entendis la porte coulissante s’ouvrir dans mon dos.

C’était Bob. Enfin quelqu’un pour m’aider à passez le temps.

-Hey! Salut Bob!
-Salut Flav.! Qu’est-ce que tu fais ici?
-Je ne vais pas bien aujourd’hui. Pétrolia m’a passé un scan et est allée le faire lire à Valence.
-Ah oui. Je les ai vu proche du sas.
-Toi qu’est-ce que tu fais ici?
-Rien chus venu voir si ça aurais pas été Brad. Qui s’était fait mal.

Les 2 amis parlèrent encore quelque instants puis Bob partit. Flavien était à nouveau seul avec son amie l’attente.

Soudain j’entendis à nouveau les portes coulissantes s’ouvrir.

Ça ne peut pas être encore Bob. Pour moi c’est Valence ou Pétrolia

Je me retourna. C’était Pétrolia qui, à ma grande surprise, avait les yeux plein d’eau.

-Qu’est ce qu’il y a? demandais-je.
-Flavien.
-C’est moi.
-C’est le rapport du scanneur.
-Quoi qu’est ce qu’il a le rapport?

Maintenant j’avais peur que mes pire crainte se concrétise.

Pétrolia asseyait de parler mais à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche rien ne sortait.

-Pétrolia! Qu’est-ce que j’ai?
-Un cancer, finit-elle par murmurer.

Chapitre 2 : Quand on décide de vivre il y a toujours un mais...

Deux heures s’était écoulés depuis que j’avais appris la nouvelle. Deux heures de perdu sur un mois. Il ne me restait qu’un seul petit mois à vivre au maximum. Je pouvais mourir d’un instant à l’autre.

Selon Pétrolia, j’allais mourir dans les alentours de Noël. C’était un joyeux temps des Fêtes qui m’attendait en perspective. C’était un joyeux temps des Fêtes qui attendait tout le monde.

Qu’est-ce que j’avais fait pour mériter ça?

J’avais demandé à être seul. J’avais besoin de réfléchir. J’allais mourir sans avoir le temps de me rendre à 40 ans. J’allais mourir sans avoir la moitié d’une vie normal de fait.

Puis je me ressaisit brusquement. J’allais peut-être mourir mais il n’était pas question que je passe le dernier mois de ma vie à me lamenter sur mon sort.

Je devais rester peut-être rester couché une bonne partie du mois mais j’allais être heureux ce dernier mois. Moi comparé à certains je savais quand ma vie allait finir alors je ferais le maximum de choses que je veux faire pendant ce mois.

Il est peut-être impossible de me sauver, le cancer étant déjà généralisé mais mon dernier mois, j’allais le vivre. J’allais souffrir mais j’allais également vivre et foi de Flavien Bouchard, j’allais mourir heureux.

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-Y a vraiment aucun moyen de le sauver?
-Aucun, son état est trop généralisé.
-Vous êtes sûre? Y a bien des cas qui semblait désespérés et ça s'est réglé.
-C’est sa seule chance. Que le destin décide de le guérir et à mon avis on peut pas compter sur ça.

Charles se leva. Son visage semblait grave.

Pétrolia venait de lui annoncer la terrible nouvelle. Étrangement le capitaine semblait plus inquiet que triste.

-Bob est au courrant?
-Valence s'en charge
-Brad?
-On est pas pressé de lui dire.
-Serge je sais plus trop combien?
-Serge 12 a explosé. Je suis en train de bâtir Serge 13 mais d’ici qu’il soit fini Flavien va peut-être mort.
-D’accord

Le capitaine se mit à penser. Pétrolia le sus aussitôt car il se grattait le nez.

-Cossé qu’il l’y a capitaine?
-Je pensais c'est tout.

Sur ces mots, Pétrolia sortit.

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-Écoute Bob j’ai quelque chose à te dire au sujet de Flavien.
-Quoi?!?
-Flavien est au centre de santé.
-Oui je sais je l'ai vu.
-Et… eu… Il a.. heu…

Valence n’arrivait pas à le dire à Bob. Elle ne pouvait se résoudre de lui faire ce si grand chagrin. Elle se demandait pourquoi elle s’était proposée d’aller l’annoncer à Bob

-Heu Flavien il est heu…cancer
-Non il est Verseau.
-Non je veux dire que Flavien a un cancer.
-Ah ok… QUOI?!? Flavien a un cancer?
-Oui… désolé, finit par murmurer Valence

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Pétrolia marchait d’un pas rapide tout en regardant par terre. C’est quelque chose qui est fort déconseillé car elle rentra dans un mur. Elle tomba et glissa sur une distance de 2 mètres environ mais ce n’est pas ce qui allait l’arrêter.

Elle devait aller voir Flavien. C’était important. Si il devait mourir, il devait savoir*.

Pétrolia n’avait tellement pas regarder où elle allait qu’elle avait dépassé le centre de santé sans se rendre compte qu’elle était arrivé.

Elle tourna les talons et revint sur ces pas.

Elle rentra dans la pièce. Elle était à bout de souffle.

-Flavien, faut que je te dise quelque chose











*Bang! Tout le monde se doute de cossé a parlé! Chus don ben pas prévisible moi des fois!

Chapitre 3 : Changer

3 semaines avait déjà passées. Il ne restait à Flavien qu’une semaine à vivre maximum. Pétrolia n’avait encore eu le courage de lui annoncer. À chaque matin, lorsqu’elle ouvrait les yeux, elle se rendait au centre de santé avec la plus grande crainte qu’elle n’ait jamais vécue. La crainte qu’il meurt sans savoir qu’il allait être père.

Aujourd’hui, Pétrolia était décidée plus que jamais de lui annoncer. Elle marchait dans les corridors. Arrivée à quelques pas à peine de la porte coulissante qui menait au centre, elle prit une très grande respiration.

Elle entra. Son habituel choc la frappa.

Flavien était encore endormi. Il n’avait plus un cheveux sur la tête à cause des traitements qu’on avait quand même essayer de lui donner pour le guérir mais en vain. Il avait des cernes d’un mauve si foncé qu’on aurais dit du noir. Il avait l’air… mort.

Sur la pointe des pieds et tremblant de la tête jusqu’aux pieds, Pétrolia avança jusqu’au lit et le secoua.

-Flavien?

À son grand bonheur, Flavien ouvrit les yeux.

-Cossé qu’y a? demanda-t-il d’une voix encore endormie.
-Faut que je te parle.
-Ça aurais pas pus attendre?
-Ç'a déjà trop attendu, ça peut plus attendre*!

Flavien s’assit avec regret dans le lit. Par son expression, Pétrolia savait qu’il aurait voulut volontiers dormir encore une heure ou deux.

-Bon, dit-il finalement, Qu’est ce que tu voulais me dire?
-Chus enceinte.
-Ah bon c’est cool, dit-il avant de se recoucher.**
-Flavien tu m’écoutes pas!***
-Je sais.
-Écoute! Je t'ai dit que j’étais enceinte, d’un bébé là!
-D’un… bébé?
-Ouais!

Flavien fixa Pétrolia avant de rajouter.

-De moi?
-De qui d’autres tu veux que ça soit?
-Depuis combien de temps?
-Un mois et demi, 2 maximum.

Un silence tomba alors dans le centre de santé. Un silence dont Pétrolia saurait bien passer.


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-Brad, passez-moi le rapport de sonde de la planète Cariboumélancolique.
-Tenez capitaine. La planète est parfaite à l’exception des pluies de rochers percés qui se passent à tous les mois de mai.
-Zut! Encore une planète à oublier pour nous 7. Bon parfait Brad vous pouvez disposer.
-Heu capitaine…
-Oui Brad?
-Vous croyez pas que vous devriez demander la dernière volonté de Flavien avant qu’il meure?
-Oui vous avez raison. Je vais faire ça aujourd’hui.

À ses mots, Brad sortit.

Pour une raison qu’il ignorait toujours, depuis qu’on lui avait annoncé que Flavien allait mourir, Brad était devenu gentil avec lui. Toujours aussi mesquin avec les autres, avec Flavien il avait laissé tomber son masque de l’affreux Brad qui essait de détrôner le capitaine de son poste.

Brad n’était pas le seul à avoir changé.

Valence allait souvent voir Flavien lorsque les autres membres de l’équipage étaient au travail.

Bob avait perdu toute envie à l’exception de celle de manger 81**** pogos en collation.

Pétrolia était devenue très nerveuse. Charles se rappela l’affreuse chicane qu’ils avaient eu la semaine dernière lorsqu’elle l’avait entendu dire qu’il s’inquiétait surtout de la vu du vaisseau car l’opérateur radar était très important. Charles savait qu’il n’aurait jamais dû dire sa.

Pétrolia était si nerveuse à l’idée de voir Flavien mourir qu’elle en avait oublier de réparer Serge.


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Valence était en thérapie avec Brad. La thérapie d’aujourd’hui était plutôt silencieuse. En effet, depuis une heure, tous deux ne devait qu’avoir dit une dizaine de mots.

Elle griffonnait dans son calpin et ce que tous auraient pu appeler ça prendre des note auraient bien vite changé d’idée en voyant son contenu. C’était des dessins sans aucun sens.

Des bonhommes à lunettes, des oiseaux, des arbres, des cercles, des étoiles et même une partie de bonhomme pendu.

Soudain, Valence se leva brusquement et dit à Brad :

-Ça sert à rien de perdre notre temps, j’ai pas la tête à chercher vos bobos aujourd’hui.
-Ça tombe bien j’ai pas la tête à parler aujourd’hui, dit Brad.

Valence partit donc hors de la pièce.

En passant par le centre de santé, elle vit que Pétrolia et Flavien était toujours là. Ils souriaient.

-Ça va? Demanda-t-elle instinctivement.
-Mais oui, répondit Flavien, Chus père.
-Ah mais chus contente pour vous deux. Conclut Valence avant de sortir.























*Y manquerais juste des voix mal doublées pis on croirait un roman soap
**Bon là tout le monde remarque que Flavien écoute pas
*** Qu’est ce que je vous disais tiens! Même Pétrolia l'a remarqué.
**** Ce chiffre est une gracieuseté de Glaciale.

Chapitre 4 : Une dernière volonté, juste une mais impossible

Si pour n’importe qui d’autre, mourir semblait la pire chose pour moi, au fur et à mesure que les jours passaient ça me dérangeait de moins en moins. La nouvelle de Pétrolia m’avait redonné du courage encore plus.

Si bien que lorsque le capitaine est venu me demander si j’avais une dernière volonté, je lui répondit non.

-Aucune?!, s’étonna le capitaine.
-Aucune.

Le capitaine était parti bien surpris.

J’en aurais bien une, songeais-je par après, mais elle est impossible à réaliser. Je voudrais tellement recommencer ma vie à zéro et la consacrer plus pour moi. Moins avoir peur de faire de la peine à mes amis. Pas m’empêcher de sortir avec des filles pour Bob ou d’autres trucs dans ce genre. Veux, veux pas, je l’ai gâchée.

Puis Flavien regarda le plancher.

Depuis que j’ai été diagnostiqué je n’ai plus remis le pied par terre, pensa-t-il à nouveau. Je veux marcher.

Il s’assit sur le bord du lit et déposa un pied par terre. 3 semaines sans marcher, ça paraissait car lorsqu’il remit le 2eme pied par terre il perdit l’équilibre mais se ressaisit aussitôt.

-C’est facile! Lançais-je à haute voix.

Maintenant, où aller était la question que je me posais. À la salle de commandement. C'est pas si loin.

Je commença à avancer tranquillement. Je sortis du centre de santé. Personne en vue pour me dire de retourner me coucher.

J’avança plus vite.

J’allais me rendre à la salle de commandement coûte que coûte!

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-Brad, pouvez vous me lire le rapport de sonde de la planète Mouette-enragé?
-Mais bien sûr Capitaine. La planète contient 4 continents. L’eau est aussi acide que les sources en haut du mont Everest. Et… Oh zut!… le sol est plus radio-actif qu’à Hiroshima la journée que ç'a pété.
-Merde, encore une planète à oublier. Avez vous reçu le rapport de sonde d’une des 3 autres planètes?
-Celui de la planète Crapau-sauvage et de la planète Papillion-maladroit mais celui de la planète Jepette au lobe d'oreille doux et flasque parfait*, l’air est trop pollué. Pire que le centre ville de Montréal.
-Merde, bredouilla Charles. Pétrolia, avez-vous eu les dernier résultats d’analyse de Flavien?
-Plus grand temps à vivre capitaine. Plus grand…

Pétrolia éclata en sanglot. Valence l'a prit par l’épaule et demanda au capitaine :

-As-tu demandé la dernière volonté de Flavien?
-Oui. Il m’a dit qu’il en avait pas.
-C’est impossible.
-Mais puisque je te le dit!

Soudain la porte de la salle de commandement s’ouvrit et un Flavien à bout de force y entra. A peine eu-t-il fait un pas à l’intérieur qu’il s’effondra sur le sol.

-J’ai réussit, souffla-t-il avant de perdre connaissance.

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Flavien était toujours inconscient au centre de santé sous le scanneur. Pétrolia ne cessait de le faire passer au dessus de lui.

Lorsque Flavien ouvrit les yeux Celle-ci lui lança:

-Bravo Flavien! Tu viens de perdre tes dernières forces à marcher.
-Pétrolia, calmez vous! S’exclama Charles.
-Je vais mourir de toute façon, je voulais marcher.
-Mais…, protesta Pétrolia.

Flavien secoua la tête faiblement et Pétrolia le serra dans ses bras.

Un frisson la parcourut soudainement. Le vent que Flavien faisait en respirant avait cessé.

Pétrolia regarda les autres membres de l’équipage sans rien dire. Sans lâcher Flavien non plus.

Lorsqu’elle se résolut à le lâcher, elle partit en vitesse au scanneur. Elle l’activa. La rapport s’imprima, trop lentement à son goût.

Flavien était décédé. Mort. Fait à l’os.

Pétrolia lui saisit la main tandis que le capitaine fit signe aux autres de sortir. Tous sortirent, Bob en dernier, entraîné par Valence. Il était sous le choc lui aussi.

Pétrolia déposa la main encore chaude de Flavien sur son ventre et dit :

-Tu va être fier de lui ou de elle. Je te le garantis.






*merci à mousse de m’avoir donner le nom de cette planète. Et merci a Jepette même si je tes pas demander la permission pour utiliser ton nom :-D





























Dix ans ont passé depuis. Les membre de l’équipage du Romano Fafard ont enfin trouvé une planète pour eux. Depuis un bon 8 ans. Chacun vit de son côté pour le meilleur du monde et se voient assez souvent.

Pétrolia s’est remise de la mort de Flavien mais pense quand même souvent à lui. Elle lui parle souvent grâce à un vieux jeu de Ouija. Elle n’a jamais voulut sortir avec qui que ce sois d’autre.

Pétrolia a accouché de jumeaux fraternels. Un garçon et une fille qu’elle a nommés Sébastien et Émilie Bouchard. Ils sont tous les 2 âgés de 9 ans.

Émilie, qui patente autant que sa mère au grand désespoir du capitaine, est prise d’admiration pour Valence et veut devenir psychologue. Émilie est la seule de la planète à avoir un parrain et une marraine et en tire souvent profit.

Sébastien lui, plutôt timide comme son père, voudrait devenir technicien radar comme ce dernier et est en amour fou avec Naëlla Leclerc Patenaude.

Valence, toujours avec son beau Charles, est maintenant maman de 3 enfants, Naëlla, 9 ans ; Suzel, 6 ans et Ioan, 3 ans. Elle attend également un quatrième petit prévu pour dans 1 mois qui se nommera Alexis. Valence est la marraine d’Émilie Bouchard.

Naëlla passe ses journées à trouver des nouveaux gadgets pour la prochaine explosion de Serge. À 9 ans, elle souhaite déjà devenir mercenaire comme l’homme dans les histoire de sa mère.

Suzel, elle s’occupe de la faune et de la flore de la planète mais aimerait bien devenir capitaine comme son père.

Ioan lui a dit son premier mot il y a 1 ans et demi. Ce fut la mmmission.

Charles de son côté est toujours en amour avec Valence. Il joue moins les capitaines et s’adonne plus à des jeux avec le reste de l’équipage comme Frappons Brad à grand coup de pied dans l’estomac. Charles est parrain d'Émilie Bouchard

Bob, lui, avait perdu 30 livres après la mort de Flavien mais les a vite repris. Lui aussi a mis longtemps à se remettre de la mort de son meilleur ami mais maintenant tout va bien. Il a arrêté de cruiser Pétrolia mais aime toujours les pogos. Bob est parrain de Sébastien Bouchard et d'Ioan Leclerc Patenaude.

Brad est moins chien sale qu’autrefois. Même s'il n’a jamais voulut l’avouer, la mort de Flavien lui a donner un grand coup. Il est le parrain de Suzel Leclerc Patenaude et toujours le punching-ball de l’équipage. Depuis leur arrivé sur la planète, Brad fait du 100 mètres en 15 seconde en course à pied à tous les jours.

Serge lui, serais rendu à Serge 534 si on aurait pas arrêter de lui donner des numéro après le Serge 20.

Personne dans l’équipage n’a oublié Flavien dont le nom a été donnée à leur planète.